drame; kidnapping; séquestration; explosion

Tu tueras le Père de Sandrone DAZIERI

Par Le 25/09/2015

 

Ma Note 5/5

 Une GROSSE bombe psychologique de 552 pages ! 

 

 Ce billet comprend 3 bonnes raisons de lire ce livre, la Couverture et le Résumé, un Extrait, mon avis avec un mini-résumé plus personnel et toutes les Infos. qui valent le coup d'être notées. 

 

 

 

Bonne lecture et pensez s'il vous plaît à laisser une trace de votre passage via les commentaires! 

 


 

3 bonnes raisons de lire cette histoire

 

  • Un duo atypique, marqué et marquant composé d'une policière qui a survécu à un drame violent et un jeune homme qui a été séquestré enfant pendant onze ans.  
  • Une enquête palpitante, sombre qui donne la nausée par son rythme en montagnes russes. 
  • Une écriture fluide, visuelle, percutante. C'est un pavé de 552 pages impossible à lâcher !

 


 

Tu tueras le père.

 

Petit garçon, Dante Torre a survécu à l’enfer de la séquestration. Il enquête désormais sur une vertigineuse affaire d’enlèvements d’enfants. Car son ravisseur sévit toujours...

« Meilleur thriller de l’année 2014 » selon Corriere della Sera, Tu tueras le Père est un véritable best-seller en Italie, vendu dans plus de dix pays et bientôt adapté en série TV.

Sous un soleil de plomb, un homme court, désorienté, le long d’une route qui mène à Rome. Luca, son jeune fils, a disparu lors d’un pique-nique familial dans le Pratoni del Vivaro, un parc naturel à quelques kilomètres de là. Les enquêteurs dépêchés sur place découvrent bientôt la mère dans une clairière, décapitée. Ils pensent que c’est lui, le mari, qui dans les affres d’une dispute conjugale, a tué son fils, puis caché le corps. Mais ou ? Aucune trace de l’enfant, nulle part. Quand Colomba Caselli arrive sur les lieux de la reconstitution, elle comprend immédiatement que quelque chose ne tourne pas rond...

Colomba a trente-deux ans et des yeux d’un vert changeant. Elle est belle, instinctive, physique, mais elle n’est plus en service. Elle a pris un congé à durée indéterminée après avoir assisté, impuissante, à un événement tragique qu’elle nomme avec pudeur « Le Désastre » et qui l’a laissée très fragile. Cependant, même retirée de la vie policière, elle ne peut cesser d’être un flic et l’un des meilleurs. Le commissaire Rovere, son ex-patron, le sait : il lui demande comme une faveur de mener l’enquête pour lui, en toute discrétion, et d’aller consulter un expert du rapt et de la maltraitance infantile, Dante Torre, surnommé « l’enfant du silo ». Avec son allure de Bowie punk, maigre et toujours vêtu de noir, complètement phobique, dépendant, obsessionnel et paranoïaque, Dante a une approche très personnelle de son travail. Et pour cause : il a été enlevé lorsqu’il était un tout jeune garçon. Pendant onze ans, il a grandi dans l’exiguïté d’un silo à grains avec pour seul contact avec le monde extérieur un mystérieux individu qu’il appelle « Le Père ».

À présent, l’enquête de Colomba le confronte à son pire cauchemar. Car, derrière la disparition du petit Luca, Dante reconnaît très vite la signature de ce « Père » jamais identifié, jamais arrêté. Mais si tel est le cas, pourquoi son geôlier aurait-il décidé de frapper à nouveau ? Et pourquoi tant d’années plus tard ? Colomba s’interroge : peut-elle vraiment se fier à son partenaire ? Ou bien Dante l’entraine-t-il, malgré elle, dans l’enfer d’une chasse aux fantômes ? Entre flashback, machinations et course contre la montre, Sandrone Dazieri construit un magnifique thriller qui plonge le lecteur dans un crescendo constant d’adrénaline.


 

Extrait                                                 

" – J’ai seulement mis à profit mon expérience. 

   – D’enfant kidnappé ? 

   – Vous voyez, commissaire, pendant onze années, les années les plus délicates dans la formation d’un être humain, j’ai vécu sans contact avec personne hormis les confrontations occasionnelles avec mon ravisseur. Ni livres, ni télévision, ni radio. Quand je suis sorti, le monde était pour moi incompréhensible. Les interactions sociales m’étaient totalement étrangères, comme pourrait l’être la vie d’une fourmilière pour vous. " 

(75/525 pages)

Des extraits sont en ligne par épisode : 

=> Episode 1

=> Episode 2 

 

 


 

 Mon Avis

Ce qu'il faut retenir de l'histoire:  

Un homme est en prison, il aurait décapité sa femme et tué son fils qui n’a pas été retrouvé. Le commissaire Colomba a survécu à un drame et n’est pas prêt de se remettre au travail. Pourtant, elle va s’occuper dans l’ombre de cette enquête dont elle pense que le ravisseur et l’enfant sont toujours dehors. L’étau se resserre lorsqu’elle fait appel à Dante, un jeune homme aussi traumatisé que perspicace, séquestré durant onze ans durant son enfance. Dante accepte de l’aider, mais l’affaire se complique lorsqu’il reconnaît le modus operandi de son propre ravisseur lorsqu’il était enfant. 

Mon ressenti : 

Quelle histoire ! Je suis encore sous l’émotion des dernières révélations. Il me faut quelques instants pour digérer tout ça. 

Ce livre est explosif ! Une tuerie ! 

Je suis immédiatement rentrée dans l’histoire, il faut dire que ça commence fort avec un extrait de la séquestration de Dante. Ensuite, nous découvrons au présent une scène de meurtre où une femme a été décapité, le mari se dit innocent mais est arrêté, il manque à l’appel leur fils… Le commissaire Colomba va suivre cette enquête à contrecœur, mais cela ne va pas nuire à ses capacités. Elle est excellente tout comme le binôme qu’elle choisit en la personne de Dante, une ancienne victime d’enlèvement et de séquestration durant onze ans. Si vous pensez que ce n’est qu’une histoire d’enlèvement d’enfant par un psychopathe ou un pédophile. Je n’en dirai pas plus mais Sandrone Dazieri a écrit là un livre extrêmement bien pensé. L'écriture est fluide et on sent le gros travail de recherche derrière. Je suis réellement impressionnée par toutes les pistes que nous suivons avec Colomba et Dante, comment une pièce de puzzle rentre dans une autre totalement surprenante.

Il y a quelques scènes insérées assez violentes – ce n’est clairement pas ce que j’ai préféré – comme une scène d’explosion décrit avec un tel souci du détail que j’en avais la nausée. Ces scènes prennent sens au fil de l’histoire, une manière de nous tenir en haleine par tous les moyens : pourquoi ces scènes ? Qui est le Père ? Est-ce que c’est bien lui le ravisseur trente ans après ? Qu’est-il arrivé à Colomba de si dramatique pour être ainsi perturbée et montrée du doigt par ses collègues ? Est-ce que l'enfant est encore vivant ? Pourquoi ci et pourquoi ça ? Je faisais défiler les pages à un rythme effréné, honnêtement c’est bien la première fois que j’ai lutté à m’en ronger tous mes ongles pour ne pas aller lire la fin tellement j’étais happée par l’enquête. Il faut dire qu’il s’agit d’enlèvement d’enfant, c’est un thème qui est douloureux, qui peut choquer. Heureusement rien de trop glauque, l’enquête mène plus loin -d'ailleurs on voyage pas mal, toujours en Italie- et il vous est impossible d’en deviner le dénouement. La dernière partie est un vrai tourbillon, je me suis tenu la tête des deux mains avec une expression de total choc sur le visage « noooooooon ». 

J’ai vraiment adoré ce livre, il m’a hanté plusieurs semaines, je pense même en avoir rêvé car j’avais besoin de régler ce qui me turlupinait dans cette histoire. Au début je pensais que c’était une histoire à la Copycat où Dante est exactement comme la psychologue le docteur Helen Hudson (Sigourney Weaver) terriblement traumatisée mais diaboliquement efficace pour reconnaître un modus operandi. Les deux aident la police dans des duos aussi touchants que géniaux. Mais ici, le duo est encore plus développé, Colomba et Dante sont incroyables ces deux-là, se mettent dans des situations qui réveillent leurs psychoses. 

La fin est ouverte. Le sujet de révélation est intéressant quoique ça reste toujours flou à l’heure actuelle. Il n’y a rien de plus à dire sur cette histoire, elle est complète, surprenante et intense. On en prend plein les yeux et les oreilles. Il y avait bien longtemps que je n’avais pas lu un thriller aussi bon ! Vive l'Italie ! 

 


Infos sur le livre

  

* Tu tueras le père de Sandrone Dazieri, 525 pages, aux Éditions Robert Laffont dans la Collection "La Bête Noire", parution le 8 octobre 2015. 

 

Sites intéressants:

  • Site de l'éditeur: lci
  • Site de l'auteur: Ici
  • Son twitter: lien
 
 

Merci à la collection "La Bête Noire" des Éditions Robert Laffont.

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