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Articles de lynesis

Petites douceurs avant la rentrée ! (2016)

Par Le 31/08/2016

 

AU PROGRAMME: 

* J'veux un animal de Florian et Solène Poirier. 

* Imagidoux : Mon gros livre à toucher de Fani Marceau et Claire Le Grand. 

* T'choupi à la varicelle. Personnage de Thierry Courtin. 

 


 

Dossier n°2 sur la pédagogie Montessori chez Nathan jeunesse.

Par Le 08/06/2016

 Les Editions Nathan publient régulièrement des méthodes sur la pédagogie Montessori. 

Qu'est-ce que la pédagogie Montessori ? 

La pédagogie Montessori est une méthode d'éducation dite ouverte, par rapport aux méthodes dites fermées ou traditionnelles, telle que l'enseignement mutuel. Sa pédagogie repose sur l'éducation sensorielle et kinesthésique de l'enfant. Dans la pédagogie Montessori, l'éducation est considérée comme une « aide à la vie » (définition prise sur wikipédia) 

Selon Maria Montessori, chaque enfant est unique. Il a sa personnalité propre, son rythme de vie, ses qualités et ses difficultés éventuelles. Les enfants traversent tous des « périodes sensibles » :

  • Il s'agit de sensibilités spéciales en voie d'évolution, des moments de la vie de l'enfant où celui-ci est tout entier « absorbé » par une sensibilité particulière à un élément précis de l'environnement.
  • Ce sont des périodes passagères, transitoires ; elles se limitent à l'acquisition d'un caractère déterminé ; une fois le caractère développé, la « sensibilité » cesse. Il est donc primordial que l'ambiance (l'environnement) offre au bon moment à l'enfant les moyens de se développer en utilisant ces périodes sensibles.

Il s'agit de :

  • la période sensible du langage, plus ou moins entre 2 mois et 6 ans ;
  • la période sensible de la coordination des mouvements, environ de 18 mois à 4 ans ;
  • la période sensible de l'ordre, environ de la naissance à 6 ans ;
  • la période sensible du raffinement des sens, environ de 18 mois à 5 ans ;
  • la période sensible du comportement social, environ de 2 ans et demi à 6 ans ;
  • la période sensible des petits objets, au cours de la 2e année sur un temps très court.

 

=> Vous trouverez sur le net beaucoup d'informations sur le sujet. L'idée est d'apprendre en s'amusant avec l'enfant mais cette relation demande de notre part un total investissement. Chaque document présenté par Nathan contient une notice expliquant la méthode Montessori au sens général et une notice sur l'utilisation du document au sens particulier.  

Ce dossier présente : 

  • Ma pochette Montessori : anniversaire. Textes et conception d'Adeline Charneau et illustré par Roberta Rocchi. 
  • Mon coffret Montessori : mon alphabet mobile. Textes et conception Eve Hermann.
  • Mon coffret Montessori du jardin. Textes et conception Eve Hermann.
  • Mes petites histoires. L'oiseau blessé. La robe d'été. Eve Hermann et Roberta Rocchi. 

 

Angie, 13 ans disparue... de Liz Coley.

Par Le 31/05/2016

 

Ma Note 4/5

Très bien ficelée !

 

 Ce billet comprend la Couverture et le Résumé, un Extrait, mon avis avec un mini-résumé plus personnel et toutes les Infos. qui valent le coup. 

 

 

 

Bonne lecture et pensez s'il vous plaît à laisser une trace de votre passage via les commentaires! 


Angie, 13 ans disparue

Résumé éditeur : En camp de vacances, Angie, 13 ans, disparaît. Elle revient chez elle, persuadée de s'être seulement égarée quelques heures. En réalité, trois ans se sont écoulés. Trois ans sans le moindre souvenir, si ce n'est de profondes cicatrices aux chevilles et aux poignets, et une étrange bague à l'annulaire. Tout laisse à penser qu'Angela a vécu l'enfer. Mais que s'est-il réellement passé ? Et pourquoi a-t-elle tout oublié ?


 Extrait

         « – Tu crois que je vais retrouver la mémoire ? Longtemps, sa mère garda le silence. Angie se recula et capta son expression torturée, la tristesse dans ses yeux, une seconde avant qu’elle se ressaisisse.

         Puis elle dit :

– Pendant trois longues années, je n’ai eu qu’une idée : savoir ce qui t’était arrivé. Aujourd’hui... Pour être honnête, je me demande si j’ai envie que tu te souviennes...

            Là-dessus, nous sommes d’accord. » 

(Pages 58/59 )                                      


Mon Avis

Ce qu’il faut retenir : Angie revient au domicile de ses parents, persuadée de rentrer d’un séjour avec les scouts dans la forêt. Seulement, voilà trois années qu’elle était portée disparue. Que s’est-il passé ? Va-t-elle retrouver la mémoire ? Son esprit semble avoir volontairement fermé des portes qu’elle va devoir forcer si elle veut connaître la vérité. TOUTE la vérité...

Mon ressenti : 

Cela faisait un moment que ce livre était sur ma pile à lire. Après avoir lu Je t’ai Rêvé de Francesca Zappia, j’avais besoin de continuer à lire des histoires à suspense. L’idéal ? Un livre dans la veine des thrillers psychologiques. Ici, au résumé je pensais lire un thriller ou un drame comme Perdue et retrouvée de Cat Clarke que j’avais beaucoup aimé. Ma surprise fut telle avec Angie, 13 ans, disparue ...que j’ai dévoré le bouquin en quelques soirs. Je ne m’attendais pas à une telle plongée psychologique et tant mieux ! C’était si intéressant, original, quoique rapide dans sa résolution pour une maladie si profonde. Quoi, une maladie ? Non, je ne vous dirai rien. Les lecteurs qui ont lu cette histoire m’ont dit avoir beaucoup aimé, mais ont respecté mon temps de découverte. N’allez pas lire à la fin les remerciements de l’auteure, car elle en parle plus longuement. Je souhaite une découverte pour vous aussi, si vous n’avez pas encore ouvert ce livre.

Angie est une jeune héroïne qui a un trou de mémoire de trois années. Hier, elle était une enfant, aujourd’hui c’est une jeune femme avec des courbes et des ...cicatrices. Face au miroir, c’est un électrochoc, ses parents ne lui mentent pas, elle a bien disparu et à constater les dégâts sur sa personne, elle a forcément terriblement souffert.

Seulement son esprit est fermé. Au fil de la lecture, des indices qui ne trompent personne ni nous ni l’héroïne nous amènent à nous poser certaines questions sur la jeune femme. Aidée par une psychothérapeute, Angie va commencer des séances d’hypnose… la suite ? Je ne dirai rien ! Et pourtant, j’aimerais tellement développer. Disons que certains personnages dans cette intrigue vont être poignants, terrifiants, fragiles. J’avais déjà vu des films sur ce genre de sujet et à chaque fois je reste assez choquée de voir une telle complexité de l’esprit chez un individu qui a été maltraité. Ce livre parle d’un enlèvement, mais il va faire tomber bien des masques, l’horreur et le dégoût sont au rendez-vous. J’ai eu du mal avec certaines scènes, même si c’est du Young Adult, évoquer une action terrible même en nous épargnant les détails reste terrible parce qu’au-delà de notre imagination, il y a le fait que tout existe et tout est possible dans la nature humaine. Les infos télévisées nous jettent parfois à la figure sans nous préparer ce genre de travers de l'humanité et récemment les réseaux sociaux où vous lisez le statut d’un ami et en dessous le statut d’un journal de presse parlant d’un horrible drame. Le pire existe ce qui rend la lecture d’Angie 13 ans disparue triste, comme c’est de la fiction la résolution est plus « simple » heureusement pour mon cœur bourré d'empathie qui oublier parfois son bouclier.

En bref, j’ai beaucoup aimé cette histoire intéressante et originale, avec des rebondissements qui donnent un bon rythme tout au long du roman. C'est une belle surprise, il y a des passages tristes franchement douloureux qu’on n’arrive à gérer que par la distance comme l’héroïne elle-même. Quand on y repense, elle a trinqué la pauvre, c’est horrible, heureusement que la manière dont tout se passe est supportable. Je ne pensais pas garder dans ma bibliothèque un tel récit. Je le conseille ! 


Infos sur le livre

Angie, 13 ans, disparue ... de Liz Coley, 384 pages chez France Loisirs, sorti en 2013.  

 

Sites intéressants:

  • Site de l'éditeur: ICI
  • Leur facebook : ICI
  • Leur twitter : ICI
  • Page facebook de l'auteure: ICI
  • Son compte twitter : ICI
  • Son site officiel: ICI

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France Loisirs

Diptyque The Book of Ivy d'Amy Engel.

Par Le 20/05/2016

 

 4/5

* Pas mal ! *

 

 Ce billet comprend la Couverture et le Résumé, un Extrait, mon avis avec un mini-résumé plus personnel et toutes les Infos. qui valent le coup. 

 

Bonne lecture et pensez s'il vous plaît à laisser une trace de votre passage via les commentaires! 

 


 TOME 1: The Book of Ivy 

The book of ivy tome 1

Au nom de quoi seriez-vous prêt à tuer ? 

À la suite d'une guerre nucléaire dévastatrice, la population des États-Unis s'est retrouvée décimée. Un groupe de survivants a fini par se former, mais en son sein s'est joué une lutte de pouvoir entre deux familles pour la présidence de la petite nation. Les Westfall ont perdu. Cinquante ans plus tard, les fils et les filles des adversaires d'autrefois sont contraints de s'épouser, chaque année, dans une cérémonie censée assurer l'unité du peuple. 

Cette année, mon tour est venu. 

Je m'appelle Ivy Westfall, et je n'ai qu'une seule et unique mission dans la vie : tuer le fils du président que je suis destinée à épouser. L'objectif, c'est la révolution, et le retour au pouvoir des miens. Peu importe qu'un cœur de chair et de sang batte dans sa poitrine, peu importe qu'un innocent soit sacrifié pour des raisons politiques. Peu importe qu'en apprenant à le connaître, je fasse une rencontre qui change ma vie. Mon destin est scellé depuis l'enfance. 

Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera. 

Née pour trahir et faite pour tuer... Sera-t-elle à la hauteur ? Book of Ivy est le premier roman d'Amy Engel, à la fois suspense insoutenable, dystopie cruelle et histoire d'amour torturée.

 


« Une fois Bishop parti, je me dirige vers le lit, les jambes tremblantes, et je m'affaisse doucement. J'appuie avec force les paumes sur mes paupières fermées. Je sens encore le poids des mains de Bishop sur mes épaules, le souvenir de ses pouces sur ma nuque. Je me force à me rappeler ce que son père a fait. Ce qu'il fait encore. Mais le contact de Bishop est doux, ses intentions bonnes. J'ai beau chercher, je ne trouve pas de sang sur ses mains. »

(Page 160)


Ce qu'il faut retenir de l'histoire...  

L'action se passe dans une petite ville post-apocalyptique de dix mille habitants séparés en deux suite à une révolte où deux camps se sont affrontés les Latimer et les Westfall. Les Latimer ont gagné et pour que cette paix soit préservée, chaque année, on unit un jeune du camp adverse à un autre côté Latimer. Cela remonte à deux générations déjà. Aujourd’hui, Ivy Westfall a 16 ans et c’est à son tour de s’unir, mais pas à n’importe qui puisqu’il s’agit de Bishop Latimer, le fils du président. L’occasion est trop belle pour les Westfall de se venger sur le passé. Ivy a donc pour mission d’assassiner Bishop dans quelques mois, le temps pour son père et la sœur d’Ivy d’organiser le renversement du pouvoir. 

Mon ressenti:    

Face à un petit blocage de lecture, j’ai sorti ce livre de ma pile à lire, espérant reprendre un rythme quotidien régulier grâce à cette dystopie. Je suis amoureuse du genre dystopie YA depuis tellement longtemps alors me plonger dans un de ces livres du genre me déçoit rarement. Celui-ci aura tout de même perturbé mon rythme puisque je l’ai englouti en une nuit. 

The Book of Ivy s’inscrit dans un décor classique apocalyptique. Un nouveau monde s’est reconstruit suite à de nombreuses guerres, presque un huis clos, car un portail encercle cette nouvelle nation aux nouvelles règles où le bonheur individuel n’existe pas. L'intrigue décrite plus haut et les décors sont classiques, il n'y a pas de surprises de ce côté-là.

Néanmoins, la dystopie est parfaitement respectée dans tous ses codes, notions de libertés individuelles, de libre arbitre, de choix, de reconstruction d’un système aux antipodes du précédent. On ne se marie pas par amour, mais pour le bien de la communauté, tout doit être fait pour préserver la paix et le bonheur n’est pas dans l’équation de cette réussite. J’ai eu du mal avec cette notion de mariage forcé, peut-être parce que c’est d’actualité, un fait qui existe toujours à notre époque. Mais le sujet était bien traité ici avec les violences conjugales. Intrigue totalement secondaire qui trouve pourtant une belle résolution. J’ai trouvé que l’auteure avait été plus loin que d’autres quant à montrer ce qu’était une vraie dystopie. Bref, j’ai pris mon pied, rien que pour ça !

Au-delà de mon amour pour le cadre, le style m’a énormément plu. Je n’aurai pas pu le dévorer en une nuit si l’écriture n’était pas fluide, si les descriptions n’étaient pas toutes réussies. Ce style m’a beaucoup fait penser à celui de Lauren Oliver (Délirium notamment), sa plume esquisse une certaine poésie même dans les scènes d’action. Il y a du travail derrière et je félicite l’auteure d’embarquer ainsi les lecteurs, dont son univers de la plus belle manière qui soit. Le choix percutant et sensible des mots m’a séduite.

Ivy. Cette héroïne, on ne peut que l’aimer. Quand on constate dans quelle famille étouffante elle a vécu. Totalement conditionnée depuis sa naissance par un père qui veut venger la mort de sa femme dont il accuse les Latimer d’en être responsable et une sœur Callie, insupportable, qui devait épouser Bishop. Comme cela ne s’est pas fait, il revient alors à la pauvre Ivy de les aider à renverser le pouvoir. On les voit la manipuler, notre Ivy, qui elle, ne cherche que leur amour. Elle aura été isolée, dressée à tuer et voilà pourtant qu’on assiste à une fleur qui va éclore grâce notamment à Bishop. J’ai apprécié voir cette jeune femme qui dit ce qu’elle pense, donc conditionnée mais pas bête notre petit Ivy. Elle n’a pas la langue dans sa poche, est volontaire et intuitive.

Bishop, fils du président, pourrait être une belle ordure, nous restons d’ailleurs méfiants tout le long du récit comme l’héroïne. On craint tout de lui et pourtant on ne s’attendait pas comme l’héroïne à autant de simplicité, de prévenance, d’attention. La romance qui s’installe est franchement très mignonne. Je ne vous en dirai pas plus sur ce personnage, je vous laisse le plaisir de faire sa connaissance. Ce roman m’aura énormément intriguée. Je me suis posé tellement de questions. Sur la famille d’Ivy, l’aiment-ils ? Ne voit-elle pas qu’ils la manipulent ? Sont-ils honnêtes ? Sur le président et sa femme, vont-ils faire du mal à Ivy, la dénigrer, la maltraiter ? Sur Bishop, cache-t-il une part sombre en lui ? Ne joue-t-il pas à un jeu ce fils de président ? N’est-ce pas une comédie que toute cette histoire de mariage ? Enfin, Ivy elle-même. Elle tombe amoureuse de l’homme qu’elle doit tuer, mais elle ne peut pas abandonner sa famille qui l'aime, elle le sait, elle ferait tout pour eux. Comment voulez-vous reposer le roman quand vous avez autant de questions qui trottent dans la tête ? Ainsi je l’ai dévoré, je sais la fin et maintenant je suis en train de lire le tome 2 je pense que je gâcherais le récit si je vous en disais plus sur tous les personnages. Que ce soit la famille d’Ivy, Bishop, les Latimer, je vous laisse découvrir leur cœur et la vérité. Je ne peux que vous conseiller cette lecture. J’espère de mon côté que le tome 2 est aussi bon, pour le moment j’aime beaucoup il me fait penser à Delirium 2 par certains côtés (une saga coup de cœur), mais je vous dirai ça quand j'aurai terminé ma lecture.   

 


TOME 2: The Revolution of Ivy 

The revolution of Ivy

Condamnée à l'exil pour ses crimes, Ivy se retrouve seule au-delà de la barrière qui protège les siens d'un monde hostile, dévasté par l'arme atomique des décennies plus tôt. Trahie par sa famille, abandonnée par Bishop, elle doit quitter Westfall et s'enfonce dans la nature sauvage et découvre qu'elle est habitée. Cette année, mon tour est venu. 

Mais la ville où elle est née se tord dans les convulsions d'un coup d'État, et le chaos ne tarde pas à régner. C'est un Bishop différent qui débarque dans le camp où Ivy s'est réfugiée, un Bishop qui a découvert, entretemps, plus d'une vérité. Il est temps pour la jeune fille de décider ce qu'elle compte faire : se venger ou... faire la révolution ? 

Le deuxième et dernier tome de la série The Book of Ivy clôt une saga dystopique où survie en milieu hostile, complots meurtrier et manipulations politiques se mettent en travers du chemin d'un duo à l'alchimie saisissante. Découvrez l'aventure finale d'Ivy, assassin devenue survivante !


 « Un jour, Callie m'a affirmé qu'on ne remporte pas de révolution sans sacrifice, et elle avait raison. Peut-être parlait-elle vraiment de guerre, mais ce sentiment s'applique tout aussi bien à ce qui se passe à l'intérieur de moi. J'ai énormément perdu, mais j'ai aussi gagné quelque chose. La vie de l'autre côté de la barrière me transforme. Pas en une autre, mais de nouveau en celle que j'ai toujours été et par Callie. Petit à petit, je me trouve.

Je redeviens Ivy. »


Ce qu'il faut retenir de l'histoire...  prochainement

 

Mon ressenti:    prochainement


 

The Book of Ivy, histoire écrite par Amy Engel, éditée chez Lumen : 

=> Tome 1, The Book of Ivy, 345 pages. Sortie le 5 mars 2015.

=> Tome 2, The Revolution of Ivy, 326 pages. Sortie le 5 novembre 2015. 

Il s'agit d'une duologie !

 

Sites intéressants: 

Sur l’auteure:

  • son twitter: lien
  • son site officiel: lien

 

Sur les éditions Lumen : 

 

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Lumen

Un printemps avec T'choupi chez les Éditions Nathan (2016) !

Par Le 18/05/2016

 

AU PROGRAMME: 

* T'choupi fait du tennis. Personnage de Thierry Courtin. 

  Tchoupi n'a plus de tétine. 

* T'choupi, mon coloriage des jouets. 

* Mon livre de naissance avec bébé T'choupi.

* Chante avec T'choupi : "les petits poissons dans l'eau" mes premières berceuses" 1,2,3 nous irons au bois"


 

Je t'ai rêvé de Francesca Zappia.

Par Le 13/05/2016

Note 5/5

* Troublant et bouleversant ! *

 

 Ce billet comprend la Couverture et le Résumé, un Extrait, mon avis avec un mini-résumé plus personnel et toutes les Infos. qui valent le coup. 

 

Bonne lecture et pensez s'il vous plaît à laisser une trace de votre passage via les commentaires! 

 


Je t'ai rêvé

La folie est son quotidien, rien ne la préparait à être « normale ».
- On joue au jeu des vingt questions ?
- OK , mais c'est moi qui les pose cette fois.
- Ça marche.
- Si je devine en moins de cinq questions, je serai vraiment déçue.
Il esquisse un sourire et répond :
- Ne m'insulte pas.
- Est-ce que tu es vivant ?
- Oui.
- Tu habites ici ?
- Oui.
- Je te connais ?
- Oui.
- Est-ce que je t'ai rêvé ?


Un premier roman bouleversant par la jeune prodige de vingt-deux ans qui a conquis John Green (Nos étoiles contraires).


« J’ai passé les trois semaines qui ont suivi à faire des séjours à l’hôpital. À la fin de la deuxième semaine, je hantais plus souvent mon salon, mais la Fossoyeuse me bombardait de médocs comme si on était en plein Blitz. Je me réveillais tous les matins avec l’image du Miles sanglant gravée dans ma mémoire et chaque nuit je rêvais que j’étais plantée sur le sol du gymnase sur lequel s’étalait en rouge le mot “Communistes”, tandis que le tableau des scores de MCCoy gloussait sur le mur derrière moi. 

Plus rien n’était bon, ni au goût ni à la vue. Je ne savais pas si c’était à cause de moi ou des cachets (....) J’avais parfois l’impression que j’étais en train de mourir, que la terre s’ouvrait sous mes pieds ou que le ciel allait m’avaler tout entière. »

(Page 143/450)

=> Découvrez le début du roman: ICI


Ce qu'il faut retenir de l'histoire...   Alex a un but : aller à l’université. Or, elle ne sait pas faire la part des choses entre la réalité et les délires fabriqués par son esprit paranoïaque et schizophrène. En entrant dans son nouveau lycée, tout est chamboulé entre ses techniques pour différencier le vrai du faux qui s’avèrent peu fiables à la rencontre d’amis – les premiers-même d’un jeune homme qu’elle pensait avoir inventé quand elle était enfant. Elle ne sait plus ce qui est réel ou non, mais elle est bien décidée à être une adolescente comme tous les autres.

Mon ressenti:   

J’ai commencé ce livre alors que j’étais épuisée, en panne de lecture, mais la quatrième de couverture annonçait une lecture fluide, aérée tout en étant poignante. J’étais curieuse et tant mieux, car ce fut effectivement le cas : fluide et poignant. L’histoire est pleine de dialogues et le style « parler jeune » (abréviations et langage familier) a rendu léger le sujet grave qu’est la schizophrénie.

Voilà j’ai commencé mon avis.

Et pourtant, je n’arrive pas à continuer d’écrire tellement l’histoire me perturbe encore. Par où commencer ? Il faut que je raisonne alors que je frissonne de partout quand j’essaye de penser à tout ce qui m’a plu, quand je revois des scènes dans ma tête. Aux détails qui changent quand vous avez le final en tête…

Tout d’abord, le pitch pour ce roman est excellent : Alex, enfant, veut délivrer des homards dans l’aquarium d’un supermarché, un garçon aux beaux yeux bleus l’aide à les libérer. Un homard remercie Alex. C’était une hallucination : les homards sont toujours dans l’aquarium et pas sûr que le garçon ait été réel aussi. Ainsi est la vie d’Alexandra Ridgemont, le réel et le non réel sont emmêlés, rendant parfois impossible de différencier l’un de l’autre. Elle est schizophrène, voit des choses improbables sur fond de paranoïa constante, en plus d’être une adolescente, vous voyez le tableau ?   

Après l’histoire des homards, le récit continue à l’adolescence d’Alex quand elle intègre un nouveau lycée et tombe sur un jeune homme qui ressemble à celui qu’elle pense avoir réellement vu devant l’aquarium aux homards. Réel ou pas réel ? C’est à vous de le découvrir, à vous de suivre cette jeune femme et d’apprendre en même temps qu’elle ce qui fait mal ou non. Je ne dirai rien de plus sur sa maladie hormis un fait. Qu’elle prenne ou non des cachets ou photographie ce qu’elle observe pour essayer de différencier le vrai du faux, tout ceci ne suffit pas et c’est ce qui intensifie notre malaise. On est dans sa tête et à la fois spectateur de sa chute inévitable. Heureusement que c’est du young adult qui « édulcore » certaines vérités. (Dis donc je suis hyper énigmatique) L’auteure a très bien su parler de cette maladie sans nous forcer à plonger le nez dans un décor glauque, le sujet est traité avec subtilité et respect pour les vrais malades ce qui est appréciable.   

Il est rare que j’aie un coup de cœur si le style n’est pas classique, que voulez-vous, j’ai besoin de me nourrir de textes correctement écrits, je fronce les sourcils quand l’auteure se met à écrire comme on parle, ou plutôt comme un adolescent parle. Néanmoins, ici c’était nécessaire, cela nous rend très proche de l’héroïne, je suis totalement entrée dans son délire, si vous saviez comment ce livre me chamboule. Je trouve poignant cette manière de voir le monde, de marcher parmi les autres avec cette différence qui crée un fossé énorme.

Et la belle surprise dans tout ça, ce sont les rencontres avec d’autres élèves qui deviendront ses amis, malgré son énorme handicap, ses délires de tout instant (les communistes l’observent, sa mère a empoisonné son repas). Malgré sa paranoïa maladive, elle vit ce que toute adolescente lambda est en droit de vivre. Même une romance absolument mignonne entre deux personnages qui ont un caractère bien trempé. C’était si beau, si touchant, la bouffée d’air frais qu’il fallait. En effet, le drame est sur toile de fond, prêt à jaillir au premier plan doucement mais surement pour exploser à la fin, noyant le tableau dans le néant. La dernière partie m’a fait mal. J’en ai pleuré. J’avais compris certaines divagations, mais je n’ai rien vu venir pour d’autres et pourtant j’étais totalement investie à essayer de dénouer le vrai du faux. Je me suis sentie proche d’Alex, ses hallucinations, ses pensées, sa paranoïa. Elle est bouleversante.

Désolée de n’avoir pas su écrire un avis objectif, vous décrivant le nombre de parties (3), de vous parler des personnages secondaires (ils sont tous tip top), de donner mon avis pour l’intrigue sur le lycée (seul bémol, elle ne m’a pas passionnée, une histoire de panneau des scores). Je suis dans l’émotion, c’est aussi ça avoir un coup de cœur, manquer de mots et se laisser transporter par les sensations.  

En bref, ce livre m’a bouleversée, j’ai eu des insomnies, la boule au ventre ! Qui aurait cru qu’un jour je ne ferai pas attention au langage utilisé. Ce livre m’a fait un bien fou (sans jeux de mots) et pourtant il m’aura fait pleurer. Définir ce qui est réel ou non, vivre dans toutes ces vies enchevêtrées. Alex se voile la face, est dans le déni. Parler de la schizophrénie dans le YA, il fallait oser. Pari réussi. Panne de lecture terminée.


 

Je t'ai rêvé de Francesca Zappia, 450 pages, sortie le 12 Novembre 2015 chez Robert Laffont dans la Collection R.

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La folie des imagiers chez les Editions Nathan !

Par Le 11/05/2016

 

AU PROGRAMME: 

* Kididoc : Mon Imagier de Pâques. Illustré par Nathalie Choux.

* Tourne Tire Pousse. Ma librairie animée. Illustré par Marion Billet. 

* Mes petits imagiers photos. À la ferme. Auteur : Dominique Leyronnas, pédiatre.

* Écoute les comptines du monde. Illustré par Marion Billet.