Drame/Policier: Thriller, Psychologique, Suspense

La Vérité Vraie de Dan Gemeinhart.

Par Le 28/04/2017

 

Note 5/5

* En plein cœur ! *

 

 Ce billet comprend la Couverture et le Résumé, un Extrait, mon petit avis et toutes les Infos. qui valent le coup. 
 

 

 


La vérité vraie

Mark est un enfant comme les autres. Il a un chien nommé Beau et un rêve : escalader un jour le mont Rainier.
Mais ce jour arrive plus tôt que prévu. Car Mark a une maladie. Du genre à rater une année entière de classe. Du genre dont on ne réchappe pas toujours.
Alors, Mark fugue : rien ne les empêchera, lui et son chien Beau, de gravir cette montagne. Et peu importe si c'est la dernière chose qu'il fait de sa vie.
Le voyage d'un petit garçon en quête de vérité, le premier roman magistral d'un professeur des écoles, qui touchera au coeur petits et grands.
Les enfants ont enfin leur John Green !


Extrait

« Je me tortille pour enlever mon sac à dos et tâche d’ouvrir la fermeture Éclair. J’ai les mains qui tremblent, et mes doigts refusent d’obéir aux ordres que leur donne mon cerveau. Beau gémit à côté de moi. Le froid se referme autour de nous, nous lacérant de ses ongles glacés. Je le sens qui s’infiltre douloureusement jusqu’à mes os.»

(page 155) 


Mon Avis

Ce qu'il faut retenir de l'histoire... Mark, 11 ans a fugué. Accompagné de son chien Beau, il souhaite gravir une montagne, une promesse qu’il doit tenir et une décision qu’il a prise pour une fois seul. Déterminé, Mark mène une aventure tumultueuse avec son chien entre mauvaises rencontres et affres de la maladie.  

 Mon ressenti: C’est l’histoire d’un petit garçon qui a une lourde maladie, une récidive et qui refuse de repartir dans le douloureux parcours des traitements. Il est en colère. Et cette colère va s’exprimer dans la douleur et l’amitié tout au long du roman. Je connais ce sentiment. Je suis atteinte d’une maladie incurable, moi aussi je déteste parfois le monde, quand je ne me déteste pas moi-même de ce que je suis, de ce que je vis et ce que je fais vivre à mes proches. Je n’ai jamais voulu lire de livre jusqu’à maintenant qui parle de maladie chronique ou pire, car je trouvais que c’était blessant de voir certains lecteurs avoir de l’empathie pour des personnages de fiction (version édulcorée) quand ils n’en ont pas pour la personne réelle qui est malade en face d’eux et qu’ils ne voient pas, qu’ils ne veulent pas voir. C’est ça la vérité. Un terme que le héros — mais pas seulement curieusement dans ce livre — prononce souvent. Mes propos peuvent surprendre, c’est que je suis humaine, et je le reconnais, parfois la colère prend le dessus et je prends à cœur l’égoïsme de certains. Mais j’ai appris à canaliser ma colère au fil des années... en ce moment elle refait surface, de nouveaux événements, mais cela appartient à mon histoire personnelle, celle que je ne livrerai jamais entièrement.

Mark n’est pas seul dans son périple, à savoir gravir le mont Rainier comme promis à son grand-père, alpiniste, qui est décédé depuis. Il a un chien, petit et gentil, Beau. Comme tous les bons chiens, Beau va le suivre dans toutes ses aventures, au péril de sa vie. J’ai eu peur pour lui et j’en ai voulu à Mark, ce garçon est si jeune (11 ans) c’est vrai, mais mettre en danger la vie de son chien, ne se rendait-il pas compte ? me demandais-je souvent.

Tout au long de l’histoire, Mark a mal, à la nausée et d’horribles migraines, mais il avance, il brave tous les dangers, il arrive à se nourrir et à dormir au chaud. Toujours avec son gentil chien, prêt à défendre son maître si jamais.

À côté de ce récit, apparaissent régulièrement et brièvement les états d’âme de sa meilleure amie, Jessie. Son amitié est solide, elle sait où est Mark et se fait un sang d’encre du sort de son ami, si elle doit le trahir pour le sauver, rassurer ses parents qui pleurent, ses pensées sont un tourbillon répétitif, mais tellement touchant. Elle le connaît depuis toujours, et il est malade depuis toujours avec des années de paix au point que tout le monde y compris Mark a cru que le mal était totalement parti.

J’interprète que Mark ne fait pas ce périple pour aller mourir là-haut en ayant fait ce choix – rares sont ceux qu’il a eus en si peu d’années de vie —, mais pour exhorter sa fureur de vivre au contraire de celle de se laisser mourir. Il fallait que la colère explose, qu’il soit dans un état de vie préoccupant perdu au milieu de rien pour qu’enfin il y voie clair. Que la vie de son chien soit peut-être en danger pour qu’il réalise. Et c’est pour cette raison que j’ai adhéré à cette histoire, j’ai senti sa témérité, j’ai senti sa douleur et son impuissance, mais l’espoir est le plus fort sentiment dans cette histoire. Là où on pense que la dépression qui anéantit toute énergie physique et mentale est la réaction naturelle à une maladie comme la mienne ou celle de Mark, je réponds, il répond par ceci : oh que non ! C’est la joie de vivre, la force de se battre qui entrent en action. C’est le corps qui est malade, pas l’esprit et comme emprisonné dans un corps qui dépérit, Mark prouve son courage et sa détermination à vaincre sa maladie (qui peut se guérir). Pas de pathos pour autant, il décrit ce qu’il ressent et on a mal avec lui, mais la multitude d’actions et d’évènements empêche tout arrêt sur image « pleurez sur mon sort ». La fin est comme je souhaitais, je redoutais le happy end tout comme son contraire avec la mort de Mark, finalement c’est comme dans tout le récit de la douceur, de la pudeur et de l’espoir. La plume de l’auteur m’a totalement embarquée dans les méandres de mes émotions. Ses descriptions souvent en métaphores ne laissent pas place au flou, on ressent exactement ce que vit Mark. J’ai adoré cette alternance des récits des deux enfants, cela permettait de savoir qu’il pensait être seul, mais qu’on savait, nous, à quel point il était aimé et entouré. Cela expliquait d’autant plus sa fugue, ce besoin de faire cela seul, avec son chien.

Coup de cœur. Merci pour tout ce que ce livre m’a apporté. La colère, la douleur, la solitude présentes dans ce livre me parlent sensiblement. J’en suis très émue. Merci pour cette histoire de courage et d’amitié, de force et de sagesse le tout écrit d’une délicieuse plume poétique. Quand je regarderai la couverture de ce livre, je sourirai, je penserai à cette fiction et cette aventure qu’on vit de l’intérieur. 


Infos sur le livre

La Vérité Vraie de Dan Gemeinhart, 288 pages, paru le 10 novembre 2016 aux édtiions Robert Lafont, dans la collection R jeunesse. 

Sites intéressants:

Collection R jeunesse : ici Facebook de la collection R : ici

Site de l'auteur: lien.

 

Robert Laffont

 

Addict de Jeanne Ryan

Par Le 02/09/2016

Note

 3,5/5

* Troublant ! *

 

 Ce billet comprend la Couverture et le Résumé, un Extrait, mon avis avec un mini-résumé plus personnel et toutes les Infos. qui valent le coup. 

 

Bonne lecture et pensez s’il vous plaît à laisser une trace de votre passage via les commentaires  ! 

 


Addict nouvelle édition

Le roman visionnaire dont est tiré le film Nerve, produit par Lionsgate, avec Emma Roberts dans le rôle de Vee et Dave Franco dans celui de Ian.
Sortie le 24 août au cinéma.

Êtes-vous plutôt Joueur... ou Voyeur?
Addict est un jeu qui diffuse sur Internet des défis filmés en direct. Vee, 17 ans, n’est pas sûre d’avoir le cran d’y participer. Mais les organisateurs connaissent ses désirs les plus secrets et finissent par la convaincre, avec des cadeaux qu’elle ne peut refuser... et un partenaire irrésistible.
Une fois en équipe avec le beau Ian, Vee ne peut qu’accepter le défi suivant, puis un autre, et encore un autre... D’autant que l’engouement des milliers de Voyeurs en ligne la pousse à dépasser ses limites et ses peurs.
Bientôt, le jeu prend un tournant plus que malsain : il devient dangereux, voire mortel. Mais comment décrocher quand on est pris dans l’engrenage ?


«J’espère qu’il a raison. En tout cas, nous avons tous les deux le sourire jusqu’aux oreilles en attendant le verdict d’ADDICT. J’ai du mal à croire qu’à peine quelques heures plus tôt, j’étais en train de bouder en coulisses pendant que ma meilleure amie me poignardait dans le dos. En l’espace d’une soirée, j’ai gagné des super cadeaux, goûté à d’incroyables montées d’adrénaline, et peut-être empoché du cash. Sous oublier la cerise sur le gâteau : je suis assise à côté d’un mec hyper craquant qui me dévore des yeux!

J’adore ce jeu.» 

(page 151/344)


Ce qu'il faut retenir de l'histoire... Un nouveau jeu sur le net permet de gagner des cadeaux forts intéressants. Pour y participer, il faut accepter un premier défi. Vee, 17 ans, se sentant effacée auprès de sa meilleure amie populaire et invisible devant le garçon qui l’intéresse, y joue juste une fois et gagne haut la main. Mais ce n’est que le début d’une suite de défis toujours plus farfelus — voire malsains — les uns que les autres que Vee doit affronter en binôme avec le beau Ian. En récompense ? Des cadeaux qui assurent un avenir plein de promesses. Vee a de quoi être fière d’elle, enfin, c’est à voir... car le jeu réserve bien de mauvaises surprises !  

 

Mon ressenti:   

PRENANT, le livre se lit tout seul grâce au rythme sans arrêt relancé par de nouveaux défis.

DÉROUTANT,  aux défis simples, les choses se corsent par la suite...

* INQUIÉTANT, la fin m’a franchement mise mal à l’aise. « Et si ça arrivait vraiment ? »

Un roman qui m’a agréablement surprise. J’ai passé un super moment surtout vers la fin où j’ai sérieusement serré les dents tant le suspense était à son comble, et tant la fin est perturbante !!!! 

Le personnage de Vee est trop jeune pour que je puisse m’identifier, mais j’ai imaginé mes neveux (âgés d’une dizaine d’années) et j’ai souvent levé les sourcils et dégluti au fur et à mesure de ma lecture. Et si ça arrivait un jour??? Avec toutes les télé-réalités qui montrent tout et n’importe quoi s’enfonçant toujours plus dans la bêtise, qui sait si le genre de défi que l’auteure a créé pour cette histoire ne sera pas un jour proposé ? Autant les premiers défis sont mignons et permettent à l’adolescente de s’affirmer, autant les derniers, le dernier plus précisément qui se déroule dans un huis clos m’a mis mal à l’aise. De plus, la fin est ouverte, car le jeu comme le dit le slogan du livre n’a « ni règles ni pitié ». 

Les personnages rencontrés tout au long du livre sont plutôt stéréotypés, c’est certain, mais il y a quand même pas mal de petits rebondissements notamment sur les amis de Vee. Le livre apprend bien une chose : ne vous fiez pas aux apparences. Même le public qui suit Vee et Ian dans leurs défis n’est pas toujours le meilleur, ce que je trouve plutôt inquiétant encore une fois. 

Le duo Vee et Ian est génial. Je suis contente du dénouement les concernant, je ne dirai pas pourquoi, vous pourriez être surpris. (ne vous fiez pas aux apparences, je vous dis ;) ). 

Le style de l’auteure est simple et s’adresse plutôt à un public adolescent. Le rythme est d’ailleurs prenant, de manière à ne pas s’ennuyer. Un défi se termine qu’un autre avec toutes ses péripéties qui l’accompagnent démarre. Mais ce n’est pas qu’une histoire de défis, c’est aussi comment le virtuel peut contrôler une personne, un public. On peut raconter n’importe quoi au public, il dira « OK » et « ENCORE ». De même, avec le virtuel, toute la vie d’un participant est désormais connue, contrôlée. C’est un peu la voie que nous prenons avec les réseaux sociaux, mais comment faire, car on ne peut pas vivre en ermite couper du monde. Ce monde (notre monde) évolue vers des méthodes de plus en plus intrusives où la personne elle-même devient un produit consommable. 

Je vous l’ai dit, cette histoire fait réfléchir, mais je crois qu’il est trop tard pour mettre de la distance entre le net et l’internaute, on est « fiché ». Moi, parano ? Hum, je ne sais pas. 

Merci pour cette lecture qui m’a fait sourire, déglutir et surtout réfléchir. Nous ne sommes pas sortis de l’auberge! (lu et écrit en le 1er juin 2013)


 

Addict de Jeanne Ryan, aux Editions Robert Laffont, collection R, 360 pages. Sortie le 21 février  2013.

Nouvelle édition sortie le 25 août 2016. 

Son titre en VO s'intitule Nerve.    

  Sur l’auteure :

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  • son site officiel : ICI

 

Sur la Collection R :

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  • Site de la collection : ICI

 

Trailer du film : (sorti le 24 aout 2016)

 

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Angie, 13 ans disparue... de Liz Coley.

Par Le 31/05/2016

 

Ma Note 4/5

Très bien ficelée !

 

 Ce billet comprend la Couverture et le Résumé, un Extrait, mon avis avec un mini-résumé plus personnel et toutes les Infos. qui valent le coup. 

 

 

 

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Angie, 13 ans disparue

Résumé éditeur : En camp de vacances, Angie, 13 ans, disparaît. Elle revient chez elle, persuadée de s'être seulement égarée quelques heures. En réalité, trois ans se sont écoulés. Trois ans sans le moindre souvenir, si ce n'est de profondes cicatrices aux chevilles et aux poignets, et une étrange bague à l'annulaire. Tout laisse à penser qu'Angela a vécu l'enfer. Mais que s'est-il réellement passé ? Et pourquoi a-t-elle tout oublié ?


 Extrait

         « – Tu crois que je vais retrouver la mémoire ? Longtemps, sa mère garda le silence. Angie se recula et capta son expression torturée, la tristesse dans ses yeux, une seconde avant qu’elle se ressaisisse.

         Puis elle dit :

– Pendant trois longues années, je n’ai eu qu’une idée : savoir ce qui t’était arrivé. Aujourd’hui... Pour être honnête, je me demande si j’ai envie que tu te souviennes...

            Là-dessus, nous sommes d’accord. » 

(Pages 58/59 )                                      


Mon Avis

Ce qu’il faut retenir : Angie revient au domicile de ses parents, persuadée de rentrer d’un séjour avec les scouts dans la forêt. Seulement, voilà trois années qu’elle était portée disparue. Que s’est-il passé ? Va-t-elle retrouver la mémoire ? Son esprit semble avoir volontairement fermé des portes qu’elle va devoir forcer si elle veut connaître la vérité. TOUTE la vérité...

Mon ressenti : 

Cela faisait un moment que ce livre était sur ma pile à lire. Après avoir lu Je t’ai Rêvé de Francesca Zappia, j’avais besoin de continuer à lire des histoires à suspense. L’idéal ? Un livre dans la veine des thrillers psychologiques. Ici, au résumé je pensais lire un thriller ou un drame comme Perdue et retrouvée de Cat Clarke que j’avais beaucoup aimé. Ma surprise fut telle avec Angie, 13 ans, disparue ...que j’ai dévoré le bouquin en quelques soirs. Je ne m’attendais pas à une telle plongée psychologique et tant mieux ! C’était si intéressant, original, quoique rapide dans sa résolution pour une maladie si profonde. Quoi, une maladie ? Non, je ne vous dirai rien. Les lecteurs qui ont lu cette histoire m’ont dit avoir beaucoup aimé, mais ont respecté mon temps de découverte. N’allez pas lire à la fin les remerciements de l’auteure, car elle en parle plus longuement. Je souhaite une découverte pour vous aussi, si vous n’avez pas encore ouvert ce livre.

Angie est une jeune héroïne qui a un trou de mémoire de trois années. Hier, elle était une enfant, aujourd’hui c’est une jeune femme avec des courbes et des ...cicatrices. Face au miroir, c’est un électrochoc, ses parents ne lui mentent pas, elle a bien disparu et à constater les dégâts sur sa personne, elle a forcément terriblement souffert.

Seulement son esprit est fermé. Au fil de la lecture, des indices qui ne trompent personne ni nous ni l’héroïne nous amènent à nous poser certaines questions sur la jeune femme. Aidée par une psychothérapeute, Angie va commencer des séances d’hypnose… la suite ? Je ne dirai rien ! Et pourtant, j’aimerais tellement développer. Disons que certains personnages dans cette intrigue vont être poignants, terrifiants, fragiles. J’avais déjà vu des films sur ce genre de sujet et à chaque fois je reste assez choquée de voir une telle complexité de l’esprit chez un individu qui a été maltraité. Ce livre parle d’un enlèvement, mais il va faire tomber bien des masques, l’horreur et le dégoût sont au rendez-vous. J’ai eu du mal avec certaines scènes, même si c’est du Young Adult, évoquer une action terrible même en nous épargnant les détails reste terrible parce qu’au-delà de notre imagination, il y a le fait que tout existe et tout est possible dans la nature humaine. Les infos télévisées nous jettent parfois à la figure sans nous préparer ce genre de travers de l'humanité et récemment les réseaux sociaux où vous lisez le statut d’un ami et en dessous le statut d’un journal de presse parlant d’un horrible drame. Le pire existe ce qui rend la lecture d’Angie 13 ans disparue triste, comme c’est de la fiction la résolution est plus « simple » heureusement pour mon cœur bourré d'empathie qui oublier parfois son bouclier.

En bref, j’ai beaucoup aimé cette histoire intéressante et originale, avec des rebondissements qui donnent un bon rythme tout au long du roman. C'est une belle surprise, il y a des passages tristes franchement douloureux qu’on n’arrive à gérer que par la distance comme l’héroïne elle-même. Quand on y repense, elle a trinqué la pauvre, c’est horrible, heureusement que la manière dont tout se passe est supportable. Je ne pensais pas garder dans ma bibliothèque un tel récit. Je le conseille ! 


Infos sur le livre

Angie, 13 ans, disparue ... de Liz Coley, 384 pages chez France Loisirs, sorti en 2013.  

 

Sites intéressants:

  • Site de l'éditeur: ICI
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France Loisirs

Je t'ai rêvé de Francesca Zappia.

Par Le 13/05/2016

Note 5/5

* Troublant et bouleversant ! *

 

 Ce billet comprend la Couverture et le Résumé, un Extrait, mon avis avec un mini-résumé plus personnel et toutes les Infos. qui valent le coup. 

 

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Je t'ai rêvé

La folie est son quotidien, rien ne la préparait à être « normale ».
- On joue au jeu des vingt questions ?
- OK , mais c'est moi qui les pose cette fois.
- Ça marche.
- Si je devine en moins de cinq questions, je serai vraiment déçue.
Il esquisse un sourire et répond :
- Ne m'insulte pas.
- Est-ce que tu es vivant ?
- Oui.
- Tu habites ici ?
- Oui.
- Je te connais ?
- Oui.
- Est-ce que je t'ai rêvé ?


Un premier roman bouleversant par la jeune prodige de vingt-deux ans qui a conquis John Green (Nos étoiles contraires).


« J’ai passé les trois semaines qui ont suivi à faire des séjours à l’hôpital. À la fin de la deuxième semaine, je hantais plus souvent mon salon, mais la Fossoyeuse me bombardait de médocs comme si on était en plein Blitz. Je me réveillais tous les matins avec l’image du Miles sanglant gravée dans ma mémoire et chaque nuit je rêvais que j’étais plantée sur le sol du gymnase sur lequel s’étalait en rouge le mot “Communistes”, tandis que le tableau des scores de MCCoy gloussait sur le mur derrière moi. 

Plus rien n’était bon, ni au goût ni à la vue. Je ne savais pas si c’était à cause de moi ou des cachets (....) J’avais parfois l’impression que j’étais en train de mourir, que la terre s’ouvrait sous mes pieds ou que le ciel allait m’avaler tout entière. »

(Page 143/450)

=> Découvrez le début du roman: ICI


Ce qu'il faut retenir de l'histoire...   Alex a un but : aller à l’université. Or, elle ne sait pas faire la part des choses entre la réalité et les délires fabriqués par son esprit paranoïaque et schizophrène. En entrant dans son nouveau lycée, tout est chamboulé entre ses techniques pour différencier le vrai du faux qui s’avèrent peu fiables à la rencontre d’amis – les premiers-même d’un jeune homme qu’elle pensait avoir inventé quand elle était enfant. Elle ne sait plus ce qui est réel ou non, mais elle est bien décidée à être une adolescente comme tous les autres.

Mon ressenti:   

J’ai commencé ce livre alors que j’étais épuisée, en panne de lecture, mais la quatrième de couverture annonçait une lecture fluide, aérée tout en étant poignante. J’étais curieuse et tant mieux, car ce fut effectivement le cas : fluide et poignant. L’histoire est pleine de dialogues et le style « parler jeune » (abréviations et langage familier) a rendu léger le sujet grave qu’est la schizophrénie.

Voilà j’ai commencé mon avis.

Et pourtant, je n’arrive pas à continuer d’écrire tellement l’histoire me perturbe encore. Par où commencer ? Il faut que je raisonne alors que je frissonne de partout quand j’essaye de penser à tout ce qui m’a plu, quand je revois des scènes dans ma tête. Aux détails qui changent quand vous avez le final en tête…

Tout d’abord, le pitch pour ce roman est excellent : Alex, enfant, veut délivrer des homards dans l’aquarium d’un supermarché, un garçon aux beaux yeux bleus l’aide à les libérer. Un homard remercie Alex. C’était une hallucination : les homards sont toujours dans l’aquarium et pas sûr que le garçon ait été réel aussi. Ainsi est la vie d’Alexandra Ridgemont, le réel et le non réel sont emmêlés, rendant parfois impossible de différencier l’un de l’autre. Elle est schizophrène, voit des choses improbables sur fond de paranoïa constante, en plus d’être une adolescente, vous voyez le tableau ?   

Après l’histoire des homards, le récit continue à l’adolescence d’Alex quand elle intègre un nouveau lycée et tombe sur un jeune homme qui ressemble à celui qu’elle pense avoir réellement vu devant l’aquarium aux homards. Réel ou pas réel ? C’est à vous de le découvrir, à vous de suivre cette jeune femme et d’apprendre en même temps qu’elle ce qui fait mal ou non. Je ne dirai rien de plus sur sa maladie hormis un fait. Qu’elle prenne ou non des cachets ou photographie ce qu’elle observe pour essayer de différencier le vrai du faux, tout ceci ne suffit pas et c’est ce qui intensifie notre malaise. On est dans sa tête et à la fois spectateur de sa chute inévitable. Heureusement que c’est du young adult qui « édulcore » certaines vérités. (Dis donc je suis hyper énigmatique) L’auteure a très bien su parler de cette maladie sans nous forcer à plonger le nez dans un décor glauque, le sujet est traité avec subtilité et respect pour les vrais malades ce qui est appréciable.   

Il est rare que j’aie un coup de cœur si le style n’est pas classique, que voulez-vous, j’ai besoin de me nourrir de textes correctement écrits, je fronce les sourcils quand l’auteure se met à écrire comme on parle, ou plutôt comme un adolescent parle. Néanmoins, ici c’était nécessaire, cela nous rend très proche de l’héroïne, je suis totalement entrée dans son délire, si vous saviez comment ce livre me chamboule. Je trouve poignant cette manière de voir le monde, de marcher parmi les autres avec cette différence qui crée un fossé énorme.

Et la belle surprise dans tout ça, ce sont les rencontres avec d’autres élèves qui deviendront ses amis, malgré son énorme handicap, ses délires de tout instant (les communistes l’observent, sa mère a empoisonné son repas). Malgré sa paranoïa maladive, elle vit ce que toute adolescente lambda est en droit de vivre. Même une romance absolument mignonne entre deux personnages qui ont un caractère bien trempé. C’était si beau, si touchant, la bouffée d’air frais qu’il fallait. En effet, le drame est sur toile de fond, prêt à jaillir au premier plan doucement mais surement pour exploser à la fin, noyant le tableau dans le néant. La dernière partie m’a fait mal. J’en ai pleuré. J’avais compris certaines divagations, mais je n’ai rien vu venir pour d’autres et pourtant j’étais totalement investie à essayer de dénouer le vrai du faux. Je me suis sentie proche d’Alex, ses hallucinations, ses pensées, sa paranoïa. Elle est bouleversante.

Désolée de n’avoir pas su écrire un avis objectif, vous décrivant le nombre de parties (3), de vous parler des personnages secondaires (ils sont tous tip top), de donner mon avis pour l’intrigue sur le lycée (seul bémol, elle ne m’a pas passionnée, une histoire de panneau des scores). Je suis dans l’émotion, c’est aussi ça avoir un coup de cœur, manquer de mots et se laisser transporter par les sensations.  

En bref, ce livre m’a bouleversée, j’ai eu des insomnies, la boule au ventre ! Qui aurait cru qu’un jour je ne ferai pas attention au langage utilisé. Ce livre m’a fait un bien fou (sans jeux de mots) et pourtant il m’aura fait pleurer. Définir ce qui est réel ou non, vivre dans toutes ces vies enchevêtrées. Alex se voile la face, est dans le déni. Parler de la schizophrénie dans le YA, il fallait oser. Pari réussi. Panne de lecture terminée.


 

Je t'ai rêvé de Francesca Zappia, 450 pages, sortie le 12 Novembre 2015 chez Robert Laffont dans la Collection R.

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Piège dans les ruines d'Alice Adenot-Meyer.

Par Le 29/03/2016

 

Ma Note 4/5

Comme un souvenir/délire de mon enfance !

 

 Ce billet comprend la Couverture et le Résumé, un Extrait, mon avis avec un mini-résumé plus personnel et toutes les Infos. qui valent le coup. 

 

 

 

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Piège dans les ruines

Résumé éditeur : Pas cool, d’être une ado ! Vos parents vous envoient n’importe où en vacances, sans vous demander votre avis. Cette fois, Jeanne, parisienne de quinze ans, part chez une tante qui vit dans les Vosges avec sa famille d’attardés écolos. Et si ce séjour tant redouté lui réservait quelques surprises ? Les cousins ne sont peut-être pas si ploucs que ça, finalement… Leur ami Élias joue merveilleusement du piano, et les balades en forêt ne manquent pas d’attrait… Mais lorsque des événements inquiétants commencent à se produire dans les environs, les jeunes se trouvent entraînés malgré eux dans une aventure aussi excitante que dangereuse…


 Extrait

« Je me risque à regarder le garçon aux cheveux noirs. Son visage s'est éclairé comme un lac sous le soleil. Je frissonne. Quand il sourit, son expression change si radicalement ... c'est indescriptible. Nos yeux se croisent. Les joues en feu, je détourne les miens en vitesse pour les poser sur la toile cirée jaune à fleurs rouges. Je la fixe comme si je venais de découvrir un Van Gogh. Oh misère ! Dans quel pétrin suis-je en train de me fourrer ? » (Page 24, fin du chap. 3 )                                      


Mon Avis

Ce qu’il faut retenir : 

Jeanne, adolescente parisienne, part pour des vacances dans les Vosges chez une tante qu’elle connaît très mal. Bart et Christa, ses cousins, ont aussi invité un ami, Elias musicien tout comme eux. Quelques morceaux de musique, un peu de trempette dans la piscine d’un voisin et des promenades dans la forêt, finalement Jeanne ne s’attendait à tomber autant sous le charme. Le mystérieux ami des cousins n’y est pas pour rien. Seulement, Elias a une curieuse habitude, il aime se promener la nuit et la nuit est souvent source de danger. Une vraie aventure commence pour ce groupe de jeunes intrépides ! 

Mon ressenti : 

 Je suis ravie de retrouver la plume d’Alice Adenot – Meyer après avoir adoré Sortilèges Interdits (dont j’attends la suite). Dans cette histoire, j’ai d’abord été surprise par le style « parlé adolescent » vu que c’est du point de vue d’une jeune héroïne de quinze ans, j’aurai dû m’y attendre, mais nous sommes loin du style de Sortilèges Interdits. Cette impression passe car j’ai été vite happée par le récit grâce aux descriptions de la nature vosgienne et les pensées de l’héroïne qui s’avèrent tellement authentiques. C’est une jeune fille attachante. 

    Au fil des pages, les décors vosgiens, la description de la forêt, des grottes, des ruines, cela m’a rappelé mon enfance. Quand j’étais petite, parisienne moi aussi, nous allions en vacances dans les Vosges et j’étais tout heureuse de faire remonter ces bons souvenirs. J’ai trouvé qu’il y avait un souci du détail excellent, tellement juste. J’y étais ! J’y retournais ! Il manquait plus que la roche aux fées, un endroit qui a marqué ma jeunesse. Vraiment chapeau pour m’avoir de nouveau emporté dans cette intrigue et fait ainsi voyager. Avec cette aventure, je me suis aussi revue petite, j’aimais m’inventer des intrigues policières dans le parc en face de chez moi, c’était une histoire faite pour me plaire du début à la fin. L’écriture est toujours aussi fluide, je faisais défiler les pages et souriais de toutes mes dents quand certains passages descriptifs devenaient franchement poétiques me confirmant bien que c’était Alice la chef d’orchestre de cette composition.  

    Cette addiction au roman n’aurait pas été possible sans le charisme des personnages. Le courage, la témérité, l’humour de Jeanne, elle est jeune mais tellement marrante, j’ai adoré ses réflexions. Elias est un personnage intéressant, même s’il reste drôlement mystérieux. Les cousins ne sont pas très développés, il faut dire que cela va si vite, mais ils ont le cœur généreux. La musique a une petite place qui n’est pas pour déplaire. J’ai trouvé ce cadre très agréable. De manière générale, Jeanne débarque dans une famille écolo et simple, aux bons sentiments. Des valeurs que la jeune fille avait oubliées obsédée par sa popularité à Saint Maur en sortant avec THE garçon que les filles veulent toutes. 

    C’est donc une bonne lecture pleine de sérénité, d’humour mais aussi de surprise et d’effroi, la douche froide. Derrière la douceur et la gentillesse, nous sommes face à des ennemis dont j’ai eu du mal à croire l’existence. Comment peut-on agir ainsi en toute impunité ? Il y en a qui ont vraiment l’esprit dérangé. La dernière partie est dure, je ne m’attendais pas à ce retournement de situation. La lecture légère devient oppressante, le cadre de rêve se transforme en cauchemar. Le suspense est à son comble, que se passe-t-il donc dans cette forêt ? Il est tout de même question de la mort d’un homme, je n’en dis pas plus. Plus on avance dans le récit, plus la tension est palpable, on se dit « non, mais ce n’est pas possible ? ».

En bref, un roman qui se lit vite parce qu’il est court mais surtout parce que la plume est efficace. Le décor vosgien m’a particulièrement plu, la petite romance est mignonne. Des personnages jeunes et authentiques plongés dans une intrigue au cœur de la forêt, des grottes et des ruines loin d’être inhabitées, cela avait tout pour me plaire. La musique chère à l’auteure est présente, mais en second plan comparé à Sortilèges interdits que j’avais adoré ! Allez Alice, j’attends le roman suivant ! ;-)


Infos sur le livre

  

Piège dans les ruines d'Alice Adenot-Meyer, 186 pages chez Rebelle Éditions, sorti le 10 novembre 2015. 

 

Sites intéressants:

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Rebelle Editions

La Proie du Papillon de Stéphane Soutoul

Par Le 06/03/2016

 

Ma Note 5/5

" Passion Transgression Expiation "

 

 Ce billet comprend 3 bonnes raisons de lire ce roman, la Couverture et le Résumé, un Extrait, mon avis avec un mini-résumé plus personnel et toutes les Infos. qui valent le coup. 

 

 

 

Bonne lecture et pensez s'il vous plaît à laisser une trace de votre passage via les commentaires! 


3 bonnes raisons de lire cette histoire

* Machiavélique. 

* Torride.

* Funeste.


La proie du papillon couv

« Quand une femme frappe dans le cœur d’une autre, elle manque rarement de trouver l’endroit sensible, et la blessure est incurable. »
Pierre Choderlos de Laclos

Sulfureux. Indécents. Mortels… 
Avez-vous déjà entendu parler des Fils d’Éros ? On prétend à mi-voix que ces professionnels de la séduction joueraient avec les sentiments et bouleverseraient la vie de leurs victimes.
Judith de Ringis est une femme d’affaires aussi douée qu’impitoyable. Pour se débarrasser d’une concurrente gênante, elle requiert les services de l’un de ces mercenaires. Marco, dit le Papillon, s’engage à briser sa proie.
Cependant, manipuler les choses de l’amour n’est jamais simple, surtout quand les plus redoutables prédateurs se révèlent, eux aussi, capables d’émotions…

 


 Extrait

« La pluie diminua enfin et les grondements du tonnerre s’espacèrent. La fureur de l’orage se calmait. Rien à voir avec la fièvre et le trouble qui me consumaient de l’intérieur. Pour la première fois de ma vie, je percevais un homme autrement qu’en vulgaire objet sexuel avec une date limite de consommation. Comme cela était difficile d’exprimer les sentiments inédits qui me submergeaient en sa présence. Des liens étroits et indescriptibles nous unissaient. Marco et moi, c’était désormais à la vie, à la mort. »

(Page 294)                                            



Mon Avis

Ce qu’il faut retenir :

Judith de Ringis est une femme d’affaires pleine de noirceur qui n’a aucun sens moral, aucune pitié, seuls ses désirs comptent. Sa vie serait parfaite si Annie Laurens, amie depuis l’université qu’elle a en réalité en horreur, ne lui faisait pas de l’ombre. Généreuse, honnête et maman d’un petit garçon, quasi tout réussit à Annie, même professionnellement sauf dans sa vie privée. Cela tombe bien pour Judith qui fait alors appel à la mystérieuse organisation secrète des Fils d’Éros, plus précisément à Marco. Dit le Papillon, le magnétique Marco a pour mission de séduire Annie pour mieux l’exterminer en échange d’une grosse somme d’argent, peu importe qu’Annie ait un enfant. Tandis que le magnifique Marco excelle dans son art de la manipulation et des jeux de séduction, Judith se découvre des sentiments longtemps refoulés lorsqu’elle se trouve au contact du Papillon. Prédateur tout comme elle, sans scrupule, sans limites, le désir de le posséder la titille. Jusqu’où le jeu du Papillon peut-il mener face à une jeune femme aussi diabolique que lui ?      

 

Mon ressenti : 

Voilà une lecture qui une fois terminée m’a fait passer une nuit blanche tellement j’étais frustrée d’avoir dévoré si vite le roman. C’est la deuxième œuvre que je lis de Stéphane Soutoul (son premier livre et celui-ci) et mon coup de cœur pour sa plume reste intact, je crois qu’il peut m’embarquer où il veut, je lui fais totalement confiance.    

    Le résumé de la Proie du Papillon fait penser aux Liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos et il se trouve que j’en avais étudié les adaptations cinématographiques durant mes études de cinéma (versions de Vadim, Forman, Frears). Plan par plan… Livre comme films sont intéressants mais le décor et l’époque sont trop différents de notre histoire qui se déroule de nos jours et à New York. J’ai plutôt imaginé dès le début l’héroïne, parfaite business woman puissante et intouchable en l’actrice Sarah Michelle Gellar (dans Sexe intentions, film qui est la version la plus moderne des Liaisons dangereuses, ça tombe bien). Ainsi, il faut savoir que mon avis n’est pas dans la comparaison, mais que ma lecture s’est faite naturellement avec l’histoire de Laclos en tête, ce jeu diabolique entre prédateurs et proies. Je le précise car j’ai vu défiler de brèves critiques où la découverte du roman semblait totale, inédite. Si vous ne connaissez pas Laclos (confidences sous forme épistolaire entre deux libertins) ou ses adaptations, attention avec mon ressenti qui pourrait peut-être vous spoiler. Je trouve qu’à l’effigie du papillon (titre et couverture), Stéphane rend un bel hommage, il a tissé une intrigue en référence à celle de Laclos puis a pris son envol vers notre temps, avec nos préoccupations et nos valeurs morales actuelles. Sans parler de quelques critiques sur notre société. C’était une idée aussi brillante que réussie !

    Le livre au titre si bien choisi revête une couverture belle et sobre. Les chapitres sont nombreux ce qui crée une vraie addiction avec l’impossibilité de retourner dans les obligations du quotidien. J’ai adoré ce récit où les sentiments sont si ambigus, c’en était enivrant, tellement de suspense, de sensualité. Je ne sais pas si tous les livres de Stéphane Soutoul ont tous ce pouvoir attractif mais cela va faire deux fois que je tombe sous le charme. Le style est si fluide, si précis, si évocateur. À chaque fois qu’il est question de séduction ou de manipulation je suis happée par les mots, la scène s’imprimant dans mon esprit de manière si détaillée. Même les actions torrides étaient réussies, excitant les sens. Comme quoi il est possible d’écrire de l’érotisme sans être vulgaire et je n’en attendais pas moins de l’auteur. À noter que ce dernier a un vrai talent pour décrire les sensations féminines…

    J’en viens alors à notre héroïne, Judith. Elle est la parfaite « garce », antipathique dès les premières pages. Le contrat qu’elle passe pour éliminer sa rivale est d’une froideur incroyable. Rivale qui a un petit garçon, qui plus est. Oui Judith m’a dégoutée mais paradoxalement elle m’a plu et c’était à mon sens le véritable enjeu dans cette histoire. Comment rendre humain le pire de l’humanité ? Être dans la tête de cette femme, découvrir ses pensées les plus avilissantes mais aussi les plus troublantes, j’avais l’impression de faire du voyeurisme, c’était excitant de la suivre. J’ai aimé la traiter mentalement de tous les noms, la détester jusqu’à un retournement de situation où je me suis rendue compte qu’elle m’inspirait surtout de la pitié. Pourquoi ? Parce que derrière cette manipulatrice sans sens moral, l’accent est marqué sur sa solitude tout comme son impatience qui est une sorte de malédiction. Judith est une héroïne qu’il vous faut connaître, elle empreint les esprits, son personnage est si original et profond qu’on ne le trouve pas dans d’autres romans. 

    Puissante mais seule, il fallait quelqu’un qui ressemble à Judith, on en prend conscience bien avant elle : Marco est son âme sœur démoniaque, ces deux-là jouent dans la même cour. Cependant, j’ai tendance à penser que Judith a cette honnêteté d’être comme elle est, là où Marco le Papillon reste mystérieux et séduisant alors qu’il est aussi malfaisant. Judith fait tomber le masque, pas lui. J’ai été conquise par son charme malgré son jeu qui n’est pas double mais triple ou plus si c’est possible. Marco est si difficile à cerner que je n’ai pas ressenti son magnétisme de manière aussi hystérique que certains personnages dans le roman mais il a des atouts qui valent le coup… Toutefois, l’organisation des Fils d’Éros à laquelle il appartient est floue du début à la fin, j’aurais voulu en savoir plus. En effet, ils sont tous cachés dans un bar et font leur culte, Judith se confronte à eux, les décrit comme beaux et dangereux oui mais quoi d’autre ? C’est peut-être mon unique bémol, j’aurais apprécié en connaître davantage sur eux, leurs motivations, l’ampleur de leurs pouvoirs, les autres cellules dans le monde. J’avais l’impression que Marco travaillait avec/pour eux mais plus comme un prestataire qu’un adepte.  

    Enfin, j’étais avide de lire l’évolution des sentiments de l’héroïne. Comment ce qu’elle pensait contrôler allait-il se retourner contre elle ? Tout en me délectant d’observer Marco attirer toutes ces femmes dans sa toile, volontaire ou non. De toute manière, lui et Judith sont du même acabit alors les regarder se tourner autour c’était ce qui était le plus appétissant. On ne sait pas comment ils réagiront, leurs limites, leur imprévisibilité. Entre Judith qui chute sensiblement sans s’en rendre compte et l’attraction de Marco qui manipule ses proies que sont les femmes, j’ai passé un moment génial, chamboulée d’émotions contradictoires. Même aujourd’hui quand j’écris mon avis je n’arrive pas à avoir le mot précis sur ce que j’éprouve, le dénouement fait mal, totalement déroutant. (…) Fin du spectacle. C’est si dramatique que je n’ai pas applaudi, je vous laisse découvrir comment le piège se referme, comment le mot « machiavélisme » prend un nouveau sens lorsqu’on referme cet ouvrage. Toutes les explications finales en ce qui me concerne étaient un petit plus, utile ou non, ils renforcent la trame dramatique, plus d’hésitation sur nos doutes.

En bref, j’ai dévoré ce livre qui fait honneur aux Liaisons dangereuses de Laclos. L’héroïne, parfaite garce est marquante. Marco séduisant et chaud à souhait, mène avec elle une danse aussi endiablée que maudite dont j’ai adoré voir l’évolution. Le cadre de New York s’y prêtant à merveille. Quel duo d’enfer ! Une chute attendue qui ne m’a pas déçue. Pas de surprise sur les rebondissements, mais je n’avais pas le souhait d’inédit, je savourais l’histoire comme elle venait, voilà tout, sans vulgarité, sans fioritures. C’était fluide, percutant et déroutant. Un écrit de Stéphane Soutoul est une valeur sûre.

 


 

Infos sur le livre

  

La Proie du Papillon de Stéphane Soutoul, 416 pages chez Pygmalion (Flammarion), sorti le 10 février 2016. 

 

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Tu tueras le Père de Sandrone DAZIERI

Par Le 25/09/2015

 

Ma Note 5/5

 Une GROSSE bombe psychologique de 552 pages ! 

 

 Ce billet comprend 3 bonnes raisons de lire ce livre, la Couverture et le Résumé, un Extrait, mon avis avec un mini-résumé plus personnel et toutes les Infos. qui valent le coup d'être notées. 

 

 

 

Bonne lecture et pensez s'il vous plaît à laisser une trace de votre passage via les commentaires! 

 


 

3 bonnes raisons de lire cette histoire

 

  • Un duo atypique, marqué et marquant composé d'une policière qui a survécu à un drame violent et un jeune homme qui a été séquestré enfant pendant onze ans.  
  • Une enquête palpitante, sombre qui donne la nausée par son rythme en montagnes russes. 
  • Une écriture fluide, visuelle, percutante. C'est un pavé de 552 pages impossible à lâcher !

 


 

Tu tueras le père.

 

Petit garçon, Dante Torre a survécu à l’enfer de la séquestration. Il enquête désormais sur une vertigineuse affaire d’enlèvements d’enfants. Car son ravisseur sévit toujours...

« Meilleur thriller de l’année 2014 » selon Corriere della Sera, Tu tueras le Père est un véritable best-seller en Italie, vendu dans plus de dix pays et bientôt adapté en série TV.

Sous un soleil de plomb, un homme court, désorienté, le long d’une route qui mène à Rome. Luca, son jeune fils, a disparu lors d’un pique-nique familial dans le Pratoni del Vivaro, un parc naturel à quelques kilomètres de là. Les enquêteurs dépêchés sur place découvrent bientôt la mère dans une clairière, décapitée. Ils pensent que c’est lui, le mari, qui dans les affres d’une dispute conjugale, a tué son fils, puis caché le corps. Mais ou ? Aucune trace de l’enfant, nulle part. Quand Colomba Caselli arrive sur les lieux de la reconstitution, elle comprend immédiatement que quelque chose ne tourne pas rond...

Colomba a trente-deux ans et des yeux d’un vert changeant. Elle est belle, instinctive, physique, mais elle n’est plus en service. Elle a pris un congé à durée indéterminée après avoir assisté, impuissante, à un événement tragique qu’elle nomme avec pudeur « Le Désastre » et qui l’a laissée très fragile. Cependant, même retirée de la vie policière, elle ne peut cesser d’être un flic et l’un des meilleurs. Le commissaire Rovere, son ex-patron, le sait : il lui demande comme une faveur de mener l’enquête pour lui, en toute discrétion, et d’aller consulter un expert du rapt et de la maltraitance infantile, Dante Torre, surnommé « l’enfant du silo ». Avec son allure de Bowie punk, maigre et toujours vêtu de noir, complètement phobique, dépendant, obsessionnel et paranoïaque, Dante a une approche très personnelle de son travail. Et pour cause : il a été enlevé lorsqu’il était un tout jeune garçon. Pendant onze ans, il a grandi dans l’exiguïté d’un silo à grains avec pour seul contact avec le monde extérieur un mystérieux individu qu’il appelle « Le Père ».

À présent, l’enquête de Colomba le confronte à son pire cauchemar. Car, derrière la disparition du petit Luca, Dante reconnaît très vite la signature de ce « Père » jamais identifié, jamais arrêté. Mais si tel est le cas, pourquoi son geôlier aurait-il décidé de frapper à nouveau ? Et pourquoi tant d’années plus tard ? Colomba s’interroge : peut-elle vraiment se fier à son partenaire ? Ou bien Dante l’entraine-t-il, malgré elle, dans l’enfer d’une chasse aux fantômes ? Entre flashback, machinations et course contre la montre, Sandrone Dazieri construit un magnifique thriller qui plonge le lecteur dans un crescendo constant d’adrénaline.


 

Extrait                                                 

" – J’ai seulement mis à profit mon expérience. 

   – D’enfant kidnappé ? 

   – Vous voyez, commissaire, pendant onze années, les années les plus délicates dans la formation d’un être humain, j’ai vécu sans contact avec personne hormis les confrontations occasionnelles avec mon ravisseur. Ni livres, ni télévision, ni radio. Quand je suis sorti, le monde était pour moi incompréhensible. Les interactions sociales m’étaient totalement étrangères, comme pourrait l’être la vie d’une fourmilière pour vous. " 

(75/525 pages)

Des extraits sont en ligne par épisode : 

=> Episode 1

=> Episode 2 

 

 


 

 Mon Avis

Ce qu'il faut retenir de l'histoire:  

Un homme est en prison, il aurait décapité sa femme et tué son fils qui n’a pas été retrouvé. Le commissaire Colomba a survécu à un drame et n’est pas prêt de se remettre au travail. Pourtant, elle va s’occuper dans l’ombre de cette enquête dont elle pense que le ravisseur et l’enfant sont toujours dehors. L’étau se resserre lorsqu’elle fait appel à Dante, un jeune homme aussi traumatisé que perspicace, séquestré durant onze ans durant son enfance. Dante accepte de l’aider, mais l’affaire se complique lorsqu’il reconnaît le modus operandi de son propre ravisseur lorsqu’il était enfant. 

Mon ressenti : 

Quelle histoire ! Je suis encore sous l’émotion des dernières révélations. Il me faut quelques instants pour digérer tout ça. 

Ce livre est explosif ! Une tuerie ! 

Je suis immédiatement rentrée dans l’histoire, il faut dire que ça commence fort avec un extrait de la séquestration de Dante. Ensuite, nous découvrons au présent une scène de meurtre où une femme a été décapité, le mari se dit innocent mais est arrêté, il manque à l’appel leur fils… Le commissaire Colomba va suivre cette enquête à contrecœur, mais cela ne va pas nuire à ses capacités. Elle est excellente tout comme le binôme qu’elle choisit en la personne de Dante, une ancienne victime d’enlèvement et de séquestration durant onze ans. Si vous pensez que ce n’est qu’une histoire d’enlèvement d’enfant par un psychopathe ou un pédophile. Je n’en dirai pas plus mais Sandrone Dazieri a écrit là un livre extrêmement bien pensé. L'écriture est fluide et on sent le gros travail de recherche derrière. Je suis réellement impressionnée par toutes les pistes que nous suivons avec Colomba et Dante, comment une pièce de puzzle rentre dans une autre totalement surprenante.

Il y a quelques scènes insérées assez violentes – ce n’est clairement pas ce que j’ai préféré – comme une scène d’explosion décrit avec un tel souci du détail que j’en avais la nausée. Ces scènes prennent sens au fil de l’histoire, une manière de nous tenir en haleine par tous les moyens : pourquoi ces scènes ? Qui est le Père ? Est-ce que c’est bien lui le ravisseur trente ans après ? Qu’est-il arrivé à Colomba de si dramatique pour être ainsi perturbée et montrée du doigt par ses collègues ? Est-ce que l'enfant est encore vivant ? Pourquoi ci et pourquoi ça ? Je faisais défiler les pages à un rythme effréné, honnêtement c’est bien la première fois que j’ai lutté à m’en ronger tous mes ongles pour ne pas aller lire la fin tellement j’étais happée par l’enquête. Il faut dire qu’il s’agit d’enlèvement d’enfant, c’est un thème qui est douloureux, qui peut choquer. Heureusement rien de trop glauque, l’enquête mène plus loin -d'ailleurs on voyage pas mal, toujours en Italie- et il vous est impossible d’en deviner le dénouement. La dernière partie est un vrai tourbillon, je me suis tenu la tête des deux mains avec une expression de total choc sur le visage « noooooooon ». 

J’ai vraiment adoré ce livre, il m’a hanté plusieurs semaines, je pense même en avoir rêvé car j’avais besoin de régler ce qui me turlupinait dans cette histoire. Au début je pensais que c’était une histoire à la Copycat où Dante est exactement comme la psychologue le docteur Helen Hudson (Sigourney Weaver) terriblement traumatisée mais diaboliquement efficace pour reconnaître un modus operandi. Les deux aident la police dans des duos aussi touchants que géniaux. Mais ici, le duo est encore plus développé, Colomba et Dante sont incroyables ces deux-là, se mettent dans des situations qui réveillent leurs psychoses. 

La fin est ouverte. Le sujet de révélation est intéressant quoique ça reste toujours flou à l’heure actuelle. Il n’y a rien de plus à dire sur cette histoire, elle est complète, surprenante et intense. On en prend plein les yeux et les oreilles. Il y avait bien longtemps que je n’avais pas lu un thriller aussi bon ! Vive l'Italie ! 

 


Infos sur le livre

  

* Tu tueras le père de Sandrone Dazieri, 525 pages, aux Éditions Robert Laffont dans la Collection "La Bête Noire", parution le 8 octobre 2015. 

 

Sites intéressants:

  • Site de l'éditeur: lci
  • Site de l'auteur: Ici
  • Son twitter: lien
 
 

Merci à la collection "La Bête Noire" des Éditions Robert Laffont.

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La bête noire

 

 

Saga Night School de C.J Daugherty

Par Le 05/08/2015

 4,5/5

* Une saga pleine de suspense ! *

 

 Ce billet comprend 3 bonnes raisons de lire ce livre, la Couverture et le Résumé, un Extrait, mon avis avec un mini-résumé plus personnel et toutes les Infos. qui valent le coup d’être notées. 

 

Bonne lecture et pensez s’il vous plaît à laisser une trace de votre passage via les commentaires! 

 

 


 

 

 

  • L’ambiance. C’est le 1er point que je me dois de souligner. Le SUSPENSE ! Impossible de formuler la moindre hypothèse car à peine je pensais mettre le doigt dessus qu’un nouvel événement venait tout chambouler.

 

 

  • Des Personnages Mystérieux. Personne n’est celui auquel on pense (enfin Allie pense). Les personnages sont extrêmement CHANGEANTS, parfaitement sympathiques et attentionnés pour devenir survoltés et arrogants. Que de surprises !!! Ce sentiment perdurera dans toute la série…

 

  • Un trio amoureux. Oui encore un ! Classique mais alors entre Sylvain et Carter, Allie a de quoi hésiter. Ils sont liés tous les trois à quelque chose de plus grand. Probablement le mystère derrière la Night School que vous découvrirez ! À l’issue de la série même si je préfère Carter, j’aime beaucoup Sylvain qui s’est beaucoup investi... Une belle YA en tout cas et je suis totalement sous le charme ! 

 

 


TOME 1: 

NS 1

Poussez les portes de Cimmeria, complots et passions vous tendent les bras ...

     Allie Sheridan
déteste son lycée. Son grand Frère a disparu. Et elle vient d’être arrêtée. Une énième fois. C’en est trop pour ses parents, qui l’envoient dans un internat au règlement quasi militaire.


     Contre toute attente, Allie s’y plaît. Elle se fait des amis et rencontre Carter, un garçon solitaire, aussi fascinant que difficile à apprivoiser ...
     Mais l’école privée Cimmeria n’a vraiment rien d’ordinaire. L’établissement est fréquenté par un fascinant mélange de surdoués, de rebelles et d’enfants de millionnaires. Plus étrange, certains élèves sont recrutés par la très discrète « Night School », dont les dangereuses activités et les rituels nocturnes demeurent un mystère pour qui n’y participe pas.


     Allie en est convaincue : ses camarades, ses professeurs et peut-être même ses parents, lui cachent d’inavouables secrets. Elle devra vite choisir à qui se fier, et surtout qui aimer ...

 


 

 

« Allie se figea et retint sa respiration.

Pendant que Gabe enveloppait Jo de ses bras protecteurs, Sylvain faisait un bouclier de son corps à Allie. Ils regardaient à travers l’entrebâillement de la porte, prêts à intervenir.

Un objet non identifié traversa le jardin dans un boucan de tous les diables et Allie se contracta. Par chance, il semblait s’éloigner. Une poignée de secondes plus tard, c’était le silence absolu. »

 

(page 93/480)

 


 

 

Ce qu'il faut retenir de l'histoire...    

Après la disparition énigmatique de son frère bien-aimé, Allie vandalise son lycée pour une énième fois. Prise en flagrant délit, ses parents décident de l’envoyer dans un internat bien mystérieux où les pensionnaires ne semblent pas ce qu’ils sont et où des événements bien curieux ont lieu la nuit. Allie en colère, angoissée, se sentant incomprise aspire quand même à s’adapter et à découvrir ce qu’il se passe. Elle veut savoir à qui elle a affaire surtout devant tant de considérations de la part de certains... 

 

Mon ressenti:  

 ************Coup de cœur***************

 

 

J’ai eu du mal à écrire mon ressenti, il m’a fallu bien du temps pour digérer tout ça, relire mes passages préférés et tenter de rédiger un avis.

 

D’abord les influences qui ont traversé mon esprit en lisant ce roman sont au nombre de trois : un petit côté Twlight de S. Meyer, c’est bien la première fois que je fais une comparaison avec cette saga mais que voulez-vous le beau et ténébreux Carter a des réactions à la Edward du genre « tu m’attires mais ne m’approche pas ». Toutefois, je préfère nettement plus Carter. Ah Carter ! Un petit côté Damnés de Lauren Kate pour le décor type pensionnat perdu avec des élèves louches. Enfin une petite touche de Vampire academy pour le côté, « éducation spéciale » et autres mystères mais que je ne peux pas nommer car ce serait du SPOILER. Donc non ! Hé hé j’adore ce sentiment...

 

Mais pour redevenir sérieuse (oui il faut bien), je parle de petites touches car le roman prend son envol et justement en cela je l’ai trouvé passionnant à lire. C. J Daugherty a une écriture très fluide et surtout un aspect que j’apprécie énormément vu que je « viens » du ciné (d’études dans le sens que c’est une passion, pas que je suis une spécialiste car personne n’est calé, nous sommes en perpétuel apprentissage oups... je prends mon envol à la Daugherty, je ne suis décidément pas sérieuse aujourd’hui). Bon je redescends sur terre, je disais donc des descriptions très visuelles, un rendu impeccable où l’ambiance est palpable. C’est comme si j’y étais... dans les bois près de Cimmeria cachée derrière un arbre car je sentais la menace me caresser la peau... et ME TROUVER !!! ^^ Alors attention car il y a des scènes romantiques mais d’autres beaucoup moins joyeuses.

 

Je dois vraiment souligner que mon admiration tient justement à cela, à ce rendu tellement envoûtant. Voyez-vous (oh ! comme j’écris élégamment) c’est écrit à la 3e personne, il devrait donc y avoir une certaine distance avec l’héroïne Allie mais non. C’est elle que nous suivons et c’est par elle que nous ressentons. Elle est pleine de tocs (qui n’en a pas au moins un ?) est très angoissée mais pourtant volontaire et pleine de courage. Je l’ai grandement appréciée ce qui est rare dans la YA où les héroïnes sont un tantinet naïves ou très jeunes dans leur tête. D’ailleurs, j’y pense, sa paranoïa est contagieuse alors gare à vous ! (mon dieu j’espère que vous n’êtes pas des élèves de Cimmeria... je suis peut-être sur écoute...)

 

Les autres personnages ne sont pas pour autant secondaires. Ils sont nombreux et je vous mets au défi de deviner leur vraie nature. Trahison, agression, confidence, manipulation, séduction… dois-je continuer ? Il y en a certains qui vous donneront des envies de violence, une petite gifle histoire de les faire descendre de leur piédestal et d’autres qui vous surprendront, deviendront des confidentes pleines d’attention et d’humour. Les deux personnages masculins qui « tournent » autour d’Allie sont absolument irrésistibles. J’ai encore des scènes en tête lorsque j’écris ses mots qui me font frissonner. Je vois Allie passer par le toit et se glisser dans la chambre de bip... bip... bip. C’est de la YA donc tempérez vos ardeurs mais moi cela m’a amplement suffi ces petites douceurs et mêmes ces moments de chaleur…

 

J’avoue ouvertement avoir envoyé un tweet à l’auteure à leur sujet… je ne dirai pas quelle a été ma question ni quelle a été sa réponse car elle m’a répondu. Sylvain et Carter, ah j’ai hâte de lire la suite, oh oui j’ai hâte… surtout 5 tomes, ça promet !!!

 

Enfin au sujet des mystères, de l’intrigue derrière Cimmeria (nom du pensionnat), vous vous poserez beaucoup de questions et cela pendant tout le livre. Je vous interdis d’aller lire la fin en trichant de toute manière, vous ne devriez même pas y penser car pour nous faire languir il y a toujours un événement qui vient relancer l’action et repousser l’échéance des grandes révélations. Une petite agression sexuelle par ci, un meurtre par là et quelques brûlures... une forte d’odeur carbonisée... Je vous rassure, à la fin, on sait tout enfin pratiquement et c’est bien plus simple que tous les délires que vous aurez imaginés. Ne vous faites pas de gros films… Je sais que ce sera tentant mais la révélation se tient et je suis curieuse de savoir comment les choses vont se dérouler vu le sujet… Saura-t-on ce qui arrivé au frère d’Allie ? Pourquoi est-elle placée dans ce pensionnat perdu ? Qui sont réellement Gabe, Sylvain, Carter ? Julie ? Que cache la directrice ? Une telle sympathie, n’est-ce pas louche ? Que savent les parents de Allie ? Qui sont-ils en réalité ? … Et j’en passe ! Voici, un début de liste des questions que je me suis posée !

 

En bref, un livre incroyablement prenant. Le doute sera partout sur les gens, sur le pensionnat, dans la forêt, sur Allie elle-même. Le rythme est bon, entraînant, les personnages attachants et une héroïne que je suivrais avec la plus grande fidélité comme si j’étais dans la barque avec elle. Un livre que j’ai conseillé à mes copinautes qui ont à l’unanimité adoré ! Là où certaines parlent de lenteur, moi je parle de suspense là où on parle d’émotions puériles moi je dis YA faut pas s’attendre à de l’érotisme et puis ça va justement évolué... Un livre que je suis bien contente d’avoir près de moi ! Et je suis sûre d’avoir oublié des éléments mais je vous laisse le soin de les découvrir !

      

Mots magiques pour se souvenir du roman:  vandalisme ; Julie ; Cimmeria ; Gabe ; Nocturnes ; Sylvain ; bal d’été ; Carter ; toit ; Jo ; chapelle ; Rachel ; Isabelle ; poursuite ; Katie ; meurtre ; Ruth ; secrets ; Lucas ; Night School ; infirmerie ; Christopher ; crises d’angoisse ; baisers brûlants ; échecs ; incendie... 

 


 

TOME 2: HÉRITAGE​

Humiliée de devoir la vie sauve à d’autres qu’elle-même, Allie Sheridan finit par rejoindre en automne les rangs de la très sélective Night School. Commence alors le véritable apprentissage aux côtés du troublant Carter et du sulfureux Sylvain...

La société secrète combine cours de self-défense aux cadences infernales et entraînement à la survie digne des commandos d’élite. À Cimmeria, les pensionnaires doivent s’exercer à vivre comme les impitoyables personnages de pouvoir qu’ils sont appelés à devenir : politiciens de haute volée, PDG de multinationales ou conseillers de l’ombre.
Et le message de la Night School est clair : pour pouvoir dominer le monde, il faut renoncer à toute vie privée et se dévouer corps et âme à l’Organisation. Mais que faire quand l’amour et la mort s’invitent au bal des menteurs?

 


 

  « Deux choses arrivèrent en même temps : elle se rappela qu’elle n’avait pas ouvert la fenêtre de la journée. Et elle remarqua l’enveloppe sur le bureau. 

C’était une enveloppe d’un élégant papier ivoire, du genre qu’on utilise pour les invitations. Son prénom était inscrit au dos.

Elle reconnut immédiatement l’écriture de Christopher »

 

(page 201/398)

 


 

 

Ce qu'il faut retenir de l'histoire...  

 De retour à Cimmeria pour l’automne, Allie reprend les cours et intègre la Night School. Mais Gabe rôde et le danger peut survenir de partout surtout qu’il y a une taupe qui donne des renseignements à Nathaniel. Difficile de se concentrer pour Allie car la jeune fille a le cœur qui bat pour les deux jeunes hommes Carter et Sylvain.

 

 

Mon ressenti:  

 

Une déception et c’est plutôt pénible comme avis à écrire quand on voit comment j’ai adoré le tome 1. Que dire ? Allie... J’avais aimé son air innocent, ses crises d’angoisse, ses sentiments de jeunesse car elle était nouvelle dans un établissement très particulier. Mais entre temps, la mort, la peur et tellement d’événements sont arrivés dans le tome 1 et au début du tome 2, j’avais donc imaginé une Allie plus forte, plus mature et plus concernée par l’histoire... si je puis dire. Ce qui n’est mais alors pas du tout le cas. Très superficielle la miss...

 

 

C’est un tome sur « les états d’âme d’une gamine ». Du coup au niveau de l’intrigue, RDV au tome suivant car on n’avance pas du tout et ce qui aurait pu être génial comme sur la Night School si bien amenée dans la quatrième de couverture est à peine développée, je dirai plutôt esquissée. Je n’ai pas non plus retrouvé ce même suspense qu’il y avait dans le tome 1. Le début était pourtant prometteur avec une petite partie de course-poursuite cache-cache, c’était drôlement chouette.  

 

 

Quel dommage !

 

J’adore Cimmeria, j’adore l’auteure qui aime la France et les Français mais je suis désolée, vraiment ce tome m’a fait fulminer tellement Allie était énervante. J’ai levé les yeux au plafond plus d’une fois. Au moins, j’aurai fait de la gym des yeux pendant ma lecture. D’ailleurs en parlant d’yeux, si vous n’avez pas compris que Sylvain avait les yeux les plus bleus du monde alors vous n’avez pas, hum... feuilleter le roman.   

 

Hormis le trio amoureux dont je fais actuellement une overdose, j’aime toujours autant les autres personnages avec une mention spéciale pour Zoé, petite nouvelle que j’adore et Rachel. J’ai hâte de les voir plus souvent dans les tomes suivants. 

 

Les événements de Cimmeria sont sympathiques et me font penser de nouveau à Vampire academy de Richelle Mead. Quelques cours de self-défense et d’endurance, un bal et un peu de bagarre malheureusement ce sera la seule comparaison car les cours comme je l’ai dit sont vite expédiés par les « bons » sentiments de la demoiselle, le bal est sympa et la bagarre, disons que la fin est... sympa. J’utilise souvent ce mot pour ne pas blesser en général ça veut dire que j’aime mais bon rien de palpitant...

Niveau rythme, ça peut aller. Il est ni lent, ni rapide, pas tellement de surprises enfin bref...

 

Mon avis est négatif, j’en ai conscience et j’en suis vraiment désolée, je suis comme ça, passionnée et quand je sais qu’il y a du potentiel derrière, des attentes se créent et quand elles ne sont pas satisfaites, c’est vraiment la chute pour moi. Je suis vraiment peinée par ma lecture, j’ai envie de me mettre la tête dans un seau d’eau glacée. 

 

J’ai hâte de lire le tome 3 pour effacer cet avis de déception car l’intrigue de fond, les décors et les personnages secondaires sont géniaux, il faut vraiment se concentrer là-dessus, il ne faut rien lâcher. Quant à Allie et ses deux tourtereaux peut-être la fin du tome 2 leur aura donné une « claque » – mince je l’ai dit – et que leur trio redevenir être intéressant et ORIGINAL...

 

Sinon c’est une saga qui me tient toujours autant à cœur, une Allie plus forte et plus responsable et l’affaire est dans le sac !     

 


TOME 3: RUPTURE

Résumé de la Collection : « Ne perdez pas votre sang-froid. »

Le troisième tome de la série best-seller internationale, publiée dans plus de vingt pays !

 

Inconsolable depuis la mort de son amie et sous la menace constante d’un espion qui rôde à Cimmeria, Allie Sheridan accuse le coup. Et elle n’est pas la seule à perdre les pédales ; tout s’effondre et se brise autour d’elle : amitiés, amours, certitudes... Alors, quand Nathaniel commence à abattre ses cartes maîtresses, Isabelle, la directrice elle-même, ne sait plus que faire.

L’école sombre peu à peu dans les sables mouvants de la paranoïa et de la suspicion. Chaque étudiant est désormais considéré comme coupable jusqu’à preuve du contraire et peut être détenu sans procès. Dorénavant, trahison et délation gèlent les cœurs trop tendres et attisent les passions les plus noires. 

Cette fois-ci, Nathaniel n’a même pas besoin d’attaquer les occupants de Cimmeria, ces derniers s’en chargent très bien tout seuls...

 

 


 

 

« Elle secoua la tête pour chasser ce doute désagréable. Peu importait ce que les autres pensaient -même Rachel.

Elle avait une mission à accomplir. 

Les assassins de Jo devaient être punis, et puisque personne ne s’en occupait, elle allait s’en charger. 

Seule. » 

 

(Page 32/414)

 


 

 

Ce qu'il faut retenir de l'histoire...    

 Allie doit surmonter le deuil après la perte de son amie. À côté, les rumeurs circulent : Nathaniel a de plus en plus d’influence et Cimmeria est en grand danger. Les professeurs de la Night School restent mystérieusement inactifs pour parer une éventuelle attaque sur l’école. Allie et ses amis n’ont plus confiance en eux, la Taupe est peut-être bien l’un d’entre eux. Ils décident de défendre leur école seuls et ne sont pas au bout de leur surprise. Nathaniel veut Allie avant tout et il a un plan tout simple. Venir lui-même.  

 

Mon ressenti:  

    J’ai achevé ma lecture du tome 3 de Night School de C.J Daugherty. Je suis tellement rassurée de voir l’histoire aller dans ce sens, j’ai eu peur dans le tome 2 !

 

    C’était une lecture riche en révélations. Si vous saviez… Je ne vous en dis pas plus. Bon d’accord, juste une confidence, la fin est d’une immense frustration. Non mais, ça ne va pas de nous laisser comme ça ? La bouche ouverte, les yeux exorbités cherchant en vain des pages supplémentaires pour avoir quelques indices à se mettre sous la dent. 

 

Allie garde son côté énervant, mais elle grandit peu à peu, elle est pleine de courage. Trop impulsive, c’est certain, mais la perte de son amie chère l’a changée. Elle se rend mieux compte de la réalité et surtout de la présence des autres comme ses amis qui ont toujours été là pour la soutenir. Allie fait partie d’une équipe aux nombreuses personnalités, mais ils ont tous ce point commun d’être volontaire et prêt à défendre leur école. 

 

    Je n’ai pas compris comment les professeurs de la Night School imaginaient sérieusement surveiller l’école en restant ainsi à distance. Est-ce une manière de mieux dénicher la taupe ? Je ne sais même pas s’ils sont vraiment bons gardes de sécurité au courant de tout. L’école a quand même été bien chamboulée. Heureusement, Allie et ses amis veillaient au grain ! 

 

Un petit bémol quand même. J’ai relevé quelques longueurs car le récit alterne entre l’intrigue principale sur Nathaniel – le Groupe – la Taupe et les sentiments tumultueux d’Allie envers Sylvain et Carter et je trouve que ça crée un certain déséquilibre entre ce qui est sérieux et frivole. C’est compliqué leur relation et actuellement je ne suis plus autant intéressée qu’avant. Je ne cerne pas Carter et Sylvain alors j’ai dû mal à vraiment m’attacher à eux. Ils sont sympas et courageux rien de plus. En plus, Allie est un peu « cul-cul la praline » avec Sylvain. (encore des références aux yeux bleus de Sylvain, les plus bleus du monde entier) Sacrée Allie ! Les autres personnages comme Zoé sont plus attachants.  

 

Néanmoins, cela reste une saga qui me rend dingue. Je n’ai à ce jour aucune réelle hypothèse sur la taupe. J’ai pensé à Katie ou à Lucas ou alors à Nicole ^^ enfin bref, ça pourrait être n’importe qui. J’aime bien aussi cette histoire de « pouvoir » caché, ça me fait penser au « truc » des Illuminatis. C’est vraiment ce qui pique au vif ma curiosité.  

 

Vivement le tome 4 au printemps prochain !

 


TOME 4: RÉSISTANCE

Night school 4

Résumé de la Collection : « Résistez à la tentation... »

Le quatrième tome de la série best-seller internationale, publiée dans plus de vingt pays.

 

Une saison pour aimer, une saison pour mourir...

 

Allie Sheridan a trouvé un refuge secret en Provence. Elle parvient presque à s’y croire en sécurité... jusqu’à ce que les hommes de Nathaniel l’attaquent. Une fois de plus, elle est forcée de fuir et de retourner au seul endroit ou elle se sent chez elle : l’académie Cimmeria.

Allie reconnaît à peine les lieux. La paranoïa y atteint des sommets. La plupart des étudiants ont déserté l’école. Les professeurs ne sont plus dignes de confiance. Ce sont désormais les gardes qui prennent les choses en main... Plus grave, Nathaniel semble sur le point de remporter l’ultime combat.

Carter et Sylvain sont tous deux prêts à s’engager dans la bataille aux côtés d’Allie et à lui prouver leur amour. Elle va devoir faire un choix. Cruel, déchirant, le plus difficile de sa vie. Car ni l’un ni l’autre ne l’attendront éternellement...

 

Quatrième livre de la série best-seller international.

 


 

« D’accord, elle n’était qu’une gamine, et lui un homme riche et puissant. Mais une minuscule brindille pouvait arrêter une horloge. Un grain de poussière s’infiltrant dans un mécanisme fragile pouvait causer d’énormes dégâts.
Allie repensa à la voix de Sylvain l’autre nuit sur le toit : « Saute ». 

Elle soutint le regard de Dom.

- J’en suis. » 

 

(Page 169/414)

 


 

 

Ce qu'il faut retenir de l'histoire...    

Allie est forcée de revenir à Cimmeria qui a bien changé, il ne reste plus que quelques élèves, des gardes sont postés partout, un traître est toujours dans l’école. Pour en finir avec la pression exercée par Nathaniel, Allie accepte de participer à des pourparlers avec lui et Lucinda : un entraînement physique, quelques mises au point avec ses amis qui vont mettre leur vie en danger et gérer ses sentiments envers Sylvain et Carter, autant dire qu’Allie a du pain sur la planche!

 

Mon ressenti:  

 

Un très bon tome malgré un mauvais départ. Mais il en a émané aussi un vrai soulagement et même énormément de joie et de surprise par la suite, sans parler de la fin que j’ai trouvée juste parfaite !   

 

Ce fut donc avec grand plaisir que je retrouvais Allie et toute l’intrigue derrière Cimmeria, la Night School. Ah enfin ! Néanmoins, après la mort de ses amis et la fuite pour sauver sa peau, Allie revient à Cimmeria et ses propos m’ont exaspérée au plus haut point. Douche froide ! « Pourquoi tant de sécurité et mon intimité alors ? Bon alors j’aime Sylvain ou Carter parce ceci, parce cela. » Dis donc, elle a 17 ans et se comporte comme une vraie gamine immature, dangereuse même, si elle n’a pas conscience de la menace autour d’elle. Pourtant, Allie se dit terriblement angoissée de ce qu’elle a vécu, mais il y a un gros décalage avec ses raisonnements que je n’ai pas saisi. Cela partait mal, je ne m’identifiais plus à elle et pire, je voulais mentalement la retirer du casting et me faire ma propre histoire sur Cimmeria. 

 

Heureusement, CJ Daugherty a « joué » avec moi et ce n’était qu’une mauvaise impression en réalité. Lorsque les entraînements reprennent, que Nathaniel s’approche de son but avec la mise en place de pourparlers, que la paranoïa ambiante « qui est le traître ? » sillonne dans les couloirs de Cimmeria, les réunions secrètes, je retrouve pour mon plus grand plaisir TOUT l’univers de la saga. Il y avait page après page, tout ce que j’avais réellement aimé, tout ce que j’attendais.  

 

En effet, la tension monte, un RDV est fixé entre Allie, Lucinda et Nathaniel et là je commence sérieusement à faire défiler les pages du roman. Cela devient même carrément génial. J’adore les entraînements, je sais même qui est le traître ! Bon je n’ai pas du tout compris – souci de vraisemblance – pourquoi ils ont envoyé les jeunes chercher le traître qui était caché dans l’école si finalement celui-ci avait sur lui un traceur… Mais une chose est sûre, le traître déniché et l’école prend un autre visage, j’ai trouvé que tous les personnages changeaient, l’école avait perdu encore un peu plus de « vie », de couleurs, vraie métaphore de l’avancée de Nathaniel, de son pouvoir grandissant.

 

Allie se récitant toujours le même mot « saute » tel un mantra prouve aussi son besoin de couper net avec l’enfance et de devenir enfin une femme. Ses décisions étaient les bonnes. Carter devient encore plus irrésistible, fragile, instable et Sylvain dans une scène m’a réellement émue, il est génial, fort, doux, passionné, ils le sont tous les deux. Autant ce trio amoureux me faisait lever les yeux au ciel, mais au fil du roman avec la préparation du RDV avec Nathaniel, Allie est partagée et les deux hommes sont vraiment deux cœurs à prendre où le choix sur l’un ou l’autre est impossible. Et puis, la fin avec ****, il y a un passage dans une chambre que moi j’ai lu avec la bave aux lèvres, miam miam. C’était au bon moment et bien comme j’aime, même si j’en veux toujours plus… 

 

Au-delà du trio amoureux, de nouvelles amitiés, de nouveaux personnages et même d’anciens qui changent totalement, j’ai nommé Rachel avec Nicole – relation gay ? Ce serait intéressant mais ce n’est pas clairement exprimé – Dom génie de l’informatique – des scènes m’ont fait penser à la série TV Alias – et Katie, surprenante. Là encore, une belle surprise car tout ne tourne pas forcément autour d’Allie même si elle est au centre de l’intrigue avec Nathaniel, du moins une pièce majeure dans sa partie d’échecs avec Lucinda. CJ Daugherty a aussi pris le temps de développer tous ces personnages secondaires et là encore, avec beaucoup d’exactitude. 

 

Ce que disent Katie et Zelazny sur la défaite était brillant, il est clair qu’à l’issue de cette saga, ce ne sera pas aussi simple de lire « Allie a gagné ou Nathaniel domine le monde, elle a perdu ». Quant à ma petite Zoé, je l’adore toujours autant mais je la trouve flippante car elle n’a pas d’empathie, d’émotions, elle pourrait très bien être dans le camp de Nathaniel – oui bon ce serait une BIG surprise – que je ne serais pas étonnée pour autant. Elle a un côté très étrange, vous ne trouvez pas ? 

 

Enfin, le RDV – climax du roman là où tout est à vif et que tout peut changer – est comme dans les précédents tomes à la hauteur, la pression y est palpable et les rebondissements, juste ce qu’il faut pour nous faire suer. Il y a un mort, mais est-il mort ? Et si c’était un coup monté, ou non, en tout cas, je serais très méfiante, même à l’affut du moindre détail dans l’ultime tome. La fin est tout simplement parfaite, j’attends la suite avec une immense impatience car il s’agit de *** qui est entre de mauvaises mains. Non pas ****** ! 

 

 

Trilogie: La Conspiration de Maggie Hall

Par Le 06/07/2015

 3,5/5

Intrigant!

 Ce billet comprend la Couverture et le Résumé, un Extrait, mon avis avec un mini-résumé plus personnel et toutes les Infos. qui valent le coup d'être notées. 

 

Bonne lecture et pensez s'il vous plaît à laisser une trace de votre passage via les commentaires! 

 

 

 

 


 

Livre 1 : 

La conspiration

Une énigme millénaire.
Des indices aux quatre coins du globe.
Une destinée extraordinaire.


Ils ont le pouvoir de faire fermer Prada pour une session shopping privée. Mais aussi celui de déclencher une nouvelle guerre mondiale. C'est cette incroyable famille qu'Avery West se découvre à dix-sept ans.
Ses membres appartiennent à une redoutable société secrète, le Cercle, qui voit en Avery la clé d'une prophétie millénaire. Écartelée entre des factions rivales, Avery va devoir lever le voile sur l'énigme de ses origines.
Accompagnée de deux garçons du Cercle, le beau Stellan à l'humeur changeante et le ténébreux Jack, elle se lance dans une quête qui va la mener du musée du Louvre aux bazars d'Istanbul.
Au coeur de la conspiration, Avery va devoir choisir entre sa liberté et sa famille, mais aussi entre le garçon qui pourrait l'aider à sauver l'humanité et celui qui fait battre son coeur.

Le premier tome d'une trilogie best-seller aux États-Unis, à la croisée de La Sélection et du Da Vinci Code !


 

 

« Les pas s’approchent. Je me crispe. Je suis sûre qu’ils n’hésiteraient pas à nous tuer pour avoir ce qu’ils veulent. Mon cœur bat dans mes tempes. Je lève les yeux vers la rue. 

Les lèvres de Jack effleurent mes cheveux, je sens son souffle chaud sur mon oreille. 

– Ça va aller, chuchote-t-il, on va s’en sortir, ils sont presque partis. 

Je frissonne, mais pas seulement de peur. » 

 

(page 280) 

===> Découvrez le premier chapitre: ici 

 


 

 

Ce qu'il faut retenir de l'histoire...

Avery apprend qu’elle fait partie d’une famille très importante liée à la plus grande société secrète mondiale jamais égalée : le Cercle. Une prophétie intrigue le Cercle et concernerait un Élu et une fille aux yeux violets. Or, sous ses lentilles de contact les yeux d’Avery sont justement violets. Est-elle la clé ? Que signifie réellement ce mandat qui la met en danger de mort ?  

 

Mon ressenti: 

Un 1er tome difficile à juger ! 

 

Avery est une jeune fille de dix-sept ans prête à tout pour découvrir qui est sa famille et si son père est vivant ce dont sa mère n’a jamais voulu parler. Elle suit au moment d’un bal de lycée deux garçons d’abord Jack qui lui explique grosso modo qu’elle doit partir pour la France; qu’elle fait peut-être partie d’une famille très influente dans notre société; enfin qu’un mandat la relierait, peut-être là encore, la mettant en danger immédiat. Le beau Stellan doit ainsi la conduire à Paris. Je raconte sommairement. Sans hésitation (réaction que j’ai trouvée étrange) Avery part pour la France, au revoir le lycée et surtout sa mère qu’elle ne prévient même pas alors qu’elles sont plutôt proches. Son aventure commence ainsi vers l’inconnu, le mystère, le danger. 

  

    La collection R fait le rapprochement dans son résumé à Da Vinci Code de Dan Brown. Je n’ai ni lu ni vu Da Vinci code, j’en connais que les grandes lignes, mais je trouve que ça y ressemble beaucoup. Je pense que je comprends l’engouement pour ce genre qu’on peut qualifier de thriller ésotérique. Le résumé compare aussi au livre la Sélection de Kiera Cass pour le côté robes et paillette. Là encore, je vois bien la comparaison et elle est bien trouvée. En effet, une fois sur place à Paris, Avery doit se trouver une robe de luxe pour être présentable à ce beau petit monde secret et puissant. 

 

 

Je ne suis pas forcément fan des théories du complot à échelle planétaire mais j’aime bien les sociétés secrètes. (comme dans Night School de CJ Daugherty) Alors pourquoi pas revenir à cette bonne vieille théorie qu’on est gouvernés par une sorte de groupe de riches formé il y a bien longtemps qui serait en pleine chasse à l’Élu ? Qui dit prophétie et société secrète dit enquête à mener, quêtes à découvrir et à interpréter. Là encore, j’aime beaucoup. Les indices laissés par M. Emerson, l’un des personnages, ne sont pas compliqués à comprendre et j’ai suivi cette « chasse au trésor » avec beaucoup d’intérêt. Avery va au Louvre, à la Basilique Sainte-Sophie, tout ceci me parle bien pour les avoir étudiés et y être comme ça rien qu’en tournant les pages, j’ai trouvé cela captivant. Le style d'écriture est pas mal, les phrases sont courtes et s'enchaînent bien. 

 

Le hic, c’est le flou dans ce récit et sur les personnages. L’histoire est très intrigante mais je n’ai pas réussi à rentrer totalement dedans. Le rythme est très yo-yo, on passe d’un endroit à un autre de manière totalement arbitraire (aller en boîte de nuit à Istanbul alors qu'il y a une quête à découvrir et une vie à protéger?). Puis les personnages sont comme des marionnettes qu’on manipule. « Allez Avery tu lâches ta vie et pars à Paris comme ça », « Et puis tiens allons en boîte de nuit à Istanbul » (oui ce passage m'a marquée). Pour moi, il m’en faudra bien plus dans le tome 2 pour vraiment plonger dedans. Il manque une étincelle dans cette histoire!  

 

Heureusement, la relation d’Avery avec les personnages évolue suffisamment pour que je me prenne d’affection pour chaque garçon. Stellan, Jack, Luc apportent du relief au personnage d’Avery et sur l’intrigue, heureusement qu’ils sont là. Aie ! En écrivant mon avis, je me rends compte que c’est Avery qui me gêne. J’ai eu du mal à la suivre, ses décisions et ses actions sont perturbantes car elle réfléchit vite et passe de l’inconscience à l’intuition en un clin d’œil. Probablement parce qu’elle est jeune. J’espère qu’elle va changer dans le tome 2, grâce à un certain personnage qu’elle ne pensait jamais retrouver par exemple. L'étincelle que je cherchais c'est elle ! 

 

En bref, ce premier tome est sympathique sur le fond, une société secrète qui nous régit, une prophétie qui s’est propagée dans l’Histoire et sur le globe qui grâce à des indices la rendent réelle. Mais j’espère que le tome 2 va m’en apprendre plus sur Avery, que le rythme sera plus justifié aussi. Quand je regarde la couverture VO du tome 2, je me réjouis quand même de lire la suite !      

 

 


Livre 2 : 

Livre 2 La conspiration


 

 

Trilogie: 

* Livre 1 La Conspiration de Maggie Hall, aux Editions Robert Laffont, Collection « R », 450 pages. Sortie le 4 Juin 2015. 

* Livre 2 sortie courant 2016

 

Sites intéressants:

 

* Site de l'auteure : ICI

* Twitter de l’auteure: ICI

* Blog d'auteurs YA américains: ICI 

 

• Facebook de la collection R: ICI

• Site de la collection R : ICI

 

 

Merci à Quentin et à la collection R des Éditions Robert Laffont.

 

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Perdue et retrouvée de Cat Clarke

Par Le 01/06/2015

 

Ma Note 5/5

Embarrassé Poignant!

 

 Ce billet comprend 3 bonnes raisons de lire ce livre, la Couverture et le Résumé, un Extrait, mon avis avec un mini-résumé plus personnel et toutes les Infos. qui valent le coup d'être notées. 

 

 

 

Bonne lecture et pensez s'il vous plaît à laisser une trace de votre passage via les commentaires! 

 

 

 


 

3 bonnes raisons de lire cette histoire

 

  • Faith, héroïne prête à tout donner pour sa soeur.  
  • L'écriture de Cat sait toucher où ça fait mal. 
  • Une histoire qui hante nos pensées.

 


 

Perdue et retrouvee

 

Essayez d'imaginer:

Une enfant kidnappée. Une famille déchirée.

Lentement, au fil des ans, cette famille va recoller les morceaux.

Elle reste un peu fragile, bien sûr, mais toujours unie.

Et voilà que l'enfant, devenue adulte, revient à la maison...

C'est là que l'histoire commence. Et si la fin du cauchemar n"était que le début d'un autre ?

Le nouveau roman bouleversant de Cat Clarke

 

 


 

Extrait                                                   

«  - Tu es là, maintenant. C’est la seule chose qui compte. 

 

C’est un mensonge. Tout compte. Chaque petit bout d’histoire. Mais nous ne pouvons pas changer le passé. Je me surprends à formuler en silence le voeu d’être la meilleure soeur qui soit - d’agir du mieux possible pour rattraper les années perdues. C’est le moins que je puisse faire. » 

 

(page 129/414)

 

Découvrez les premières pages du roman => ICI. 


 

 Mon Avis

  

Mon ressenti: 

Coup de cœur pour cette lecture tellement poignante et triste. 

 

Ecrite au présent, à la 1er personne du singulier, nous sommes dans la peau de Faith, la petite soeur qui assiste au retour de son aînée Laurel, âgée de 19 ans, kidnappée treize ans plus tôt. Dans ce genre d’histoire, on se demande deux choses, que s’est-il passé et que va-t-il se passer avec pour thème "enlèvement, viol, torture, traumatisme…" que sais-je? 

Seulement, c’est Cat Clarke qui est aux commandes et pas question de nous livrer une histoire « croustillante » de témoignage avec des détails sordides sur les conditions de vie de Laurel. (on laisse ça au personnages Cynthia Day animatrice d’un talk-show dans le roman qui pose tout un tas de questions à Laurel). 

 

C’est un roman où l’on ne "voit" pas la douleur, on la "ressent".

 

Je m’explique en quoi cette histoire est si particulière. Cat Clarke aurait pu jouer la carte du pathos à fond donc avec le témoignage de Laurel, et on aurait lu comme on regarde toujours lorsqu’il y a un accident sur la route, comme des voyeurs. Non ici nous sommes avec Faith qui veut coute que coute que Laurel soit heureuse, ses parents aussi. Mais Laurel est comme une étrangère et la pauvre Faith est en pleine adolescence, a vécu sa 1er expérience sexuelle comme une tâche à cocher dans sa liste des choses à vivre. Elle doit mettre sa vie en suspens pour contribuer au bien-être de Laurel. Ses parents ont le même but: rendre heureuse Laurel, allant d’ailleurs pour la mère qui m’a particulièrement énervée à offrir tout et n’importe quoi. L’idée de participer à un talk-show en est un exemple, cela va loin dans la bêtise. Bien contente qu’en France, ce genre d'histoire ne prenne pas (encore) des proportions pareilles où un drame serait médiatisé et même montré aux yeux de tous. (on retrouve le voyeurisme dont je parlais, il est présent de cette manière dans le livre)  

 

C’est plus la progression de Faith vers le drame qui est tellement prenante, qui met mal à l'aise car on sent cette tension. Cette héroïne est terriblement humaine, imparfaite et prête à tout donner. L'écriture de Cat nous embarque en pleine virée dans la psychologie adolescente. J'ai les larmes aux yeux car elle sait toucher où ça fait mal, les dernières phrases (qui auraient pu ne pas être écrites, c’est le petit plus) m’achèvent comme pour Revanche... Oui c'est une lecture qui fait mal, voilà tout, qui reste dans la tête, il n'y a pas plus à dire. 

 


 

Infos sur le livre

  

* Perdue et retrouvée de Cat Clarke, 414 pages aux Editions Robert Laffont dans la Collection "R", paru le 23 avril 2015. 

 

Sites intéressants:

  • Site de l'éditeur: lci
  • Site de l'auteure: Ici
  • Son facebook: lien
  • Son twitter: lien
 
 

Merci à Quentin et à la collection R des Éditions Robert Laffont.

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Robert Laffont

 

 

Belle Epoque de Elizabeth Ross

Par Le 12/01/2014

 4/5

Irrésistible!

 Ce billet comprend 3 bonnes raisons de lire ce livre, la Couverture et le Résumé, un Extrait, mon avis avec un mini-résumé plus personnel et toutes les Infos. qui valent le coup d'être notées. 

Bonne lecture et pensez s'il vous plaît à laisser une trace de votre passage via les commentaires! 


 

* Une histoire incroyable. L’idée originale d’Emile Zola sur les « repoussoirs » était excellente. Elizabeth Ross a parfaitement trouvé comment illustrer celle-ci en se mettant du point de vue d’un repoussoir, d’une femme qualifiée de « laide » faire-valoir pour des riches gens. Mais cela va encore plus loin. L’histoire est pleine de références à une époque incroyable, un Paris florissant d’art et de culture de l’esprit. Le cadre et le déroulement de l’histoire sont géniaux. 


* Des personnages surprenants. Alors là bravo. Je ne savais pas du tout que les personnages secondaires seraient aussi approfondis. Je crois que c’est ce qui m’a le plus ravi. Si intéressants, si terribles, si marquants… Maude rencontre vraiment n’importe qui et ces anonymes deviennent des personnages entiers et intéressants. Maude a le don de « faire-valoir » ses amis, mais elle a aussi en elle une incroyable vivacité et curiosité.

* Une écriture raffinée. Elizabeth Ross a très bien réfléchi le style d’écriture approprié à ce type de récit historique. Le vocabulaire est riche de mots que nous n’utilisons plus et c’est agréable de lire la langue ainsi usitée. Cela reste simple et percutant. De belles scènes de descriptions, des dialogues aux différents patois. On voyage avec les mots.


Résumé de la Collection: ( je n'avais même pas lu le résumé avant de lire le roman) Lorsque Maude Pichon s'enfuit de sa Bretagne natale pour échapper à un mariage dont elle ne veut pas, elle monte à Paris, ville-lumière en ébullition à la veille de l'exposition universelle de 1889. Hélas, ses illusions romantiques s'y évanouissent aussi rapidement que ses maigres économies. Elle est désespérément à la recherche d'un emploi quand elle tombe sur une petite annonce inhabituelle : « On demande de jeunes filles laides pour faire un ouvrage facile. » L'Agence Durandeau propose en effet à ses clients un service unique en son genre : le repoussoir. Son slogan ? « Louez un faire-valoir, vous en deviendrez d'emblée plus attirante. » Étranglée par la misère, Maude postule...
Monsieur Durandeau a déjà amassé une petite fortune grâce à sa riche clientèle, et quand la Comtesse Dubern vient chercher une compagne pour Isabelle, sa fille aux idées bien arrêtées, Maude est immédiatement choisie comme faire-valoir idéal.
Mais Isabelle ne sait pas que sa nouvelle « amie » n'est en fait que de location, et l'existence de Maude au sein de l'aristocratie repose entièrement sur sa capacité à garder ce lourd secret. Pourtant, plus elle en apprend sur Isabelle, et plus sa loyauté envers la Comtesse est mise à l'épreuve. Et plus la tromperie dure dans le temps, plus Maude aura à perdre...


« Ma gorge se noue. J’ai l’impression d’entendre ma mère. Mais Marie-Josée ne s’arrête pas en si bon chemin. 

- Mais il n’y a pas que ça. Tu es venue à Paris avec des rêves plein la tête. Sans vraiment savoir ce qui te portait jusqu’ici, mais tu vas faire ton trou, je le sens. 

- Comment ça?

- Une intuition. Oui, tu as des projets, de grands projets, et tu vas les réaliser. »

(Page 64/432)

===> Découvrez le premier chapitre: ici 

 


 

Ce qu'il faut retenir de l'histoire...

Maude a fui la Bretagne pour gagner Paris. Pauvre et affamée, elle se présente à une agence sans même savoir de quoi il retourne. Son travail est d’être un faire-valoir pour une riche et jeune comtesse à marier. Mais la jeune comtesse a d’autres projets en tête. Maude n’est pas au bout de ses surprises dans ce Paris effervescent qui prépare la célèbre Exposition universelle ! 

Mon ressenti: 

Oh! Quelle belle histoire marquante! Je ne pensais pas du tout me plonger dans une histoire comme celle-ci. Elle sort du lot, c’est évident!

D’abord, l’écriture. Nous sommes dans un récit historique, le Paris de la fin du XIXe siècle. Elizabeth Ross a donc adapté son écriture en un style fin, avec un vocabulaire propre à cette époque. Comme c’est dommage que ce soit au présent. J’ai l’impression que la Young Adult a tendance à être écrit au présent. Cela ne me dérange pas d’habitude, mais là j’avais envie d’un récit encore plus authentique. Heureusement, ce récit écrit à la 1ère personne du singulier est tout de même saisissant. J’ai eu un peu de mal à rentrer dedans au début, trop descriptif, je ne pouvais m’empêcher de le comparer au Parfum de Patrick Süskind qui dresse un Paris tellement vrai (XVIIIe). Puis, l’histoire prend une direction inattendue. Isabelle pour qui Maude joue secrètement au faire-valoir m’a surprise. Elle a été le déclic. Pas seulement pour moi, pour Maude aussi. Mince, si vous saviez! Sa richesse n’est pas dans son titre ,c’est tout ce que je peux vous dire. 

Ainsi, l’histoire. Ah dis donc! Plus je tournais les pages et plus j’allais de découvertes en découvertes. Mince, j’ai vraiment pris une sorte de gifle littéraire. Je ne peux pas parler de coup de coeur car ce n’est pas spécialement le genre que j’aime lorsque je veux lire une fiction. Néanmoins, j’ai aimé cette héroïne pleine de profondeur. J’ai aimé re-découvrir le vieux Paris dans les yeux d’une provinciale. J’ai aimé enfin, les nombreuses rencontres de Maude. Elle sublime chacun de ses amis,  avec le coeur sur la main. Son honnêteté est complètement en contraste avec la société bourgeoise qu’elle côtoie qui est hypocrite, superficielle, à vomir. 

Elizabeth Ross a eu une idée de génie avec cette histoire. En un roman, elle a su dresser une ville en pleine effusion artistique. Il est facile de s’identifier à Maude, si humaine car elle est tentée de faire de mauvais choix. Que de questions se bousculent dans son esprit! Doit-elle fréquenter de riches personnages ou bien ceux qu’on a étiqueté comme laid, pauvre, sans avenir?    

Je dois vous avouer qu’il est difficile d’écrire un avis sur ce livre, je ne lui rends pas justice. Il a un côté obsédant, pose des questions sur notre nature profonde. Le livre apporte tant. Je vous le recommande chaudement. Le titre est excellent, tout comme la couverture. 

Un bel hommage aux artistes. 


* Belle Epoque de Elizabeth Ross, aux Editions Robert Laffont, Collection « R », 432 pages. Sortie le 14 novembre 2013. 

Sites intéressants:

* Site de l'auteure : ICI

* Facebook de l’auteure: ICI

* Twitter de l’auteure: ICI

* Une page FB intéressante pour se mettre dans le contexte de cette Belle Epoque: ICI  

• Facebook de la collection R: ICI

• Site de la collection R : ICI

• Site non officiel de la collection R: ICI

 

Le trailer: 

 

Merci à Stéphane-Laure et à la collection R des Éditions Robert Laffont.

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Revanche de Cat Clarke

Par Le 12/11/2013

Ma Note

 5/5

En pleurs Coup de déprime!En pleurs



 Ce billet comprend 3 bonnes raisons de lire ce livre, la Couverture et le Résumé, un Extrait, mon avis avec un mini-résumé plus personnel et toutes les Infos. qui valent le coup d'être notées. 

Bonne lecture et pensez s'il vous plaît à laisser une trace de votre passage via les commentaires! 


3 bonnes raisons de lire cette histoire


* DERANGEANT. 

* DOULOUREUX.

* OBSEDANT.


Revanche


Résumé de la Collection: (ne lisez pas pour une totale découverte): 

Jusqu'ou irez-vous pour connaître la vérité ?

Jem Halliday est amoureuse de Kai, son meilleur ami, qui est gay. 

Lorsqu'une vidéo de lui en compagnie d'un garçon est postée sur Internet, Kai se suicide. 

Dévastée, Jem décide alors de le venger...

Kai et Jem sont inséparables. Jem aime secrètement son meilleur ami, qui serait l'homme idéal s'il ne préférait les garçons... À la fin d'une soirée d'ivresse chez des amis communs, Jem rentre seule chez elle, Kai demeurant étonnamment introuvable. C'est le lendemain que tout bascule : la jeune fille reçoit un email de la part de ce dernier, avec en pièce jointe une vidéo de lui en compagnie d'un garçon qu'il a trouvé postée sur Internet. Cette vidéo plus que compromettante est très vite partagée par tout le lycée et Kai reçoit une salve d'e-mails agressifs qu'il ne peut bientôt plus supporter. Lui qui n'avait pas encore fait son coming out finit par craquer et se suicide... À la suite de ce drame, Jem prend trois résolutions : découvrir la vérité, venger son ami et se suicider elle aussi. Alors qu'elle mène sa petite enquête, elle reçoit un jour une lettre anonyme contenant trois noms : ceux des responsables. Sans hésitation, Jem abandonne son look gothique et décide d'approcher ces garçons. Mais sont-ils réellement les coupables ?



Extrait


 «Lucas va s’asseoir sur le canapé. «Tu ne parles jamais de lui, tu sais. Ca te ferait peut-être du bien. Il doit tellement te manquer.» 

Qu’est-ce-qu’il lui prend de dire ça? Ca n’a aucun sens. Sauf s’il se sent coupable. Soit c’est ça, soit il veut me montrer qu’il est sensible. Je n’ai jamais été très bon juge en la matière, mais Lucas semble sincère. Il y a de la compassion dans son regard. De l’empathie. De la sympathie.

Pas du tout ce à quoi je m’attendais. 

Je ne sais pas quelle attitude adopter. 

Je ne sais pas qui est Lucas. Les différentes versions de lui se confrontent dans ma tête. 

Mais celle plantée devant moi a un regard incroyable. Il n’y a plus qu’une chose à faire. La prochaine étape du Plan. Le Plan est tout ce qui compte.


(Page 333/504)

Découvrez le prologue et le premier chapitre: ici.




Mon Avis

Ce qu'il faut retenir de l'histoire...

Kai, jeune ado gay se suicide à cause d'une vidéo embarrassante. Sa meilleure amie Jem, soeur de coeur, folle de lui aussi depuis toujours, veut le venger avant d'en finir avec ses propres jours. Elle reçoit alors un message anonyme avec trois noms de garçons populaires. Jem n’a pas le choix, elle doit intégrer leur groupe et pour cela, changer. Mais jusqu’où? Jusqu’où Jem est-elle prête à aller? 


Mon ressenti: 

Eh voilà, je dois l’écrire, cet avis sur Revanche de Cat Clarke. L’écrire sans trop en dire car c’est à vous de le découvrir, de le ressentir et puis... d’avoir mal! 

J’ai une boule au ventre et les mains qui tremblent en vous écrivant car c’est une lecture qui m’a vraiment bouleversée. L'adolescence peut être une voie sans issue dans le cœur de certains jeunes et c'est douloureux de lire ceux qui en prennent le chemin … Si jeunes et déjà à bout, suffocant, manquant d’air. 

Je dois bien avouer que la lecture de Revanche m’a d’abord mise terriblement mal à l’aise car elle est tirée d'un fait réel. (Le suicide de Tyler Clementi, 18 ans : http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/10/06/l-adieu-sur-facebook_1421117_3222.html). J'ai dû mal à "cautionner" qu'on écrive sur quelqu'un qui a réellement souffert, quoi que soit l’origine de cette souffrance. Je sais que la démarche est de sensibiliser, de dénoncer mais je ne sais pas, je me suis sentie «voyeuse» d’une détresse dont personnellement je n’aurai rien pu faire. 

Mais la suite du roman m’a happée, l’histoire tourne en réalité autour de l’héroïne -le roman est écrit à la 1ère personne du singulier-  qui cherche à venger la mort de son ami. Je n’ai jamais autant fait défiler les pages, menant un combat contre moi-même pour ne pas aller lire la fin de l’histoire afin d’être rassurée sur un «fait». J’ai réussi, mais quelle torture et puis, j’aurai dû finalement afin de me préparer!!! Ne croyez pas que la fin soit celle que vous attendiez... pas exactement. Tout le long du roman, je me suis posée les mêmes questions: Ira-elle au bout de ses "Plans"? Comment va-t-elle s'y prendre? Ca va faire mal? Pour eux ou pour elle? Enfin: Va-elle s'en sortir et tourner la page sur Kaï?    

Enfin bref, après un début dur sur le suicide de Kaï, le roman ne devient plus autant dérangeant, il est même captivant, c’est incroyable de voir la transformation de Jem tout le long de l’histoire. Aucun temps mort. J’ai adoré cette jeune fille, elle est touchante et ses remarques- pensées- qui nous sont délivrées comme des confidences sont carrément croustillantes. C’est écrit dans un style «adolescent», dans la langue de Jem et ses mots parfois crus ou grossiers font sourire comme aussi déglutir de malaise. Les lettres de Kaï sont aussi horriblement touchantes mais je crois que je lui en veux de continuer à avoir cette emprise sur Jem post-mortem. D'un côté, il la pousse à faire ce qu'elle n'avait pas osé faire jusque là comme son changement de look. Leur relation est compliquée, je ne saurai vraiment comment la qualifier, et puis je ne suis pas psychologue! Langue tirée 


Je ne sais pas néanmoins si Kaï la connaissait si bien que ça, si Jem le connaissait si bien que ça. Ce que je sais par contre c'est qu'il n'y a pas de faux-semblants dans le coeur de Jem (le contraire de son attitude "publique"), nous, nous la connaissons et quelle fille torturée! Tant d'amour à donner et dont une personne souhaitait le recevoir! Pas Kaï à l'évidence! 

  

J’ai quand même souri, même ri de voir la sacrée hypocrite qu’était Jem. C’était du "diaboliquement génial" car c’est d’un cynisme pur. Cat Clarke sait décrire l’adolescence avec beaucoup de maturité mais tellement de noirceur. Enfin, l’auteure a su calmer mes petits nerfs en montrant une Jem qui commence à douter du but réel de sa revanche. Elle tisse des liens malgré elle, tombe même amoureuse. Les doutes de l'héroïne ont calmé les battements de mon coeur. J'ai cru... à vrai dire, j'ai cru à beaucoup de choses à l'amour, au pardon, au deuil achevé, à l'amitié naissante. 

Fichue auteure Langue tirée qui a instillé une note d’espoir. Un espoir vain pour mieux en réalité nous faire plonger dans la dépression. La fin m’a vraiment fait mal - j’en ai les larmes aux yeux rien qu’en repensant au message avant la dernière lettre de Kaï.  *j'ai vraiment les boules quand je repense à tout ça*

Ce message m’a achevée... j’en ai pleuré, je ne pleure jamais devant une fiction. C'est horrible! 

Pour cette raison, je ne pourrais pas continuer à lire du Cat Clarke car je lis pour m'évader et je ne peux pas, telle une éponge, m'imbiber de la souffrance de personnages tels que ceux de Cat Clarke.  Je vous invite à découvrir cette auteure incroyable, qui sait nous manipuler et dénoncer les tortures physiques et mentales chez les adolescents. Petit monde qui n’est plus tout à fait enfant mais pas totalement adulte et qui perd pied dans l'esprit de l'auteure.


J'ai trop d'espoir en moi sur ce que réserve la vie...peu importe de quoi il s'agit et je ne souhaite pas lire la souffrance et la mort comme sortes d'échappatoire.     



Infos sur le livre

* Revanche de Cat Clarke, aux Editions Robert Laffont, collection "R", 504 pages. Sortie le 17 Octobre 2013.

   


Sites intéressants:

  • Site Officiel de l'auteure: ICI
  • Facebook de l’auteure: ICI
  • Twitter de l’auteure: ICI
  • Facebook de la collection R: ICI
  • Site de la collection R: ICI

Enfin, voici un lien important, bien réel et sérieux.  

Une occasion de parler de l'ostracisme et des abus, aussi bien physiques et moraux, que peuvent subir les jeunes homosexuels au quotidien. Il existe en France une association qui s'occupe des jeunes victimes d'actes homophobes : LE REFUGE.

http://www.le-refuge.org/ 

Fondée en 2003 par Nicolas Noguier, l'association Le Refuge accueille des garçons et des filles de 18 à 25 ans exclus du domicile familial du fait de leur homosexualité ou de leur transexualité.

L'association, qui dépend pour moitié des dons et pour l'autre de subventions, dispose d'appartements-relais et de places d'hôtel en Ile-de-France, à Marseille, à Lyon et à Montpellier.

L'antenne de Paris, ouverte en 2008, héberge ainsi vingt-et-un jeunes "de 20 ans en moyenne" pour une période de six mois, le temps d'essayer de trouver un travail et un logement.

Le Refuge propose également un accompagnement social et psychologique, ainsi qu'une ligne d'urgence :

06 31 59 69 50.

=> N’hésitez pas à relayer le lien du site, à en parler autour de vous. Merci à Karen du blog Au boudoir Ecarlate pour ces précieuses informations.  

Le trailer du livre: 

Merci à Stéphane-Laure et à la collection R des Éditions Robert Laffont.

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Robert Laffont

Confusion de Cat Clarke

Par Le 12/11/2013

Ma Note 4/5

Embarrassé Une lecture marquante! 

 Ce billet comprend 3 bonnes raisons de lire ce livre, la Couverture et le Résumé, un Extrait, mon avis avec un mini-résumé plus personnel et toutes les Infos. qui valent le coup d'être notées. 

Bonne lecture et pensez s'il vous plaît à laisser une trace de votre passage via les commentaires! 






3 bonnes raisons de lire cette histoire


  • une héroïne POIGNANTE.
  • un huis clos AU-DELA des murs.
  • une chute qui fait MAL.




Confusion de Cat Clarke


Résumé pris sur le site de Robert Laffont (attention beaucoup d'éléments sont annoncés qu'il est préférable de découvrir par soi-même pour plus de plaisir): 

"Le roman jeunes adultes qui a bouleversé l'Angleterre.

Grace, 17 ans, se réveille enfermée dans une pièce toute blanche où se trouve une table avec du papier et des stylos. 

Se confier à la page blanche lui permettra-t-il de trouver la clef de sa prison ?

Le soir même où elle a décidé de se suicider, Grace fait la rencontre d'Ethan. Après une bouteille de vodka en guise de dernier repas, elle se réveille enfermée dans une mystérieuse pièce blanche avec le jeune homme pour geôlier. Ce dernier lui apporte alors stylo et papier afin qu'elle couche par écrit les méandres de sa vie. À première vue, celle-ci semble tout ce qu'il y a de normal. Grace a une meilleure amie, Sal ; un petit ami, Nat. Mais comme elle l'écrit : « C'est quand je suis seule que le doute s'immisce, c'est comme ça depuis des années. Tant que je suis entourée, je peux faire semblant que tout va bien. Mais il me faut ce public pour jouer la comédie. Sinon ça ne marche pas. Seule, je ne suis pas si facile à tromper. » À mesure que les jours défilent, on comprend le désespoir qui a poussé Grace à vouloir s'ôter la vie. Sa façade enjouée de fêtarde cache bien des fêlures : elle s'entaille depuis qu'elle a 15 ans, se soûle régulièrement, et couche avec tous les garçons qu'elle croise. Son père qui l'a abandonnée lui manque cruellement, et elle en veut à sa mère froide et distante. Tandis qu'Ethan se contente de la nourrir et de la pousser toujours plus à écrire, Grace nous confie ses rêves, alors que son séjour s'éternise. Peu à peu, ses questions trouvent des réponses, et elle sent qu'elle s'apprête à toucher du doigt le fin mot de l'histoire, de son histoire.

Un huis clos troublant et hors du temps qui fait perdre tous les repères, fascine autant qu'il provoque, jusqu'au dénouement inattendu et entêtant qui hantera longtemps une fois le livre refermé."




 

Extrait                                                   

"Je me suis allongée sur le lit en soupirant, incapable de le regarder. Il s'est assis et m'a serré le bras.  

" La vache..., a-t-il murmuré. On dirait... C'est toi qui as fait ça, n'est-ce-pas?"

 J'ai acquiescé, mais en gardant les yeux tournés. Je sentais son regard détailler les coupures les plus récentes qui n'avaient pas encore guéri. Sal a raison. Je suis une vraie détraquée. Puis la honte est doucement montée en moi.  "

 

(page 125/418) 

 


 Mon Avis

 

Ce qu'il faut retenir de l'histoire:  

Grace est maintenue enfermée dans une pièce par un jeune homme. Celui-ci lui a donné stylos et feuilles afin qu'elle écrive les événements marquants de sa vie qui l'ont menée vers un certain choix. 

 

Mon ressenti: 

Un roman qui m'aura bien marquée. 

 

J'avais d'abord commencé le livre l'hiver dernier (octobre/novembre 2012) et oh dis donc!, que c'était déprimant rien que les premières pages! L'hiver, le froid et une lecture qui promettait une dépression nerveuse (la jeune adolescente boit, se mutile...), j'ai donc mis le livre très loin de moi pour le reprendre cet été 2013. Et je ne regrette absolument rien, car pour être triste, il l'est. En deux jours, je l'ai malgré tout dévoré, je l'ai terminé avec une boîte de mouchoirs, mais il y avait les petits oiseaux qui chantaient et le soleil qui perçait à travers les nuages alors j'ai survécu. 

  

C'est une histoire marquante sur les dédales d'une adolescente qui se fait mal pour "ressentir" mais qui tombe amoureuse et tente de se reconstruire pour mieux exploser en éclats. Le récit est poignant, l'écriture simple, écrite avec la voix de l'adolescente tel un journal intime qui relate les événements présents et surtout ceux de son passé récent.

 

Plus on tourne les pages et plus les pièces du puzzle s'assemblent, mais cela reste un puzzle et au final, ce n'est qu'une boite pleine de pièces. La vie de l'héroïne, ses souvenirs, ses sentiments, ses rencontres, sa mère, TOUT et RIEN n'a plus de sens.

 

Mère absente, meilleure amie avec des secrets, petit ami génial peut-être justement un peu trop. Des secrets, partout et de tous sauf de Grace, l'héroïne, entière qui porte son coeur entre ses mains et dont celui-ci prend de sacrés coups de "cutter" psychologiques! Je suis encore très émue en écrivant cet avis, la fin explique tout, la fin est une chute qui ne surprend pas, mais n'en reste pas moins des plus douloureuses. "la vie est un beau mensonge", slogan du livre, nous sommes effectivement en plein dedans.  

 

L'auteure a très intelligemment mené son histoire, je me suis immédiatement prise d'affection pour Grace, je ne la comprenais pas quand elle se mutilait, mais elle souhaite s'en sortir et c'est ce qui rend le livre difficile psychologiquement. Le kidnapping, le kidnappeur, les scènes d'abord bien séparées entre le passé et le présent puis le flou envahit le récit, c'est la confusion.... la fin vous expliquera pourquoi. 

  

Un livre que je conseille. Je déplore le manque de surprises mais au fond l'auteure a fait en sorte qu'on devine dès le début pour nous préparer à avoir mal. Après peut-être certains lecteurs n'avaient rien vu venir que ce soit sur les amis de Grace ou sur le final, je serai curieuse de savoir s'ils n'ont pas fait une demande en asile psychiatrique dans ce cas.

 

Il faut avoir le coeur bien accroché et ne faites pas comme Grace, protégez votre coeur, votre esprit... en commençant ce récit.     

 


Infos sur le livre

  

Confusion de Cat Clarke, 418 pages aux Editions Robert Laffont dans la Collection "R", paru le 18 octobre 2012. 

 

Sites intéressants:

  • Site de l'éditeur: lci
  • Site de l'auteure: Ici
  • Son facebook: lien
  • Son twitter: lien

Merci à Stéphane-Laure et à la collection R des Éditions Robert Laffont.

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Robert Laffont

Kaleb de Myra Eljundir

Par Le 09/11/2013

Ma Note

 3/5 

 Embarrassé Une histoire perturbante! Embarrassé

T.1: 1/5 car j'ai vraiment eu du mal

T.2: 5/5 car en plus d'avoir été surprise, j'ai ADORé

T.3: 2/5 le feu est devenu glace.

 

 

 

Ce billet comprend:

3 bonnes raisons de lire cette saga,

la Couverture et le Résumé,

un Extrait,

mon avis avec un mini-résumé plus personnel et

toutes les Infos. qui valent le coup d'être notées. 

Bonne lecture et pensez s'il vous plaît à laisser une trace de votre passage via les commentaires! 

 


 

3 bonnes raisons de lire cette histoire

 

... saga. 

  •  le GENRE: un peu de thriller, de suspense, de fantastique, d'aventure, d’horreur... bref la saga Kaleb ne rentre dans aucune catégorie en particulier et dans toutes en général. Elle dépayse à l'évidence. C’est une saga très perturbante. 

 

  • les PERSONNAGES:  Ils prennent petit à petit de l’ampleur, dépassant tout ce que j’ai pu imaginer. Je déteste Kaleb, adore (au contraire de beaucoup de lecteurs) Abigail, je déteste les jumeaux, mais adore leur machiavélisme. Je hais le colonel. Vous voyez un peu le truc? Ces personnages sont renversants, méprisants, intrigants. Impossible de ne pas être perturbés par leur personnalité, leur passé, leurs pensées. Je ne saurai dire qui est le plus mauvais! Mention spéciale aux jumeaux et à Abigail, mes personnages préférés depuis le début, probablement les plus mauvais au fond, à vous de juger... à vous de découvrir! 



  • l’HISTOIRE: cela commençait mal avec le tome 1, je n’aimais pas du tout malgré l’histoire des jumeaux et du volcan qui m’intriguaient. La suite m’a avalée toute entière. Le décor volcanique, les pulsions montantes des personnages surtout d'Abigail, les trahisons, les renversements, les transformations... l’histoire des Enfants du Volcan de leur origine à leur fin est absolument originale et je garderai des "séquences" en tête très longtemps. Le tome 3 n'est pas bien passé, mauvaise digestion sur certains ingrédients narratifs. 

le hic: Le livre du volcan dans le tome 3 très présent, trop peut-être avec une police qui m'a fait mal aux yeux... 




 

SAISON 1

Kaleb Saison 1 de Myra Eljundir

SAISON 1: 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu'on ne peut s'empêcher de l'aimer. À la folie. À la mort.
Sachez que ce qu'il vous fera, il n'en sera pas désolé. Ce don qu'il tient d'une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu'au jour ou sa propre puissance le dépasse et ou tout bascule... Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller ?


Le premier tome d'une trilogie qui, à l'instar de la série Dexter, offre aux jeunes adultes l'un de leurs fantasmes : être dans la peau du méchant.

Déconseillé aux âmes sensibles et aux moins de 15 ans.

 


Extrait

«- Non! Vous n'avez pas le droit de faire ça! Vous aviez promis!

Le colonel se retourne, sévère.

- Je ne promet jamais rien.

Cinq mots comme un fouet qui claque. Dans ces moments-là, la jeune assistante du colonel déteste son boulot, sa vie. Elle aurait aimé avoir eu le choix. Ne se préoccuper que de vêtements, de garçons, de trucs de filles. Au lieu de ça elle est devenue un soldat de SENTINEL. Par sens du devoir. Parce qu'elle est apte. Parce qu'elle parvient à écarter ses états d'âme, la plupart du temps...»

(page 199/456)  

                   

=> Découvrez le premier chapitre : ICI

 


Mon Avis

Ce qu'il faut retenir de l'histoire...   

 Kaleb est un lycéen de 19 ans qui se bagarre et couche avec les filles qu'il souhaite, un jeune comme les autres, enfin pas tout à fait. Il est en réalité un empathe et son don lié à un volcan islandais est une malédiction qui va peu à peu noircir son âme. Le Mal qui l'enveloppe ne serait être plus brutal sans les plans machiavéliques du colonel qui s'évertue à faire sortir la Bête qui sommeille.

Mon ressenti:  

Un livre original mais que j'ai trouvé «maladroit», après écrire un thriller pour de la YA ce n’est pas simple.  

Je n'ai donc ni adoré ni détesté, disons que je m'attendais à une histoire plus glauque, plus psychologique mais j’ai passé de bons moments surtout vers la fin.

 

Pour vraiment découvrir ce livre sans idée au préalable, je ne vous conseille pas de lire la 4e page de couverture car elle sous-entend de suivre un "méchant" dès le début alors que c'est faux.

Le jeune homme est  "presque" comme tout le monde, qui couche quand il en a envie et qui se bat comme un mâle... je pourrais retirer le "presque" d'ailleurs. Disons que j'ai pensé "alléluia" quand vers la fin, Kaleb passe ENFIN à l'acte du Mal.

 

En effet ,il s'agit plus de l'histoire de "comment construire un monstre" car le jeune Kaleb est plein de doutes et s'accroche autant que possible à son humanité. Il n'est pas parfait, assez immature mais il n'est pas … "mauvais". C'est un autre personnage qui le fait plonger dans les abîmes du Mal, qui le transforme. L'empathie est le conducteur mais le déclencheur n'est pas dans le cœur de Kaleb. Du coup, j'ai été déçue car je m'attendais à une autre histoire, une sorte de quête initiatique du « vrai » méchant, celui qui ne se pose pas de questions. Après mes attentes sont sûrement « reportées » au tome 2…^^  

Quand on tourne les pages, on adapte l'univers qu'on se construit dans la tête, non? Je suis donc restée curieuse de voir où l'histoire allait quand même me mener. Mon intérêt a pris beaucoup plus d'ampleur vers la 2e partie du roman, j'en compte trois grosso modo avec un personnage féminin, le "soldat sans nom" qui est assistante du colonel et ce qu'elle introduit, à savoir les Mémoires sur des jumeaux. L'histoire du soldat sans nom (son prénom est donné vers la fin) était beaucoup plus intéressante car ses réactions sont plus compréhensibles. Idem avec l'histoire des jumeaux, j'ai adoré lire leur évolution car elle est racontée de manière claire et malgré les flash-back, il n’y manque rien.

 

Alors qu'avec Kaleb, il y a vraiment un énorme problème de VRAISEMBLANCE. Si je pars du constat qu'il est empathe et donc a des réactions et comportements qui en découlent, il y a des situations qu'il n'aurait pas du accepter comme ça aussi vite qu'une lettre à la poste. Bref, il accepte beaucoup trop facilement l'histoire d'empathie et surtout du volcan, des discussions via le net... Pour quelqu'un de méfiant et de "sensible", ses réactions sont plutôt "zappées", des raccourcis  ont été pris à mon sens et cela crée un désintérêt car du coup je n'y crois pas trop. Un empathe prend « tout » dans la tête des émotions des autres alors quand ça le concerne directement, il devrait réagir…VIVEMENT ! On ne digère pas aussi facilement ce genre de révélations.

 

Le point de vue est changeant, heureusement . Si Kaleb ne vous plaît pas non plus -non, pas le personnage en lui-même mais la manière dont il est abordé- alors au moins vous pouvez vous intéresser au soldat sans nom. J'ai de suite compris son identité, faut dire que ce n'était pas très compliqué de faire le lien mais son évolution est intéressante, sa nature un brin "surnaturel". L’histoire du volcan, les rêves, les missions militaires à la Alias et prophéties, la peste,  tout ceci est original et j’ai apprécié en lire ses passages.    

Enfin, je me souviens lors d’une interview avec l’auteure qu'une question portait sur les personnages féminins qui ont une très mauvaise image dans le livre et qui finissaient mal... ce n'est pas entièrement vrai. Les personnages masculins, Robin, le père, un EDV et quelques soldats en ont aussi pour leur grade. Il n’y a donc pas de différenciation. Ne vous en faites pas. 

 

 En bref, un livre original oui mais dont Kaleb n’est pas le méchant auquel je m’attendais, je suis plutôt navrée pour lui. D’autres personnages sont plus intéressants, l’intrigue sur le volcan et la prophétie suscitent la curiosité. J’espère que Kaleb dans la saison 2 sera plus développé.    

 

Mots magiques pour se souvenir du roman:   Vulcan; peste; Sentinel; Lucille Thomas; EDV; Bergsson; David et Mary-Ann Armstrong; volcan; succube; l'homme noir; écriture automatique; Prophétie; Franck Astier; Helga; Phases; Robin Moreau; Survivor; concert, Livre du Volcan; inhibition...

 

 


SAISON 2

Kaleb Saison 2: Abigail de Myra Eljundir

 

SAISON 2: Le pouvoir… Tel est tout l’enjeu de cette nouvelle saison. Mais qui le détient vraiment ? Kaleb qui, depuis qu’on lui a fait ce mystérieux tatouage, se laisse envahir par le Mal et entraîne Abigail en enfer ? Ou bien Abigail qui s’est, malgré le danger, jetée corps et âme dans cette folle passion avec Kaleb et abdique chaque jour un peu plus d’elle-même pour une noirceur qui la fascine et la grise ? Lequel des deux amants a vraiment l’ascendant sur l’autre et le pousse à aller toujours plus loin ? Les apparences sont parfois trompeuses… Au final, ne sont-ils pas juste les pions d’une partie maléfique qui a débuté il y a bien longtemps, quand sont apparus les premiers Enfants du Volcan, et dont la finale se jouera maintenant, qu’ils le veuillent ou non ? 

Le deuxième tome d’une trilogie de sang et de ténèbres qui fera voyager les jeunes adultes dans les terres les plus reculées d’Islande et d’Irlande, et qui fera renaître des légendes oubliées, dont celle de l’elfe noir.


Extrait

« - Tu m’intrigues, Abigail...

- Pourquoi?

- Je n’arrive pas à te cerner, à comprendre tes motivations. Je sais que tu es là sur les ordres du colonel, mais je devine que tu n’as pas abdiqué ton libre arbitre. Je sais que tu te méfies de moi aussi, pourtant tu te tiens bien là, prête à en découdre alors que tu sais ce dont je suis capable. J’ignore ce que tu veux. Tu es une énigme. Une fille qui met de l’aspartame dans son thé et se gave de sucre après. Je ne te comprends pas et j’aime ça. Malgré le danger que tu représentes, tu me plais et je n’ai pas envie de te laisser filer. Je veux que tu me croies...

Etait-il sincère? La jeune fille sembla peser le pour et le contre. Encore une fois, il put admirer le tumulte de ses pensées ombrer ses iris clairs.»

(Page 54/55 sur 342) 

Découvrez le premier chapitre ICI.


Mon Avis

Ce qu'il faut retenir de l'histoire...   

Kaleb et Abigail se retrouvent sur la terre des volcans, leurs sentiments mutuels sont de plus en plus explosifs et mêmes dévastateurs pour ceux qui les côtoient. Malédiction, rencontre avec d’autres enfants du Volcan, machiavélisme de l’Homme Noir, pouvoir grandissant abominable d’Abigail, transformation de Kaleb en se tatouant...la confusion et le chaos règnent en choeur. Sans compter la présence d’un esprit très noir qui sommeillait jusque là... 

Mon ressenti:  

C'est une première pour moi d'aimer un tome 2 alors que le tome 1 a été si laborieux à lire. Le fond reste le même, des personnages ont en eux certaines facultés, certains sont dangereux comme Kaleb, d'autres sexy comme Abigail, et il y a un réseau militaire qui cherchent à les capturer pour les revendre aux plus offrants. C'est donc une chasse à l'homme, une quête initiatique et ce que j'aime aussi, c'est que ça se passe en Islande, terre volcanique pleine de mystères.

Je dois bien reconnaître que le tome 1 n’était vraiment pas une lecture agréable. J’ai beau le feuilleter maintenant que je suis fan (la faute au tome 2), je n’aime pas du tout certains aspects de cette histoire autour de Kaleb. 

 

Mais voilà, lorsque j’ai appris que le tome 2 serait largement écrit du point de vue d’Abigail, j’ai décidé de redonner une chance à cette saga. Comme j’ai bien fait! J’ai dévoré le roman en quelques jours et je n’en reviens toujours pas de la progression incroyable des personnages. Les petits voyages en Islande et Irlande y sont pour quelque chose, nous sommes dans le vif du sujet, aux origines de ce qui façonne des monstres tels que Kaleb et Abigail. 

 

Les deux personnages se rencontrent et leur relation est électrique, intense, dévastatrice.  Je me souviens lorsque des touristes meurent tout autour d’eux juste parce qu’il me semble qu’Abigail est un peu «contrariée» et Kaleb se contient comme il peut car il est plein de colère, imaginez les deux ensemble... La scène est magnifiquement bien écrite car j’ai vraiment tous les éléments, les détails de cette atrocité pour avoir des frissons d'horreur. 

 

Je me suis réellement plongée dans cette histoire perturbante grâce aux changements de point de vues qui permet de rentrer dans le mental des personnages et quel mental! Ah ça vaut le coup de lire cette saga rien que pour voir la psychologie de ces enfants du Volcan.    

 

Kaleb n’est toujours pas un personnage que j’apprécie malgré qu’il paraisse par moments plus «humain» que d’habitude, Abigail l’a ensorcelé et personnellement, j’adore cette femme! Elle a contenu son pouvoir si longtemps qu’il était temps qu’il jaillisse d’elle, qu’elle mette en point une sorte de revanche face à ce que lui a fait vivre ces hommes: le Colonel, Kaleb et autres qui ne voient que son physique et comment se servir de son influence de «succube». Même si pour Kaleb, c'est encore autre chose, ils sont "liés". Vous verrez comme ce tome 2 montre petit à petit la montée en puissance d’Abigail. Même Kaleb est une victime si je puis dire.   

 

Dans ce tome, j’étais aussi ravie de retrouver l’Homme noir, de découvrir davantage sur son plan machiavélique. Avec une petite surprise à la fin. Mais attention autant on en apprend énormément et c’est carrément addictif, autant la confusion est ambiante. On peut s’attendre à tout dans le tome 3! A tout! 

 

En bref, je n'avais pas du TOUT accroché à Kaleb 1, mais alors ce tome 2, j'ai dû le lâcher avec douleur, j'ai adoré le décor et l'évolution de l'histoire, avec une psychologie des personnages terriblement profonde et noire. "Chaud-bouillant" définirait parfaitement cette suite! Et, j’ai peur de la suite, pas vous?  

 

 


SAISON 3

Kaleb Saison 3: Fusion de Myra Eljundir

TOUT EST BIEN QUI FINIT MAL

SAISON 3: La prophétie du volcan prédit l'avènement d'une nouvelle ère, initiée par l'Élu... Or qui, de Kaleb, Abigail, le colonel Bergsson ou encore Mary-Ann bouleversera à jamais le destin des enfants du volcan ? Et si la mort est la clé, tous ne sont-ils pas des morts en sursis ? Seul le Livre du volcan peut apporter des réponses à Kaleb et lui permettre de survivre au volcan qu'il a réveillé. Mais le tenir entre ses mains peut se révéler plus destructeur que tout... 
Ce dernier tome de la trilogie de Kaleb lève le voile sur une mythologie qui prend racine bien au-delà de ce que vous pouviez imaginer. Plus que jamais, il est question de pouvoir, de sombre passion, de manipulation machiavélique et du parfum sulfureux d'une saga millénaire dont le dénouement pourrait bien vous faire penser que tout est bien qui finit mal.

 


Extrait

"Elle n'avait même pas levé la tête quand il avait pénétré dans la boutique, furieux et épuisé à la fois. 

- Vous en avez mis, du temps! s'était-elle contentée de dire pour tout salut.

- Qu'est-ce-que vous m'avez fait, madame?

Glenn avait beau être en colère, il n'en demeurait pas moins britannique"

 

(Page (25/ 456)

Découvrez le premier chapitre ICI.


Mon Avis

Ce qu'il faut retenir de l'histoire...   

 Origines et témoignages des Enfants du Volcan à travers le temps, nouvelles manipulations autour de Kaleb, retournement de situation pour le final. Un dernier opus. Un ultime affrontement.  

 

Mon ressenti:  

Malheureusement, je ne suis pas du tout entrée dans le livre. C’est dingue comme cette saga est perturbante et du coup, j’ai eu du mal à suivre, à apprécier ce final. 

L’histoire est tout à fait originale, Myra Eljundir a vraiment offert au lecteur un univers ultra complet. Le fait que tout trouve un sens est le seul point positif pour moi. Il y a un réel engagement de la part de l’auteure à nous offrir une histoire abracadabrante qui trouve paradoxalement du sens et je salue cette ingéniosité. Je me demande ce que l’auteure va écrire par la suite. 

Pour revenir à ce tome 3, la fin a un côté complètement frappé, inattendu, mais je ne suis pas plus étonnée que ça. J’avais de la distance dès le début, du coup j’ai juste grimacé « ah? » et puis voilà, c’est fini. Tant pis…

Du reste, j’ai dû me forcer par moment d’ouvrir mon livre car le roman à double face est largement tourné vers le fameux Livre du Volcan. C’était une idée géniale, mais pourquoi une telle police? J’ai une vue excellente, pourtant, ça m’a donné mal au crâne de lire ces extraits. De plus, je venais à peine de m’attacher à Abigail et Kaleb et ici, ils sont vraiment peu présents, c’était horriblement frustrant. Le rythme en prend un sacré coup! Tous ces nouveaux personnages étaient intéressants, mais pour moi ça aurait dû être un roman bien à part. Le Livre du Volcan hors Kaleb et dans une police normale. Innocent

C’était donc en soi une lecture intéressante, les Enfants du Volcan, leurs vécus, leur souffrance et le style est unique à Myra Eljundir. Aucun des trois tomes ne se ressemble! (j'adore les couvertures) Pourtant, j’ai été trop perturbé, la saga n’était au final pas pour moi, il manque quelque chose, ou au contraire il y a trop d’éléments qui obligent à sacrifier le récit de Kaleb au profit de celui de ses ancêtres. C'était original, sans doute trop pour mon petit esprit! Je garderai en tête le tome 2 car il y avait de ces passages!         

  


Infos sur le livre

 

Trilogie de de Myra Eljundir aux Editions Robert Laffont, collection R:

  • Saison 1, Kaleb, sortie le 14 juin 2012, 456 pages.
  • Saison 2, Kaleb: Abigail, sortie le 28 février 2013, 342 pages.
  • Saison 3, Kaleb: Fusion, sortie le 14 novembre 2013, 456 pages.

 

   

Sites intéressants:

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  • Site de la collection: ICI
  • Site non officiel de la collection: ICI
  • Ancienne Interview sur le site Les chroniques de Mandor: ICI   

 

 

Merci à Stéphane-Laure et à la collection R des Éditions Robert Laffont.

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Robert Laffont