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Bilbo le Hobbit de J.R.R. Tolkien
Le 18/12/2015
4/5
Une agréable surprise !
Ce billet comprend 3 bonnes raisons de lire ce livre, la Couverture et le Résumé, un Extrait, mon avis avec un mini-résumé plus personnel et toutes les Infos. qui valent le coup d'être notées.
Bonne lecture et pensez s'il vous plaît à laisser une trace de votre passage via les commentaires!
* l'histoire: une belle traversée dans un monde de fantasy Tolkien.
* le style: une écriture raffinée et une narration amusante.
* les personnages: bien décrits et attachants. Je m'attendais à une autre fin par contre.
Résumé:
Bilbo, comme tous les hobbits, est un petit être paisible et sans histoire. Son quotidien est bouleversé un beau jour, lorsque Gandalf le magicien et treize nains barbus l’entraînent dans un voyage périlleux. C’est le début d’une grande aventure, d’une fantastique quête au trésor semée d’embûches et d’épreuves, qui mènera Bilbo jusqu’à la Montagne Solitaire gardée par le dragon Smaug…
Prélude au Seigneur des anneaux, Bilbo le Hobbit a été vendu à des millions d’exemplaires depuis sa publication en 1937, s’imposant comme l’un des livres les plus aimés et les plus influents du XXème siècle.
" En les entendant chanter, le hobbit sentit remuer en lui l'amour des belles choses faites par le travail manuel, l'adresse et la magie, un amour féroce et jaloux, le désir empreint au coeur des nains. Alors, quelque chose de tookien s'éveilla en lui, il souhaita aller voir les grandes montagnes, entendre les pins et les cascades, explorer les cavernes et porter une épée au lieu d'une canne. Il regarda par la fenêtre. Les étoiles luisaient au-dessus des arbres dans un ciel noir. Il pensa aux joyaux des nains, scintillant dans des cavernes obscures. "
(page 27/380 Un passage bien représenté dans le film, mais surtout à lire que je trouve merveilleux)
Ce qu'il faut retenir de l'histoire...
Bilbo, un hobbit bien tranquille embarque dans une incroyable aventure avec des nains et un magicien. Ceux-ci traversent tout un monde peuplé de dangereuses créatures afin d'y trouver un dragon qui garde le trésor des nains. Au bout de multiples péripéties, Bilbo va devenir un allié courageux et indispensable.
Mon ressenti:
Ma 1ère lecture d'un roman de Tolkien et mon 2e livre de fantasy. Une agréable surprise! J'avais vraiment peur en lisant Tolkien de rentrer dans un monde compliqué avec une écriture peut-être un peu trop "relevée" qui auraient eu pour conséquence de m'ennuyer. En effet, avant de faire des études de cinéma, j'ai fait un peu des lettres modernes et j'ai dû me pencher sur des littératures qui ne sont plus de notre "temps", intéressantes, à connaître pour sûr, mais appartenant à leur époque !
Pour Tolkien, c'est encore autre chose...
Ce n'est pas de la littérature moderne c'est certain, mais la présence d'un narrateur omniscient qui relate au passé l'histoire de Bilbo comme si nous étions tous assis au coin du feu m'a beaucoup plu. Une chose à retenir: Tolkien a de l'humour! Le style est donc effectivement composé de longues phrases, les chapitres sont épais, mais il y a une légèreté dans ce style que j'ai savouré. J'ai aussi beaucoup apprécié le raffinement du vocabulaire, cela m'a fait beaucoup de bien et m'a personnellement beaucoup encouragée à améliorer mes propres écrits.
À noter: j’aurai lu le livre plus vite si la police d'écriture avait été un peu plus grande et sur du papier moins blanc car mes yeux m'ont vraiment brûlé! Pourtant, j'ai une excellente vue! Attention à votre édition!
L'histoire dans le roman est assez intéressante, je dirais qu'elle est divertissante. Ce n'est pas un coup de coeur, mais c'est à l'évidence une lecture qui change les idées avec la rencontre de tant de créatures surnaturelles et des personnages très différents les uns des autres. (petit bémol, les elfes dans le roman sont beaucoup moins appréciables que dans les films de P. Jackson)
J'ai d'abord vu l'adaptation au cinéma afin de me familiariser avec cette nouvelle histoire. Je suis totalement fan du Seigneur des anneaux, j'aurai "tout donné" pour être sur les lieux de tournage de Peter Jackson !!!!! Et Bilbo m'a énormément plu. C'est tout de même sacrément spectaculaire de voir ainsi les mondes de Tolkien sur de grands écrans! Comme quoi, il ne faut pas rejeter les adaptations, elles ont leur propre cachet !
Le livre et le film complètent de manière "génialissime" l'oeuvre de Tolkien! Rien que les chants, nombreux dans le livre, ont désormais une mélodie grâce au film et j'ai trouvé ces scènes très émouvantes !
Les personnages sont nombreux mais certains se distinguent et on suit facilement l'intrigue à travers leurs yeux ! Bilbo est bien-entendu le personnage le plus passionnant et surprenant qui soit ! On ne peut s'identifier véritablement à aucun d'entre eux car on est spectateur, on peut par contre les comprendre et avoir peur pour eux.
Ainsi, une lecture très intrigante, originale, enrichissante et de l'avoir connu me donne l'impression d'être privilégiée car je sais ce qui s'est passé avant le Seigneur des anneaux, je sais enfin ce qu'est la plume de Tolkien qui est loin d'être aussi difficile à lire que j'avais cru entendre! Mon frère m'avait longtemps encouragée à le lire alors voilà c'est fait et je regrette d'avoir tardé! Après, peut-être la lecture du Seigneur des anneaux est-elle différente...
Bilbo, c'est un livre avec plein d'aventures au programme !
Bilbo le hobbit de JRR Tolkien, 380 pages aux Éditions Livre de Poche (avec carte dépliante en marque-page)
* Fiche wikipédia: lien
Livre lu en février 2013.
Le 14/12/2015
3,5/5
*Des personnages attachants. *
Ce billet comprend la Couverture et le Résumé, un Extrait, mon avis avec un mini-résumé plus personnel et toutes les Infos. qui valent le coup d'être notées.
Bonne lecture et pensez s'il vous plaît à laisser une trace de votre passage via les commentaires!
TOME 1:
Elder Tale est le jeu en ligne qui rassemble le plus grand nombre de joueurs dans un monde où la nature a repris ses droits.
Mais lors de la sortie de sa douzième extension, tous ceux qui s'étaient connectés se retrouvent prisonniers du jeu.
Ignorant comment ils sont arrivés là et s'ils pourront en sortir un jour, beaucoup perdent la volonté d'avancer.
Mais Shiroe, un des joueurs les plus connus et les plus respectés du jeu refuse d'abandonner. Aidé de ses compagnons Akatsuki et Naotsugu, il va tenter de convaincre les "Aventuriers" de ne pas se laisser abattre et de bâtir une nouvelle société dans ce monde virtuel qui est maintenant le leur.
"Dans ce monde de Elder Tale, où l'on disait qu'une ancienne civilisation technologiquement avancée s'était effondrée, laissant la faune et la flore reconquérir le paysage, il était possible de cultiver la terre dans des endroits pauvres en monstres. Naturellement, ces hameaux n'étaient peuplés que de PNJ, et quand Elder Tale n'était encore qu'un simple jeu, une grande partie des quêtes avaient consisté à en faire le tour et à résoudre les problèmes et les incidents qui y avaient lieu."
(page 258/496)
Découvrir les premières pages du roman ICI.
Ce qu'il faut retenir de l'histoire : Désormais coincés dans l’extension d’un célèbre jeu virtuel en ligne (MMORPG), Shiroe et ses amis partent en quête de maintenir la paix dans le monde virtuel d’Elder Tale, désormais leur réalité. Mais les PK (tueurs de joueurs) et les Guildes n’entendent pas les laisser faire et sèment le chaos là où les joueurs cherchent tant bien que mal à s’adapter à leur nouvelle vie. Dans le light novel 1, les héros devront sauver la druide Serara (de l’Union de Croissant de Lune, guilde amie de Shiroe). Dans le light novel 2, Shiroe tentera de sauver les jumeaux en mauvaise posture et de sortir la ville d’Akiba des mains de guildes et de joueurs très dangereux.
Mon ressenti:
Je tiens d’abord à remercier les éditions Ofelbe de nous offrir là encore un bien beau livre. Le travail effectué y est soigné et réussi. La couverture, les illustrations et taille/format du livre sans parler des petites annexes, comment les chapitres présentant un personnage à chaque fois (nom, apparence, niveau, objets et armes sont détaillés), sont autant de belles attentions de leur part qui rendent le livre très précieux. Rien que pour ça, les curieux seront ravis de le feuilleter.
1 light novel = 5 chapitres = 5 présentations de personnage principal. 1 intrigue/quête.
Alors au niveau de l’histoire, par quoi commencer ? Je pense qu’il est incontournable de comparer à Sword art online, la première série parue chez Olfelbe qui a pour thème commun de survivre dans un jeu virtuel. Le pitch est le même et je ne vous cache pas que SAO ayant été un coup de cœur, j’ai de suite voulu découvrir Log Horizon. Ce n’est en réalité pas du tout le même contexte d’histoire et le déroulement de l’intrigue lui aussi dérive vers un tout autre thème. Les personnages ne veulent pas sortir du jeu mais s’adapter. Pendant une bonne moitié de la première partie du livre (celui-ci étant en deux light novel), j’étais une lectrice à distance. Je n’arrivais pas à rentrer dedans car je ne comprenais pas la raison de leur présence dans ce monde virtuel. Dans SAO, on assiste clairement à leur prise au piège et en plus ils étaient en immersion ce qui renforce d’autant plus l’esprit "coincé" dans un monde virtuel. Ici, aucune explication sur le drame qui s’est passé et les joueurs étaient tous, devant des ordinateurs lorsqu’ils jouaient à cette nouvelle extension. Le manque de vraisemblance m’a donc gênée. Cette gêne continuait car je découvrais des personnages qui ne voulaient donc pas fuir cette réalité comme dans SAO où c’est leur but que de monter étage par étage, éliminer les Boss et tenter d’arriver tout en haut en espérant une porte de sortie. Non ici on ne connait ni la raison de « leur catastrophe », ni pourquoi ils ne veulent pas chercher la solution pour s’enfuir qui serait logique. Qui plus est, ils ne peuvent pas mourir (s’ils meurent, ils ressuscitent à la Cathédrale) alors que dans SAO une mort équivaut à la disparition dans le jeu, à la mort véritable. J’ai donc fini par laisser de côté ma référence à SAO et je me suis penchée sur les personnages, leur psychologie car Log Horizon, c'est ça, un auteur qui propose de réfléchir à la survie du point de vue du mental des joueurs.
C’est un point fort du roman. J’ai d’ailleurs préféré ces personnages à ceux de SAO. Ici, ils sont plus adultes, plus attachants. Ils ont fini par m’embarquer dans leur quête de paix dans ce monde. Le magicien et alchimiste Shiroe, le guerrier Naotsugu (Nao) et l’assassin Akatsuki (Aka) sont trois personnalités extrêmement différentes qui forment le parfait trio. Ils seront accompagnés ensuite de Serara de L’union de Croissant de Lune (une guilde) et Nyanta, bretteur (homme chat), enfin les jumeaux à l’issue du 2e tome les rejoindront, Tohya et Minori de la guilde Hamelin (guilde qui enrôle de force les jeunes gens). Chacun d’entre eux apporte énormément au récit, leurs répliques, leurs manières de penser, nous assistons à un vrai déroulement de leurs pensées et je pense que c’est ce qui rend Log horizon si particulier. Ils sont variés, courageux, comiques, mignons, nous apprenons tout d’eux, ce qu’ils étaient et faisaient avant d’être dans ce jeu et comment ils voient les choses maintenant. Aka m’a beaucoup fait rire, elle frappe souvent Nao qui dit des bêtises et en demande la permission à Shiroe son maître (qu’elle a à cœur de vouloir comme maître) qu'après coup. Serara est mignonne et Nyanta, l'homme-chat qui finit ses phrases en miaulant m'a aussi fait rire plus d'une fois. Ces petites scènes d’amitié permettent de faire descendre un peu la pression. Car, il n’y a pas à dire, leur histoire est compliquée. Ils doivent apprendre à se battre avec leur avatar, ils doivent aussi se faire des relations comme avec Marielle qui est en contact avec tant de joueurs. Mais surtout ils doivent aller de l’avant et explorer ces terres, réellement, sans souris et clavier. Respirer, manger, sentir, parler… tout change.
C’est pour cette raison que le roman a un rythme plutôt lent. Toute la technique de combat et de survie, les objets, les combats, le rythme de vie, tout est expliqué et ce côté informatif alourdit considérablement l’histoire. La mise en place est longue, mais heureusement on voyage et on découvre en volant sur des griffons avec nos personnages de magnifiques paysages.
En bref, un roman qui est pas mal du tout. Des personnages fortement attachants que je souhaite vite retrouver, un monde post-apocalyptique qui donne envie d’être exploré, mais attention au rythme parfois ralenti par les descriptions et informations, attention à ne pas chercher un pseudo-SAO, les enjeux sont vraiment différents et méritent le détour. A suivre !
Log Horizon, aux Editions Ofelbe :
Il s’agit à la base de light novels (en japonais) regroupés en romans.
- Tome 1, 496 pages, sortie le 26 novembre 2015.
Soit les 2 premiers light novels :
1) Premiers pas dans un autre monde.
2) Les chevaliers de Camelot
Incluant 4 posters couleur et 20 illustrations en N&B.
- Tome 2, sortie prévue vers avril/mai 2016
Sites intéressants:
>les Editions Ofelbe:
- Site (super site)
- Google+
- Chaîne YouTube
>les auteurs:
>LOG HORIZON
- Fiche Wikipédia
- Site (en japonais)
Miss Pain d'épices de Cathy Cassidy
Le 27/11/2015
5/5
* Rien à dire, à croquer ! *
Ce billet comprend 3 bonnes raisons de lire ce livre, la Couverture et le Résumé, un Extrait, mon petit avis et toutes les Infos. qui valent le coup d'être notées.
* parce que c'est un peu comme les Filles au chocolat. Une histoire captivante, fraîche, qui change les idées.
* parce que c'est Cathy Cassidy l'auteure. Elle écrit simplement et avec exactitude les tracas des débuts de l'adolescence. Peu importe notre génération, les problèmes sont toujours les mêmes.
* parce que la couverture est gourmande comme pour chaque fois avec Cathy.
A l'école primaire, Cannelle était le bouc émissaire, celle que personne ne voulait avoir comme amie. Alors, à la rentrée de sixième, elle arrive au collège relookée et devient l'amie d'une fille cool. Depuis, elle tient son rôle de fille populaire à la perfection. Mais l'arrivée de Sam, un garçon décalé qui se moque du regard des autres, bouleverse tout. Cannelle craque pour lui, et c'est réciproque, mais sa meilleure amie le déteste. Cannelle réussira-t-elle à assumer ses sentiments, et surtout... à ne plus avoir peur d'être elle-même ?
« Shannon en reste bouche bée. Elle n’a pas l’habitude que je prenne mes propres décisions. Moi non plus, d’ailleurs.
– C’est une très bonne idée, déclare Emily. Tu es gentille, attentionnée, compatissante...
– Euh, on parle bien de Cannelle ? se moque Shannon.
À ses yeux, je n’ai visiblement pas les qualités requises pour ce rôle. Elle a peut-être raison. Mais aujourd’hui, je m’aperçois que j’aimerais les posséder. »
(page 120/224)
J’ai adoré !
C’était mignon et addictif. Il est marrant de constater qu’il y aura toujours les premiers de classe, les populaires, les solitaires, les perturbateurs. C’est la vie au collège, même quand ça remonte à plus de 20 ans pour moi c’était déjà comme ça je trouve. Pas vous ? Cathy Cassidy dans Miss Pain d’épices en parle avec légèreté et fraîcheur. Tout comme la saga des Filles au chocolat, c’est quasi un coup de cœur. Je trouve l’auteure douée pour nous replonger dans les années collège. Pas toujours marrante cette période… mais avec Cathy Cassidy on finit toujours le livre le sourire aux lèvres.
Ici Cannelle a vécu l’humiliation pour son physique quand elle était petite. Elle a pris sa revanche sur "la vie" et à son entrée au collège elle a changé physiquement. Dès le jour de la rentrée, Shannon lui demande d’être son amie et c’est ainsi que commence une amitié solide entre les deux. Mais deux éléments perturbateurs vont tout chambouler.
D’une part, l’arrivée d’un nouvel élève Sam, musicien à l’imagination débordante et peu soucieux de ce que disent les élèves à son sujet, tout comme les professeurs qui le punissent souvent pour ses manquements aux règles. Sam et Cannelle ont d’instinct cette réciproque attirance, mais Cannelle va mettre du temps à se l’avouer car Shannon ne l’aime pas du tout. Et puis, il y a Emily. Cannelle la connaît depuis petite et elle ressent le besoin de la soutenir lorsque la meilleure amie de celle-ci quitte la ville. Shannon accepte de la prendre dans « la bande » et commence à changer Emily de la tête aux pieds. Entre ce qui se passe avec Sam et ce qui se passe avec Emily, Cannelle prend conscience qu’elle porte un masque. Elle veut plaire à Shannon pour rester dans les populaires. Mais, finalement Shannon n’est pas une amie, elle est futile et égoïste, a le béguin pour son professeur, histoire qui tourne très mal d’ailleurs. Emily aide Cannelle à s’accepter comme elle est et Sam à ouvrir son cœur, peut-être que ce sont eux ses vrais amis. Cannelle va le comprendre et je ne sais pas si la rencontre avec un renard y sera pour quelque chose. Mystère.
Cette histoire est une succession de clins d’œil d’expériences vécues, j’ai vraiment apprécié avoir cette distance, du genre je soupire et m’essuie le front « ouf, c’est derrière moi tout ça » et j’ai trouvé l’histoire rassurante pour les adolescentes qui vont lire cette histoire. Ce livre est criant de petites vérités. Cathy finit bien entendu son livre sur une note positive. Je suis vraiment contente qu’elle ait écrit une autre histoire après sa saga des Filles au chocolat. Cannelle avait elle aussi un message à nous délivrer. "Soyons nous mêmes et bon vent aux autres ! "
Miss Pain d'épices de Cathy Cassidy, 224 pages chez Nathan Collection « Grand Format », paru en octobre 2015.
Sites intéressants:
Site des éditions: ici
Blog des éditions Lire en live
Site de l’auteure: ici
L'été 2015 chez les Editions Nathan !
Le 24/11/2015
AU PROGRAMME:
* Dokeo Les Anlmaux. Auteure Cécile Jugla et illustratrice Marion Piffaretti.
* Petit Doudou Bonne nuit ! Auteure Pakita et illustratrice Charlotte Ameling.
* Mes 100 premiers mots. Collaboration avec Christel Denolle et illustratrice Emiri Hayashi.
Trilogie Les Outrepasseurs de Cindy Van Wilder
Le 18/11/2015
3,5-4/5
* Bonne Découverte ! *
Ce billet comprend la Couverture et le Résumé, un Extrait, mon avis avec un mini-résumé plus personnel et toutes les Infos. qui valent le coup d’être notées.
Bonne lecture et pensez s’il vous plaît à laisser une trace de votre passage via les commentaires !
TOME 1: Les Héritiers
— Jure-moi fidélité et je te protégerai. Nous le ferons tous.
— Nous ?
— Les Outrepasseurs. Tous ceux qui portent la Marque. Regarde ces jeunes gens. Voilà ta seule famille, à présent. (Il baissa le son de sa voix.) Nos adversaires ne s’arrêteront jamais. Les fés nous pourchassent depuis huit siècles. Une éternité pour nous. Un instant pour eux.
Peter, un adolescent sans histoires, échappe de justesse à un attentat et découvre que l’attaque le visait personnellement. Emmené à Lion House, la résidence d’un mystérieux Noble, il fait connaissance avec les membres d’une société secrète, les Outrepasseurs. Les révélations de ces derniers vont changer le cours de sa vie…
« Niels vit d’abord une peau pâle, où dansaient des lignes sombres, des jambes nues aux muscles déliés. L’inconnu se coula près de lui d’un mouvement souple et rapide. Niels écarquilla les yeux, se mordit la lèvre jusqu’au sang. Le visage qui se tenait à quelques pouces du sien n’avait rien d’humain. Ce qu’il venait de voir était gravé dans son esprit : les crocs d’ivoire, cette peau pâle et ces griffes... Oh Seigneur ! Il vivait un cauchemar éveillé. »
(page 121)
Ce qu'il faut retenir :
Peter souhaite faire carrière dans le football. Mais une agression surnaturelle dans laquelle sa mère intervient va tout changer. Le jeune garçon découvre par d’étranges méthodes surnaturelles comment est née une malédiction qui l'affectera lui et d’autres jeunes. Peter est de la génération qui devra combattre les fés tout en subissant les effets d’une présence animale en lui. Un Outrepasseur. Tout commence au Moyen Âge lorsqu’un puissant fé chasse un jeune individu avant de redescendre sous terre. La mère de la future victime du Chasseur, Fière, ne le laissera pas faire. Plusieurs villageois vont tenter d'empêcher le Chasseur d’arriver à ses fins.
Mon ressenti:
Je dois d’abord féliciter ceux qui ont conçu la couverture de ce livre. L’objet livre est un vrai bijou qui attire l’œil autant qu’il lui donne un aspect précieux et l’envie d’en découvrir le contenu.
Je suis immédiatement rentrée dans l’histoire, Peter est un adolescent de ce qu’il y a de plus normal, aspirant à des envies de son âge. Je me suis vite attachée à lui et même la relation avec sa mère – assez peu développée pour le moment – m’a intriguée, m’a touchée. En réalité, je pensais suivre l’histoire de Peter, la quatrième de couverture parle clairement de lui, dans son présent. Ainsi, mon esprit était totalement focalisé sur lui. Ma grande erreur !
Le résumé de l’éditeur relate plutôt la quasi-fin si je puis dire. Ce tome présente à 90 % du livre une malédiction qui s’est passée au Moyen Âge et dont Peter sera affecté. Je me sens vraiment « bernée » mais je m’en veux à moi-même. Je ne lis jamais les résumés des livres, d’habitude. Or, la couverture ici était si belle que je l’ai analysée sous toutes les coutures. C’est entièrement de ma faute.
Ne cherchez donc pas à connaître Peter, servez-vous de lui plutôt comme catalyseur d’un bon nombre d’informations qui vont vous aider à comprendre toute l’histoire voire même la trilogie. Ses baignades dans une piscine étrange, dans un sous-sol étrange, avec des gens... étranges ne sont qu’un décor pour ce tome. Bon, oui, j’ai adoré cette idée de société secrète qui arborait des animaux légendaires. Mais penchez-vous plutôt sur ces villageois, fin 1206 et vous découvrirez une histoire hallucinante et singulière !
Comme j’étais obnubilée par Peter, je suis passée un très bon moment à côté de l’identification de ces personnages du passé, alors que leur histoire est géniale. Que d'originalité ! J’ai trouvé captivant de suivre ces pauvres paysans tentant de repousser le Chasseur, un fé pas commode du tout. Je n’avais jamais entendu parler de fé et l’image que j’ai des fées est aux antipodes de ce qu’ils sont dans ce roman. Oh oui que c’était bon ! Ils sont puissants et flippants. Je me demande comment nous allons les retrouver dans le présent de Peter dans le tome 2. Ils m'intriguent à un point !
Les Outrepasseurs, tome 1 ne dépasse pas la douzaine de chapitres, nous alternons entre plongée (Moyen Âge) et souffle (Peter), les chapitres sont nommés ainsi « Première plongée », « Deuxième plongée ». Chaque plongée dans le passé constitue de sacrées parties informatives. Je préfère honnêtement les chapitres courts qui envoient de la surprise et de l’action rapidement. Ici, je me suis habituée vers la fin à ce rythme de « plongée ». L’effet était quand même réussi en ce qui me concerne, j’ai été prise comme dans un piège, comme Peter face à la chute, à cette malédiction qui se déclare.
Pourquoi parle-t-on des ancêtres de Peter et non de Peter ?
Pourquoi les plongées dans le passé sont-elles si importantes dans ce tome ?
Pourquoi l’éditeur a -t-il résumé ainsi cette histoire ?
Tout simplement parce que l’auteure tisse un fil narratif, avec douceur, avec poésie, de beaux sentiments, nous suivons ce fil, intrigué, séduit. Progressivement, celui-ci commence à changer, l’ambiance devient de plus en plus inquiétante pour finir dans le drame, dans le point de non-retour. Comme une caresse qui finirait en gifle, voilà comment je définirai l’écriture de Cindy Van Wilder. Ma formule est assez étrange, mais j’ai trouvé qu’il y avait un côté très « charmeur de serpents » qui vous mord à la fin.
Le décor du Moyen Âge était extrêmement bien réussi. J’y étais ! Les personnages étaient intéressants et correspondaient à l’idée qu’on s’en fait de cette époque. J’ai bien aimé aussi suivre Frère François qui parcourt des kilomètres pour tenter d’aider les villageois qui ont vécu des attaques sournoises des fés. Malheureusement, il ne pourra pas éviter certains drames. Idem, j'étais frappée par la mentalité d'époque lorsque l’ignorance et la peur donnaient lieu à des bûchers d'innocents. C'est toujours choquant de penser que les choses se passaient ainsi dans notre Histoire.
En bref, une histoire originale que j’aimerais suivre, des personnages intéressants -j'ai mis le temps à m'y attacher-, une plume aussi délicate que saisissante. C’est le genre d’histoire que j'aime bien, me faisant penser au Roman de Renard. Je me demande comment les nouveaux et jeunes Outrepasseurs vont s’adapter à leur mission et surtout si Peter va accepter son sort car il a du caractère ! Heureusement ! A suivre !
Attention, j'ai eu une certaine confusion dans les prénoms, je vous invite à vous reporter à la fin du livre lorsque vous vous sentez perdus.
LES OUTREPASSEURS, histoire écrite par Cindy Van Wilder, éditée chez Gulf Stream édition.
=> Tome 1, Les Héritiers, 352 pages, sorti le 6 février 2014.
=> Tome 2, La Reine des Neiges, 368 pages, sorti le 4 septembre 2014.
=> Tome 3, La Libérateur, 352 pages, sorti le 9 avril 2015.
Il s'agit d'une trilogie
Sites intéressants:
Sur l’auteure:
• son facebook: ICI
• son twitter: ICI
• son site officiel: ICI
Sur les éditions GULF STREAM ÉDITEUR : lien
* YouTube
J’aime énormément l’auteur. Je la suis car elle est très présente sur les réseaux sociaux. Jamais je n’ai rencontré quelqu’un d’aussi ouvert, qui vous livre des conseils sous forme de billet à découvrir sur son blog et vous en faites après ce que vous voulez. Avec Cindy, on écrit "à la cool". J’adore la suivre, vraiment. Ici, j’ai enfin découvert sa plume et j’en suis très heureuse car je l’ai beaucoup appréciée.
Le cycle des âmes déchues de Stéphane Soutoul.
Le 22/10/2015
4,5/5
* Envoûtant *
* COUP DE FOUDRE pour la plume ! *
Ce billet comprend 3 bonnes raisons de lire ce livre, la Couverture et le Résumé, un Extrait, mon avis avec un mini-résumé plus personnel et toutes les Infos. qui valent le coup d'être notées.
Bonne lecture et pensez s'il vous plaît à laisser une trace de votre passage via les commentaires!
* Une ambiance gothique et romantique à souhait.
* Une histoire ténébreuse captivante.
* Une écriture riche et raffinée.
TOME 1: LE MAL EN LA DEMEURE
Sur les terres reculées du domaine de Kreuzburg, une ombre étend son influence maléfique jusqu’entre les murs du manoir Kraemer. Afin de préserver les siens d’une menace plus funeste encore que la mort, le maître des lieux n’a d’autre recours que demander l’assistance d’experts en vampirisme. En ce crépuscule du XIXe siècle, la famille de Lacarme, un clan issu d’une longue lignée d’érudits en occultisme et surnaturel, fait figure de référence dans la chasse aux nosferatus.
Lorsque Gerald de Lacarme arrive en Allemagne, il est cependant loin de se douter de la sombre aventure qui l’attend. Car le mal qu’il est censé combattre rôde déjà dans les couloirs de la demeure, insidieux, impie… Surtout, il y a la belle Marion Kraemer, si mystérieuse, qui lui chavire le cœur à en perdre la raison. Partagé entre ses tendres sentiments et l’importance cruciale de sa mission, le jeune homme va s’immerger dans le plus terrifiant des cauchemars…
Entre la lumière et les ténèbres, tout peut arriver...
« Dès lors, la chaleur de ses propres désirs finit par prendre possession de sa raison, se jouant de chacun de ses sens et de ses pensées. Des baisers interdits déchirèrent bientôt ses chairs au niveau du cou et de ses poignets. Submergée par un bien-être à l'érotisme impie, elle se laissa entièrement envahir par une vague de béatitude exaltée, inconnue par les mortels de ce monde. »
(Page 42/144)
Ce qu'il faut retenir de l'histoire...
Gerald de Lacarme, expert en phénomènes surnaturels, particulièrement en vampirisme, arrive en Allemagne dans le manoir de la famille Kraemer. En effet, son père Edmond de Lacarme l’a envoyé à sa première mission de terrain afin de mettre un terme au Mal qui ronge cette famille. Sur place, Gerald rencontre Marion, l’une des deux filles, belle et envoutante qui le perturbe profondément tandis que la sœur, Charlotte de santé fragile est alitée. A priori le Mal est en la demeure. Gerald tombe des nues lorsqu’un cri déchire la nuit et qu’il découvre que la menace vient précisément de la magnifique et troublante Marion.
Mon ressenti:
Je me rends compte que je suis encore fébrile lorsque j’écris ces lignes. Que c’est si bon quand la littérature nous donne des ailes, nous rendant plus légers. Merci à Péléane de Vision Livre d’avoir mis en avant la maison d’édition du Petit Caveau, car ce livre était dans ma Pile à lire depuis un moment et je me mords les doigts d’avoir gardé ce trésor si longtemps inexploré.
Pour sa première mission de terrain, Gerald de Lacarme est amené à voyager jusqu’au domaine de Kreuzburg en Allemagne. Et pour cause, le propriétaire du domaine a écrit au père de Gerald qu’un Mal d’origine surnaturelle planait sur le manoir et que l’aide d’un spécialiste de l’occultisme était requise. Seulement, une fois arrivé sur les lieux, Gerald constate qu’il ne reste plus que les deux filles : la séduisante Marion et sa sœur Charlotte malade et retirée dans sa chambre. Les parents ont pris la fuite. Le manoir est entretenu par trois seuls domestiques : Ulrich le majordome, Hylda, nouvelle et jeune intendante et Petra la cuisinière. Les présentations faites, c’est ainsi que commence un huis clos (que je ne suis pas prête d’oublier) pour Gerald.
On apprend très vite quelle est la source du mal, qui plutôt, est derrière tout ça et la mission de Gerald se complique alors car il s’agit de la troublante Marion. Nosferatu, vampire, créature de la nuit… des noms différents pour une créature dangereusement mortelle. Je pensais être lassée des vampires, je trouve qu’il y a trop de romans qui exploitent ce thème. Mais l’auteur a su raviver ma curiosité en parlant de nosferatu, j’avais immédiatement en tête le film muet de Murnau, pour l’avoir décortiqué il y a bien longtemps lors de mes études de cinéma. J’ai donc lu cette histoire en pensant « vampire » = danger mortel, y a pas à discuter. Je ne sais pas si c’était un clin d’œil ou si l’origine est plus lointaine. Bon je vous rassure, Marion n’a rien du physique du Nosferatu de Murnau. ^^
Ainsi, Gerald doit l’éliminer et protéger Charlotte car Marion cherche à en faire une des siennes. Il lui faut aussi veiller sur les domestiques Hilda et Petra, potentielles victimes du vampire. Rien que ça. Sans compter qu’il n’a aucun soupçon sur les plans machiavéliques concoctés par Ulrich, le majordome, colossal, antipathique. Celui-ci se sent effectivement menacé, craignant d’échapper aux faveurs surnaturelles de Marion. Il va tendre un piège à Gerald dans une crypte avec une effroyable surprise que je vous laisse découvrir. Cette scène est stupéfiante, spectaculaire, macabre, étouffante.
Je suis immédiatement rentrée dans cette ambiance romantique du XIXe siècle (mon siècle préféré en matière d’art) avec une forte touche gothique, immédiatement attachée au héros Gerald « rat de bibliothèque » qui doit agir en homme de terrain. Sa manière de percevoir le monde m’a plu, son effort à dénicher le mal, à soigner les victimes comme Charlotte m’ont touchée. Il agit avec application. Bon, l’attraction que Marion a sur lui dès le début m’a totalement échappé car elle est hautaine et méprisante surtout avec ses domestiques. Non, Marion n’attire pas ma sympathie, je lui préfère nettement sa sœur, alitée entre la vie et la mort qui arrive encore à raisonner et à aimer sa sœur pourtant responsable de son état. Je reconnais qu’en réalité, je suis un peu jalouse de Marion, j’en veux à Gerald de s'être laissé ensorceler par cette beauté froide et venimeuse.
Le rythme de l’histoire alterne entre descriptions minutieuses des lieux et l’action pure enfin l’émotion, l'émotion, l'émotion. Un mot très fort en sens, additionné à un autre tout aussi fort et qui va à la rencontre d'un autre. C'est ainsi qu'écrit Stéphane. Autant vous dire que ce cocktail est remarquable. Pour revenir à la scène d’horreur de la crypte, elle va me hanter longtemps. Idem pour une autre scène sur Hylda d’une toute autre nature, j’ai eu des émotions fortes, tellement les mots étaient puissants. C'était diaboliquement extasiant. Il faudrait prévenir les lecteurs Monsieur Stéphane Soutoul quand vous vous lancez dans certaines descriptions. ;-)
J’ai eu un coup de foudre pour la plume de l’auteur. Cette histoire est écrite dans une justesse aussi rare que précieuse. Je suis ressortie de mon livre totalement euphorique. J’adore cette sensation quand on referme le livre et que le corps reste dans un état second, trompé par notre esprit lui-même embrumé de mots, d’images de l’histoire qu’on vient de « vivre ». Pendant plusieurs jours, mes pensées étaient parasitées par ce récit, sa fin et surtout par l’écriture. Impossible sur le moment de passer à un autre roman, j’étais noyée dans le chahut de mes émotions. Le style de Stéphane est aussi ensorcelant que Marion l’est à l’égard de Gerald dans le livre. Je ne me souviens plus s’il s’agit du 1er roman de l’auteur ou l’un des premiers. Hormis quelques coquilles et répétitions, les mots sont recherchés, imagés, poétiques, sans être lourds, sans fioritures, une seule phrase peut donner une scène ou une description incroyablement vraie et efficace.
Lorsque j’ai rencontré l’auteur en mars 2012 il m’avait présenté son livre avec tellement d’humilité, me donnant cette impression de douter de ses écrits, qu’il pouvait aller plus loin, faire mieux et qu’il écrivait d’ailleurs d’autres histoires, que celle-ci était bien sombre quand même. Aujourd’hui, je secoue la tête car j’avais rencontré sans le savoir un artiste plein de génie, si modeste. Je suis sûre qu’aujourd’hui encore Stéphane est à l’écoute des lecteurs et a envie de donner toujours plus de ses univers. J’ai encore son numéro de téléphone, chuuuuut, oui je l’avais pour qu’on se donne RDV comme j’avais gagné son livre. Je me vois mal en groupie envoyer un SMS « waouh c’était génial ton livre », il pourrait appeler la police. Par contre, je suis déçue ne pas avoir pris de photo de notre rencontre ce jour-là. Pour revenir à ce qu’il disait en 2012, le décor était particulièrement sombre, c’est vrai et d’ailleurs la fin ne m’a pas plu sur le moment, car je voulais retrouver Gerald dans les tomes suivants puisque c’est une trilogie. Mais allons donc, cette fin est l'expression même du romantisme : les sentiments ont dépassé la raison du héros.
En bref, j’étais happée dès les premiers mots par ce décor sombre et romantique. L’écriture de Stéphane est belle et raffinée en adéquation parfaite avec l’histoire. Histoire qui hante par sa fatalité autant que par sa beauté. Je suis conquise. Merci pour ce roman court et puissant qui a marqué de son empreinte mon cœur littéraire.
Le Cycles des Ames Déchues, écrit par Stéphane Soutoul, aux Editions du Petit Caveau.
=> Tome 1, Le Mal en la Demeure, sorti le 7 juin 2010, 144 pages.
=> Tome 2, Le Sacrifice des Damnés, sorti le 15 novembre 2011, 186 pages.
=> Tome 3, Coeur des Ténèbres, sorti le 20 février 2013 250 pages.
Il s'agit d'une trilogie terminée !
Sites intéressants:
Sur l'auteur:
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son site officiel: lien
Site des Editions du Petit Caveau : lien
Dossier sur la pédagogie Montessori chez Nathan jeunesse.
Le 30/09/2015
Les Editions Nathan publient régulièrement des méthodes sur la pédagogie Montessori.
Qu'est-ce que la pédagogie Montessori ?
La pédagogie Montessori est une méthode d'éducation dite ouverte, par rapport aux méthodes dites fermées ou traditionnelles, telle que l'enseignement mutuel. Sa pédagogie repose sur l'éducation sensorielle et kinesthésique de l'enfant. Dans la pédagogie Montessori, l'éducation est considérée comme une « aide à la vie » (définition prise sur wikipédia)
Selon Maria Montessori, chaque enfant est unique. Il a sa personnalité propre, son rythme de vie, ses qualités et ses difficultés éventuelles. Les enfants traversent tous des « périodes sensibles » :
- Il s'agit de sensibilités spéciales en voie d'évolution, des moments de la vie de l'enfant où celui-ci est tout entier « absorbé » par une sensibilité particulière à un élément précis de l'environnement.
- Ce sont des périodes passagères, transitoires ; elles se limitent à l'acquisition d'un caractère déterminé ; une fois le caractère développé, la « sensibilité » cesse. Il est donc primordial que l'ambiance (l'environnement) offre au bon moment à l'enfant les moyens de se développer en utilisant ces périodes sensibles.
Il s'agit de :
- la période sensible du langage, plus ou moins entre 2 mois et 6 ans ;
- la période sensible de la coordination des mouvements, environ de 18 mois à 4 ans ;
- la période sensible de l'ordre, environ de la naissance à 6 ans ;
- la période sensible du raffinement des sens, environ de 18 mois à 5 ans ;
- la période sensible du comportement social, environ de 2 ans et demi à 6 ans ;
- la période sensible des petits objets, au cours de la 2e année sur un temps très court.
=> Vous trouverez sur le net beaucoup d'informations sur le sujet. L'idée est d'apprendre en s'amusant avec l'enfant mais cette relation demande de notre part un total investissement. Chaque document présenté par Nathan contient une notice expliquant la méthode Montessori au sens général et une notice sur l'utilisation du document au sens particulier.
Ce dossier présente quelques publications déjà sortis durant l'année ou à paraître :
- Ma pochette Montessori : la nature. Textes et conception d'Adeline Charneau et illustré par Roberta Rocchi.
- Ma pochette Montessori : le temps. Textes et conception d'Adeline Charneau et illustré par Roberta Rocchi.
- Mon coffret Montessori des animaux. Textes et conception Eve Hermann et illustré par Emmanuelle Tchoukriel.
- Mon coffret Montessori du monde. Textes et conception Eve Hermann et illustré par Emmanuelle Tchoukriel.
- Mes petites histoires Montessori : La promenade. Textes et conception Eve Herrmann et illustré par Emmanuelle Tchoukriel.
- Mes petites histoires Montessori : Le goûter. Textes et conception Eve Herrmann et illustré par Emmanuelle Tchoukriel.